Background

L’accès à l’eau en quantité suffisante et en qualité acceptable reste encore hors de portée de la majorité des populations Comoriennes. Ce problème est à la fois lié à l’indisponibilité de cette ressource, au manque d’infrastructures hydrauliques modernes et à la mauvaise gestion dont le secteur souffre. Bien que le problème de l’accès à l’eau soit différent d’une île à l’autre et d’une région à l’autre sur une même île, on peut sans risque de se tromper affirmer que la problématique de la gestion de l’eau est une question d’ordre général sur l’ensemble du Pays.

Bien que le code de l’eau adopté par loi n°94-037/AF du 21/12/1944 confie la gestion des grands et moyens réseaux à l’EEDC (Eau et Electricité des Comores) aujourd’hui remplacé par la Ma-Mwe, celle-ci ne couvre que la ville de Moroni et ses environs. Partout où elle n’est pas présente, on retrouve des modes de gestion issues des stratégies des différents partenaires techniques et financiers intervenant dans le secteur de l’eau. On retrouve ainsi sur le terrain plusieurs associations locales des usagers de l’eau réunis souvent en union dont l’Union des Comités de l’Eau d’Anjouan (UCEA) et l’Union des Comités de l’EAU de Mohéli (UCEM).

Le projet d’adaptation de la gestion des ressources en eau ACCE se fixe comme objectif de remédier à cette situation pour des sites pilotes choisi, à travers la construction et la réhabilitation d’ouvrages hydrauliques de captage, stockage et distribution pour des fins à la fois agricoles que domestiques, mais aussi par le renforcement des capacités de plusieurs acteurs, en vue de les amener à prendre en compte les aspects changements climatiques dans tous les plans, programmes et projets de développement. Une stratégie de pérennisation des infrastructures.

L’accès à l’eau en quantité suffisante et en qualité acceptable reste encore hors de portée de la majorité des populations Comoriennes. Ce problème est à la fois lié à l’indisponibilité de cette ressource, au manque d’infrastructures hydrauliques modernes et à la mauvaise gestion dont le secteur souffre. Bien que le problème de l’accès à l’eau soit différent d’une île à l’autre et d’une région à l’autre sur une même île, on peut sans risque de se tromper affirmer que la problématique de la gestion de l’eau est une question d’ordre général sur l’ensemble du Pays.

Bien que  le code de l’eau adopté par loi n°94-037/AF du 21/12/1994 confie la gestion des grands et moyens réseaux à l’EEDC (Eau et Electricité des Comores)  aujourd’hui remplacé par la Ma-Mwe,  celle-ci ne couvre que la ville de Moroni et ses environs. Partout où elle n’est pas présente, on retrouve des modes de gestion issues des stratégies des différents partenaires techniques et financiers intervenant dans le secteur de l’eau. On retrouve ainsi sur le terrain plusieurs associations locales des usagers de l’eau réunis souvent en union dont l’Union des Comités de l’Eau d’Anjouan (UCEA) et l’Union des Comités de l’EAU de Mohéli (UCEM).

Le projet d’adaptation de la gestion des ressources en eau ACCE se fixe comme objectif de remédier à cette situation pour des sites pilotes choisis, à travers la construction et la réhabilitation d’ouvrages hydrauliques de captage, stockage et distribution pour des fins à la fois agricoles que domestiques, mais aussi par le renforcement des capacités de plusieurs acteurs, en vue de les amener à prendre en compte les aspects changements climatiques dans tous les plans, programmes et projets de développement. Une stratégie de pérennisation des infrastructures est  aussi  envisagée par un appui direct aux Communautés bénéficiaires. Il s’agit de la mise en place de comités de gestion de l’eau de base partout où ceux-ci sont inexistants et la redynamisation de ceux déjà en place.  Ces comités locaux de gestion de l’eau verront leurs capacités renforcées et recevront un appui-conseil de proximité, afin de les préparer à s’approprier à bien gérer et à pérenniser les infrastructures hydrauliques réalisées à grand coût.

Les présents TDRs visent le recrutement d’un consultant national  pour assurer deux modules de formations aux membres des comités locaux de gestion de l’eau, à savoir :

  • Une formation en vie associative;
  • Et une autre en gestion administrative et financière d’associations type CGE.

Objectifs de la prestation

L’objectif principal visé à travers cette activité est d’asseoir des règles de gestion communautaire durable des infrastructures hydrauliques, en vue d’assurer la pérennité du système d’approvisionnement en eau des populations bénéficiaire.

Objectifs spécifiques

Les objectifs spécifiques visés sont les suivants :

  • Faire émerger une prise de conscience des membres des comités de gestion de la valeur économique de l’eau mise à leur disposition;
  • Contribuer à l’émergence de règles de gestion transparentes et démocratiques des ouvrages hydrauliques réalisés ;
  • Doter les membres de CGE des connaissances nécessaires à la bonne gestion d’un réseau hydraulique communautaire ;
  • Favoriser l’appropriation totale des réalisations par les CGE;
  • Favoriser une prise en charge intégrale des charges de fonctionnement et d’entretien des infrastructures par les populations bénéficiaires.

Duties and Responsibilities

Le consultant hydraulicien assurera les tâches suivantes:

  • Elaborer les  modules de formation sous forme de fascicules ou tous autres supports pratiques  qu’il jugera adapté. Le module de formation devra s’articuler autour de la problématique de l’eau, et de la spécificité des associations gérant des réseaux d’eau ;
  • Assurer la formation des  membres des CGE dans une approche participative et interactive ;
  • Elaborer les rapports de mission.

Résultats attendus
A l’issue de cette formation, les membres des comités de gestion de l’eau devront:

  • Acquérir des notions de base sur l’eau, son cycle et son utilité ;
  • Connaître les différentes parties du réseau et le rôle de chacune d’elles;
  • Connaitre la spécificité et le fonctionnement d’associations libres comme les AUE ;
  • Acquérir des compétences pour jouer leur rôle dans un CGE ;
  • Pouvoir calculer les coûts de fonctionnement du réseau et tenir les documents comptables y afférent.

Rapports

Un rapport provisoire devra être produit par le consultant 05 jours après la fin de sa mission. Le rapport définitif et le guide devront être déposés dans un délai maximal de deux semaines à partir de la date de transmission des observations sur le rapport provisoire par l’équipe du projet.   Les deux (2) rapports seront fournis sous format papier (en 3 exemplaires) et sous format électronique. Une copie des éventuels supports audiovisuels utilisés doit être livrée sur DVD.

La sélection sera faite sur la base des critères suivants notés sur 340 comme suit:

  • Critères: Qualification générale: Points: 20;
  • Critères: Expérience en matière de formation: Points :40;
  • Critères: Expérience professionnelle dans un domaine similaire: Points :40;
  • Critères: Expérience en tant que formateur: Points :60;
  • Critères: Expérience internationale: Points :30;
  • Critères: Compréhension des tâches demandées: Points :70;
  • Critères: Maîtrise de langues: Points :40;
  • Critères: Maîtrise de l’outil informatique: Points :40.

Méthode d’évaluation des offres

  • Seules les candidatures ayant obtenu au moins 70% des points seront retenues pour une analyse financière.
  • La méthode d’évaluation qui sera utilisée est celle du meilleur rapport qualité/prix (score combiné). Il sera tenu compte des qualifications du consultant et sa proposition financière avec un score d’au moins 30 % pour l’offre financière.

Soumission

 Le consultant devra soumettre un dossier comprenant deux propositions (technique et financière):

La proposition technique doit contenir:

  • Une copie du dernier diplôme;
  • Une lettre de motivation;
  • Un CV personnel, y compris l'expérience acquise dans le domaine recherché des élections, les projets gérés, les rapports produits etc…;
  • Un formulaire P11 des Nations Unies dûment rempli et au moins 3 personnes de référence avec leurs adresses mail http://sas.undp.org/Documents/P11_personal_history_form.doc;
  • Une brève description de la méthodologie de travail indiquant les différentes étapes d’atteinte des résultats et le chronogramme.

La proposition financière

  • Une proposition financière sur la base d’un montant forfaitaire  mensuel incluant (les honoraires, les indemnités journalières/perdiems et le nombre de jours ouvrables pour la durée de la consultation).

Les autre pièces justificatives doivent être scannés et déposés en même temps que le CV.

Tout dossier incomplet, notamment s'il ne contient pas d'offre financière, sera rejetté.

Les candidatures féminines sont encouragées.

Competencies

Professionnalisme:

  • Très bonne connaissance de la problématique de la gestion de l’eau aux Comores;
  • Le consultant doit être animé d’un esprit d’objectivité et d’intégrité et de simplicité.

Communication:

  • Etre capable d’écrire de façon claire et concise en et bien parler le shikomori;

Travail en équipe:

  • Avoir un esprit et des capacités de travail en équipe et bien supporter le monde paysan.

Required Skills and Experience

Le consultant doit remplir les conditions ci-après:

Education:

  • Avoir un master en sociologie, gestion de l’eau,  hydraulique, génie rural, ou tout autre diplôme similaire.

Expérience:

  • Avoir une bonne expérience en gestion et entretien des réseaux hydrauliques gérer de manière communautaire;
  • Avoir une bonne connaissance du monde associatif aux Comores;
  • Avoir au moins cinq (5) années d’expérience en animation et formation- accompagnement des acteurs d’une gestion de l’eau de type communautaire;
  • Avoir une bonne connaissance du contexte local en terme de gestion de l’eau et des infrastructures hydrauliques.

Langue:

  • Avoir une parfaite maîtrise du français parlé et écrit.

Autres informations utiles:

La consultation est prévue pour durée 20 jours dont dix jours de formation sur le terrain (5 jours à Anjouan et 5 jours à Mohéli). Le consultant devra présenter un plan de travail et une approche en vue d’atteindre les objectifs fixés.

Les paiements seront effectués selon l’échéancier suivant:

  • 20% à la signature du contrat, afin de couvrir les coûts de voyage et de collecte des données;
  • 40% lors du dépôt du rapport provisoire;
  • 40% au dépôt du rapport définitif.