Background

Les Candidats qui avaient déjà appliqué n'ont pas besoin de postuler à nouveau.

Le présent TDR  entre  dans le cadre de l’évaluation à mi-parcours des projets financés par le PNUD/FEM .La politique de suivi et évaluation (S&E) des projets PNUD-FEM  se fait conformément aux règles et aux procédures du PNUD/FEM en matière de suivi et d’évaluation. Tous les projets devant être mis en œuvre sur plusieurs années sont encouragés à réaliser des évaluations à mi-parcours. Outre qu’elle  permet  d’examiner de manière indépendante et approfondie les progrès au niveau de l’exécution, ce type d’évaluation est conforme aux décisions prises par le Conseil du FEM relativement à la transparence et à l’amélioration de l’accès à l’information pendant l’exécution. Le processus de l’évaluation à mi-parcours doit suivre les indications décrites sur dans le document : « Guide pour la conduite  des évaluations à mi-parcours des projets PNUD, financés par le FEM » disponible sur les sites:

  • FEM : http://www.thegef.org/gef/node/785;
  • PNUD:http://www.beta.undp.org/undp/en/home/operations/accountability/evaluation/overview.html.

Le Gouvernement du Mali et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD)  avec l’appui technique et financier du  Fonds Mondial pour l’Environnement (FEM) ont décidé d’élaborer un projet dans le domaine des aires protégées à travers la création d’un nouveau organe de gestion des aires protégées, la révision du cadre institutionnel existant et la mise en œuvre de projets pilotes de gestion des aires protégées. Ce nouveau projet,  intitulé : « Extension et renforcement du système des aires protégées au Mali »  s’articule avec la politique nationale de protection de l’environnement du gouvernement du Mali. Il s’inscrit également  dans les orientations du Plan Cadre des Nations Unies  pour l’Aide au Développement  (UNDAF)  en matière d’environnement et de  développement durable.

Le Gouvernement du Mali a identifié la conservation de la biodiversité comme une priorité et s’emploie à promouvoir l’extension et la gestion durable des aires protégées (AP) comme stratégies de conservation clés. En dépit de l’engagement des autorités nationales, peu de mesures concrètes ont été prises en vue de surmonter les obstacles à la création d’un système d’AP durable. Au nombre des obstacles spécifiques à une conservation à long terme réussie au Mali figurent : 1) l’insuffisance du cadre institutionnel, juridique et stratégique en vue de consolider les succès en matière de conservation ; 2) l’absence de modèles appropriés pour l’intégration du tourisme, des moyens d’existence de rechange et de la mise en œuvre efficace en vue d’assurer la protection à long terme des principaux sites d’AP ; et 3) l’absence d’une stratégie intégrée pour la réduction de la pression au niveau des territoires sur les ressources naturelles. Le projet s’attachera à surmonter ces obstacles grâce à l’amélioration de la situation institutionnelle, juridique et stratégique, la mise en œuvre de projets pilotes de gestion des aires protégées avec une large gamme d’approches de gestion dans le Sud-Est du Mali, et la conception et la mise en œuvre d’une approche de territoire qui intègre efficacement les activités de conservation des AP dans le territoire plus large grâce à une meilleure utilisation de la catégorie « biosphère » internationale. L’accent mis sur le Sud-Ouest du Mali prendra en compte les objectifs globaux spécifiques de la conservation de la biodiversité, car cette zone figure parmi les dernières zones au Mali qui recèlent une importante biodiversité précieuse au plan mondial, notamment les chimpanzés de l’Ouest et l’antilope Derby. Etant donné que la zone a été isolée en raison du manque d’infrastructures et de ses caractéristiques climatiques et géologiques, les importantes ressources naturelles (eau, forêts, herbes) de la région sont soumises de plus en plus à la pression d’une population croissante (culture itinérante et cultures de rente), l’accroissement du surpâturage par les éleveurs de bétail nomades (transhumance), une exploration minière importante et un début d’exploitation des ressources minières, ainsi que la construction, à l’heure actuelle, d’une route principale de Bamako à Dakar. Le projet passera en revue plusieurs modèles de gestion novateurs, notamment les concessions aux sociétés privées, le développement de l’écotourisme communautaire et privé,  les partenariats avec les sociétés minières et l’intégration de l’analyse spatiale dans la planification de l’utilisation des terres afin d’identifier et de reproduire des approches réussies de la conservation de la biodiversité dans cette zone importante. Le projet aidera également à maintenir l’intérêt du Mali pour la création d’un service national des aires protégées qui consolidera les leçons et aidera à appuyer la durabilité financière du système fragmentaire et menacé des aires protégées du pays. Le projet est nécessaire afin de renverser la tendance actuelle à la dégradation irréversible des écosystèmes importants et de la perte d’espèces menacées au plan mondial.

Le projet intervient dans la Région administrative de Kayes notamment dans les cercles de Bafoulabé, Kita et Kéniéba  sur une période de quatre (4,5) ans soit 54 mois allant de 2011 à 2015 pour un montant total  de : $ US 3 869 000  reparti entre le Gouvernement du Mali, le PNUD, le FEM. Des ONG cofinanciers participent au projet (Synergie Environnement, Peace Corps, AMCFE, PACINDHA, etc…).  

Afin d’atteindre l’objectif susmentionné, le projet est structuré en quatre composantes  

  • Composante 1 : Le cadre de gouvernance national (juridique, stratégique, institutionnel et financier) pour la gestion des aires protégées offre un cadre propice pour l’extension et la gestion durable du système d’AP;
  • Composante 2 : Des modèles de gestion dans trois unités d’AP pilotes fourniront des exemples reproductibles de pratiques optimales pour une gestion économique et durable des AP au Mali;
  • Composante  3 : La conservation dans le territoire plus large dans les zones tampons et de transition des réserves de biosphère du Sud-Ouest du Mali permettra de réduire les principales pressions sur les AP de base et la biodiversité;
  • Composante 4 : La gestion du projet.

Duties and Responsibilities

Objectifs et résultats attendus du projet ERSAP:

Le but du projet consiste à contribuer à la conservation de la biodiversité importante au plan mondial au Mali et, en particulier, de la riche biodiversité du Sud-Ouest du Mali où des mammifères, notamment l’élan de Derby et les chimpanzés de l’Ouest existent encore.  

L’objectif du projet consiste à étendre le domaine protégé au Mali et renforcer, dans une large mesure, l’efficacité de la gestion du système d’aires protégées, en mettant l’accent, en particulier sur la région du Sud-Ouest et en expérimentant de nouveaux modèles de gestion fondés sur les catégories internationales d’AP.

La Gestion du projet:

Agence d’exécution

Le projet ERSAP donne au Gouvernement du Mali une bonne opportunité de renforcer les capacités juridiques, institutionnelles, techniques et organisationnelles du Ministère de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement notamment la Direction Nationale des Eaux et Forêts, qui agit comme Agence d’Exécution.

La DNEF est appuyée par le Comité de pilotage du projet qui est l’instance suprême de décision et s’appuie sur des services de contractuels et de consultants nationaux.

Objectifs de l'évaluation

Cette évaluation à mi-parcours a été initiée par le PNUD/FEM conformément au document du projet et aux procédures et règles du PNUD/FEM en matière de S&E. L’évaluation vise à optimiser et corriger l’orientation du projet, afin qu’il se déroule dans de meilleures conditions et puisse atteindre efficacement ses objectifs.

Les principaux objectifs de l’évaluation sont les suivants:

  • Renforcer les fonctions de gestion et de suivi du projet;
  • Assurer la responsabilisation concernant la réalisation de l’objectif du FEM;
  • Renforcer l’apprentissage en matière d'organisation et de développement;
  • Permettre la prise de décisions éclairées.

En tant que partie intégrante du cycle du projet, l’évaluation analysera les réalisations du projet par rapport à ses objectifs initiaux. Elle prendra en compte l’efficacité, la relation coût-efficacité, la pertinence, l’impact et la viabilité du projet. Elle identifiera également les facteurs qui ont facilité ou entravé les progrès vers la réalisation des objectifs.

L’évaluation devra examiner les problèmes liés aux performances, à la conception du projet, à sa stratégie, à la création de rapports, au suivi et à l’évaluation, au recours à l’assistance technique, en relation avec les communautés, la société civile, le PNUD, les organismes publics concernés, ainsi qu’à l’utilisation efficace des ressources financières.

L’évaluation vise également à produire une série de recommandations pratiques pour les principales parties prenantes du projet et d’enseignements pour aider à définir leurs orientations futures.

Les principales parties prenantes à prendre en compte dans cette évaluation sont les suivantes:

  • Organe de supervision du projet : le comité national de pilotage du projet (CNP);
  • Organes consultatifs et communautés bénéficiaires au niveau locale : organisations des agriculteurs, éleveurs, chasseurs, collectivités territoriales, autorités administratives et techniques, organisations villageoises, organisations de femmes, etc.
  • Equipe du Projet : coordination nationale;
  • Partenaires d’exécution;
  • Point focal opérationnel du FEM du Bureau du PNUD/Mali.

Approche et méthodologie

La revue  à mi-parcours produira des  preuves sur la base d’informations crédibles, fiables et utiles. L'équipe de la revue à mi-parcours examinera toutes les sources d'information pertinentes, y compris les documents établis au cours de la phase de préparation (ex :  PIF, planification  Initiale du PNUD,  la politique de sauvegarde environnementale et sociale du PNUD, le document de projet, les rapports de projet dont les rapports de revue annuelle / PIRs, la révision budgétaire du projet, rapports sur les leçons apprises, des documents de stratégie  et de politique nationale, et tout autres matériels que l'équipe jugera  utile pour cette revue basée sur  des données probantes).

L'équipe  de la revue à mi-parcours  adoptera  une approche collaborative et participative assurant  un engagement de l'équipe du projet, les partenaires de l’Etat (le point focal opérationnel du FEM), le Bureau du PNUD/Mali, les Conseillers Techniques Régionaux, du PNUD-FEM et autres intervenants clés.

L'engagement des parties prenantes est essentiel à la réussite de la revue à mi-parcours. La participation des parties prenantes  se fera par  des entretiens avec les partenaires qui ont des responsabilités dans le projet : agence d’exécution, le Ministère chargé de l’Environnement, le  Directeur National des Eaux et Forêts, les experts clés et consultants dans le domaine du projet, le Comité de Pilotage du  projet, les autorités  locales de l’Etat (Collectivités Territoriales, les services techniques et les organisations de la société civile) etc.
 
En outre, l'équipe de l’évaluation à mi-parcours  devra effectuer des missions sur le terrain dans les cercles de Kita , Bafoulabé et Kéniéba (Région de Kayes) au niveau des aires protégées et leurs périphéries pour rencontrer les parties prenantes au projet.

Le rapport final de l’évaluation  devrait décrire toute  l'approche de l’étude  en  mettant en exergue  les hypothèses sous-jacentes, les défis, les forces et  faiblesses des méthodes.

Champ d'application

L'équipe de l’évaluation se penchera sur les  quatre catégories suivantes de l'avancement du projet et couvrira toutes les composantes du projet, notamment les aspects ci-après liés à la conception et à la mise en œuvre du projet :

Stratégie du projet:

Conception du document du projet:

  • Comment et pourquoi les stratégies appliquées par le projet mais aussi les autres documents stratégiques du projet ou produits par le projet, contribuent-t-ils à atteindre les résultats prévus (objectif et but du projet) ?
  • Examiner leur pertinence et évaluer s'ils constituent la démarche la plus efficace pour atteindre les résultats;
  • Les quatre (04) composantes et les résultats attendus du projet, tels qu’ils sont formulés dans le PRODOC, représentent-ils toujours la meilleure stratégie pour atteindre les objectifs du projet ?
  • Le montage institutionnel actuel du projet permet-il d’atteindre les objectifs et les résultats attendus du projet ?

Compte tenu du temps restant jusqu’à la fin prévue du projet 2015) et eu égard à l’instabilité institutionnelle et politique que le pays a connu de 2012 à 2013 ayant occasionné un retard l’exécution du projet  et les ressources réellement disponibles pour la programmation, le calendrier de clôture du projet est-il toujours réaliste ? Si non, formuler des recommandations de révision de ce calendrier, en proposant des points de référence pour la durée de mise en œuvre restante du projet.

  • Eu égard au mandat d’une assistance technique et suite aux recommandations pertinentes du Comité de Pilotage du projet, cette assistance est-elle toujours nécessaire ?  

Cadre de résultats / cadre logique:

  • Entreprendre une analyse critique des indicateurs et des cibles du cadre logique du projet ;
  • évaluer de la façon  "SMART" les objectifs à mi-parcours et de fin de projet. Ces objectifs sont-ils mesurables, réalisables, pertinents et assortis de délais, et  proposer des modifications / révisions aux  indicateurs et résultats si  nécessaire;
  • Les objectifs et les résultats ou les composantes du projet sont-ils clairs, pratiques et réalisables dans sa programmation ?
  •  Evaluer  si les progrès réalisés jusqu'ici ont conduit  ou pourraient à l'avenir catalyser des effets bénéfiques de développement (génération de revenus, l'égalité de sexes et l'autonomisation des femmes, l'amélioration de la gouvernance, etc.) qui devraient être inclus dans le cadre des résultats du projet et suivis sur une base annuelle;
  • S'assurer que  des aspects plus  larges de développement et de genre sont effectivement suivis dans le projet.

Progrès dans l’atteinte des résultats

  • Impact, résultats et mesures du changement: les progrès accomplis pour atteindre les résultats doivent s’appuyer sur une comparaison des indicateurs avant et après l’intervention du projet;
  • Performances : en mettant l’accent sur les résultats attendus, les évaluateurs doivent mesurer les performances du projet relatives aux aspects suivants:
  • réalisation de l’ensemble de produits prévus dans les PTA et leur contribution aux résultats du projet, en tenant compte de la phase actuelle et de l’année de démarrage effectif du projet;
  • amélioration de la production végétale et le renforcement des unités de transformation pour atteint les objectifs de production d’huile suffisante et de qualité et du biocarburant;
  • capacités professionnelles et qualité des contributions et des activités des principaux partenaires d’exécution et de l’équipe du Projet;
  • l’existence d’unités de production d’huile ou les perspectives de leur installation;
  • existence d’organes institutionnels de décision (comité de pilotage d’organes consultatifs (cadre de concertation, groupe thématiques) pour l’’animation, le contrôle et le suivi de l’exécution du projet;
  • renforcement des capacités des acteurs de terrain;
  • partenariat entre les différents acteurs et partenaires du projet etc;
  • aspects liés à la gestion du projet, notamment l’organisation de la coordination et ses relations avec la direction du projet, le style de gestion et la gestion des ressources et financières (en sachant que les évaluateurs ne procéderont pas à un audit du projet, mais pourront avoir accès aux rapports financiers réalisés).

Pour tous les points sus indiqués, les évaluateurs doivent formuler des recommandations sur l’amélioration des performances du projet.

En tant qu’option, les évaluateurs devront fournir des notes pour des critères inclus dans les évaluations finales:

  • Participation des parties prenantes /implication du public (TS à U); et Suivi & Évaluation (TS à U);
  • Les notes seront fixées selon l’échelle de notation du PNUD/FEM (voir ci-dessous);
  • Une note globale du projet (utilisant la même échelle de six points du PNUD/FEM) :
  • Tableau : Progrès vers les résultats de la Matrice (atteinte des résultats par rapport aux résultats ciblés en fin de projet)
  • Perspective liée au genre : évaluer  la prise en compte de l’aspect genre dans la production, la transformation et la commercialisation des produits et sous produits de la filière;
  • Faire des propositions d’amélioration.

Mise en œuvre du projet et gestion adaptative

Arrangements de gestion:

  • Evaluer  l'efficacité globale de la gestion du  projet tel que décrit dans le document de projet. Des changements ont été faits et sont-ils efficaces? Les lignes de responsabilités et les rapports sont-ils clairs? Le  processus décisionnel  est-il transparent et entrepris à temps ? Proposer les domaines d’amélioration ;
  • Evaluer la qualité d'exécution de l'Agence d'Exécution / Partenaire (s)de mise en œuvre et  proposer les aspects d’améliorations.
  • Evaluer la qualité du soutien fourni par l'Agence partenaire du FEM (PNUD) et  proposer des améliorations.

Planification:

Planification du travail

  • Evaluer l’utilisation du cadre logique comme outil de gestion durant la mise en œuvre, ainsi que les modifications qui y sont apportées. S'assurer que le cadre logique répond aux exigences du PNUD-FEM en termes de format et de contenu;
  • Evaluer l’utilisation de plans de travail régulièrement actualisés;
  • Evaluer l’utilisation de technologies de l’information électroniques pour appuyer la mise en œuvre, la participation et le suivi, ainsi que d’autres activités du projet;
  • S'assurer que les processus de planification du travail sont basés sur les résultats;
  • Evaluer  les éventuels retards dans le démarrage  et la mise en œuvre du projet, et voir  s’ils ont été résolus.

Planification financière

  • Evaluer les systèmes de contrôle financiers, y compris la création de rapports et la planification, qui permettent à l’unité de gestion du projet de prendre des décisions budgétaires avisées (demander que les rapports d’audit soient communiqués selon le cas).
  • Evaluer la ponctualité et la pertinence des flux de financement provenant du PNUD;
  • Evaluer le cofinancement du gouvernement mobilisé dans le cadre de la mise en œuvre du Projet;
  • Evaluer le degré de diligence raisonnable exercée dans la gestion des fonds et les rapports/audits financiers.

Financement

  • Envisager  une gestion financière du projet, avec une référence spécifique du coût-efficacité des interventions;
  • Revoir  les changements d’allocation de fonds comme résultat de  révisions budgétaires et évaluer l’appropriation et la pertinence  de telles révisions;
  • Le projet est-il soumis aux contrôles financiers appropriés, y compris les rapports et la planification, qui permettent  au gestionnaire de prendre des décisions éclairées sur le budget et  une mobilisation à temps des fonds?

Niveau de  Suivi  des projets  et des Systèmes d'évaluation:

Le Document du projet  ne prévoyant pas une composante de suivi-évaluation, jugez –vous nécessaire d’inclure cette composante dans le cadre d’une revue du projet ?

Engagement des parties prenantes:

Gestion de projet:

  • Le projet a-t-il élaboré et classé les partenariats nécessaires et appropriées avec les parties prenantes directes et tangentielles?
  • Participation et intéressement  national: Les  autorités étatiques  locales et nationales soutiennent –elles les objectifs du projet?  Continuent-elles   à jouer un rôle actif dans les prises de  décision qui vont dans le sens de  la mise en œuvre efficace et efficiente du projet?
  • Participation et sensibilisation du public: Dans quelle mesure la participation des intervenants et la sensibilisation du public contribue aux progrès vers la réalisation des objectifs du projet?

Rapports:

  • Évaluer comment les changements adaptatifs  de gestion ont été rapportés par l’équipe de gestion du projet et partagé avec le Comité de pilotage du projet;
  • Evaluer dans quelle mesure l'équipe et les partenaires du projet entreprennent et  respectent les exigences d'établissement de rapports du FEM (ex : qu’ont-ils fait en cas de  PIRs mal noté, si applicable?);
  • Déterminer comment les enseignements tirés du processus de gestion adaptative ont été documentés, partagés avec les partenaires clés et assimilés  par les partenaires.

Communications:

Examiner la communication interne  du projet avec les parties prenantes : est-ce la communication est régulière et efficace ?

  • Y a-t-il des mécanismes de feedback lorsque la communication  est reçue ?
  • Est-ce que la communication avec les parties prenantes contribuent à leur sensibilisation aux résultats, activités et investissement pour la durabilité des résultats du projet ?
  • Evaluer la communication externe du projet : les moyens de communications sont-ils mise en place ou en cours d’élaboration pour exprimer l’état d’avancement du projet et l’impact prévu auprès du public ? (y-a –il une présence sur le Web par exemple, ou bien le projet a mis en œuvre des campagnes de sensibilisation du public) ;
  • A la fin du rapport, écrire un paragraphe d’un demi- page qui résume l’avancement du projet vers les résultats en terme de contribution aux avantages du développement durable ainsi que les avantages environnementaux et globaux.

Durabilité:

Le projet vise essentiellement à assurer la durabilité environnementale du réseau d’AP du Mali grâce au renforcement du réseau d’AP et des capacités de gestion par le biais de la création d’un Office de gestion des AP, en tant qu’institution semi-autonome permettra de rendre la gestion financière des AP plus efficace et améliorera la durabilité institutionnelle. La durabilité sociale sera améliorée grâce à la mise au point d’activités de moyens d’existence de rechange pour les populations locales.  L’évaluation devra  analyser la durabilité à travers l’engagement de l’Etat, des bénéficiaires, les opportunités de création d’activités génératrices de revenus pour les communautés riveraines des aires protégées, les impacts potentiels sur les aspects écologiques et économiques.

L’évaluation devra analyser si les risques identifiés dans le document de projet, Revue annuelle du projet PIRs et le module de gestion ATLAS risques sont les plus importants et si les évaluations des risques appliqués sont appropriés et à jour. Si non, expliquez pourquoi.

En outre, évaluer les risques suivants de la durabilité:

Les risques financiers de la durabilité:

Quelle est la probabilité que les  ressources financières et économiques soient disponibles une fois que  l'aide du FEM sera terminée (considérer que les  ressources potentielles peuvent provenir de plusieurs sources, telles que les secteurs public et privé, des activités génératrices de revenus, et d'autres financements qui seront les ressources financières suffisantes pour soutenir les résultats du projet)?

Risques socio-économiques de la durabilité:

  • Y a t-il des risques sociaux ou politiques qui peuvent mettre en péril la durabilité des résultats du projet?
  • Quel est le risque que le niveau de participation des parties prenantes (y compris l’appropriation  par le gouvernement et d'autres intervenants clés) sera insuffisant pour permettre des réalisations des projets / avantages à être soutenus?
  • D’autres partenaires clés voient –ils qu’il est de  leur intérêt que les avantages du projet continuent à courir?
  • Y a-t-il une  sensibilisation suffisante du public / intervenants  à supporter les objectifs à long terme du projet?
  • Les leçons apprises sont –elles documentées par l'équipe du projet sur une base continue  et partagées / transférés aux parties intéressées qui pourraient apprendre  du projet et potentiellement reproduire et / ou  l’étendre à une plus grande échelle à l'avenir?

Cadre institutionnel et les risques de gouvernance pour la durabilité:

Les cadres juridiques, politiques, structures et processus de gouvernance sont  des risques qui peuvent mettre en péril la durabilité  des avantages du projet? Au cours de  l'évaluation de ce paramètre, pensez également si les systèmes / mécanismes pour  la responsabilisation, la transparence et le transfert de connaissances techniques sont en place.

Les risques environnementaux pour la durabilité:

  • L’évaluation devra analyser également la durabilité sous l’angle des critères de Gestion Durable des Terres (GDT) définis par la FAO en collaboration avec les Etats membres.
  • Y a t-il des risques environnementaux qui peuvent mettre en péril la durabilité  des résultats du projet?

Conclusions et recommandations:

Le rapport d’évaluation comprendra une section du rapport énonçant les conclusions factuelles de  l’évaluation, à la lumière des résultats.

Les recommandations devront être des suggestions succinctes pour des interventions critiques qui sont spécifiques, mesurables, réalisables et pertinentes. Une table de recommandations sera mise dans le résumé du rapport (Voir le guide  de conduite de l’Evaluation à  mi-parcours des Projets  PNUD-FEM ).

L'équipe d’Evaluation à mi-parcours ne devrait pas faire plus de 15 recommandations au total.

Notation:

L'équipe  d’évaluation inclura  ses notations des résultats du projet et les  brèves descriptions des réalisations associées dans un tableau de  Notation et de  réalisations  dans un Sommaire d’exécution du Rapport d’Evaluation.
Il n’est pas requis une notation sur  la stratégie du projet pris dans sa globalité.

Chronogramme:

Les candidats retenus présenteront dans leurs offres un chronogramme qu’ils harmoniseront  ensemble au début du démarrage de la mission.
Ce chronogramme sera soumis à l’appréciation de l’Unité de gestion du projet et au PNUD/Mali.

Durée et démarrage de la mission:
 
La durée de la mission est de sept (07) semaines de 5 jours ouvrables à partir de la date de signature du contrat y compris le temps de traduction en anglais du rapport final.
L’évaluation devra démarrer le 1er décembre 2014.

Composition de l'équipe:

Une équipe de deux consultants indépendants mèneront l’étude d’évaluation - un chef d'équipe, consultant international  et un  expert national. Les consultants ne doivent  pas avoir participé à la préparation du projet, à la formulation et / ou la mise en œuvre (y compris la rédaction du document de projet) et ne devraient pas avoir un conflit d'intérêt avec les activités relatives au projet.
La  non communication des informations ci-dessus par un candidat sélectionné constituera un motif de résiliation immédiate du contrat sans dédommagement.

Procédure de la soumission:

Les offres techniques et financières  doivent être soumises au PNUD selon la présentation suivante recommandée. Vous devez mettre tous les documents sous format PDF et faire l'upload. Si nous ne recevons pas les documents comme demandé, votre dossier ne sera pas analysé :

  • Une lettre de motivation  et de  disponibilité  à l’aide du modèle fourni par le  PNUD;
  • CV et  notice  personnelle (formulaire P11 à télécharger sur le site du PNUD) indiquant  toute l’expérience passée des projets similaires, ainsi que les coordonnées (email et numéro de téléphone) du Candidat et au moins trois (3) personnes de  références professionnelles;
  • Une brève description de l'approche de travail / proposition technique  donnant  la raison pour laquelle l'individu se  considère le plus approprié pour la mission, et une proposition de méthodologie à appliquer pour  exécuter la mission; (maximum 1 page).
  • Proposition financière qui indique le montant total du contrat et tous les autres  coûts liés aux voyages (tels que billet d'avion, per diem, etc), soutenu par un tableau détaillé  des coûts, selon le formulaire ci-joint à la lettre de motivation.

Si des évaluateurs individuels sont retenus, le consultant principal international assurera le poste chef d'équipe. Il aura la responsabilité globale de la livraison des produits de l'évaluation. Les rôles et responsabilités de l'équipe seront décrits dans chaque contrat.

Les documents seront mis à la disposition des évaluateurs avant le lancement de la mission et, dans la mesure du possible, au format électronique. Tous les autres rapports produits dans le cadre du projet (y compris le Prodoc), les sites Web, les publications, la correspondance, etc. considérés comme pertinents pour l'évaluation pourront leur être communiqués par l'équipe du projet après leur arrivée au siège du Projet à Bamako (Mali).

Si un candidat est employé par une organisation / entreprise / institution, et il / elle attend son employeur de percevoir une taxe de gestion dans le processus de sa libération  en vertu de l’Accord de prêt remboursable (RLA), le soumissionnaire  doit l’indiquer, et intégrer  tous ces coûts dans la proposition financière présentée au PNUD.

Competencies

Compétences Organisationnelles:

  • Intégrité en accord avec les valeurs et les normes éthiques de l’ONU;
  • Fait le plaidoyer pour la vision, la mission, et les buts stratégiques des Nations Unies;
  • Flexibilité et une adaptabilité aux aspects culturels, de genre, de religion, de race, de nationalité et d’âge.

Compétences Fonctionnelles:

  • Développement et efficacité opérationnelle;
  • Capacité d’appuyer l’identification, la formulation, la mise en œuvre des programmes et projets de développement, y compris en contexte instable;
  • Capacité de communication avec les différents partenaires, agences du SNU, ONG, le gouvernement.

Gestion et leadership:

  • Focalisé sur les résultats;
  • Répond de manière constructive aux appréciations;
  • Aborde constamment le travail avec énergie et ponctualité, ainsi qu’avec une attitude positive et constructive;
  • Démontre de solides compétences en communication orale et écrite;
  • Démontre une ouverture au changement et la capacité de gérer des situations complexes; Bonne résistance au stress

Required Skills and Experience

Diplôme:

  • Un diplôme d’Ingénieur  (Bac+ 4) en aménagement des aires protégées/ressources naturelles  avec une bonne connaissance des aires protégées et la faune au Mali, de la politique nationale de protection de l’environnement du Mali, des stratégies nationales de la biodiversité et des aires protégées est un atout majeur.

Compétences

  • Expérience de travail dans des domaines techniques concernés pendant au moins 10 ans;
  • Compétence en gestion adaptative, telle qu’appliquée dans les changements climatiques;
  • Expérience de travail avec le FEM ou les évaluations  FEM;
  • Compréhension manifeste des questions liées au genre et expérience dans l'évaluation de sensibilisation et analyse du genre ;
  • Excellentes aptitudes à la communication;
  • Compétences analytiques démontrables;
  • L'évaluation des projets /  et  les expériences  au sein du système des Nations Unies seront considérées comme un atout.

Langues:

  • Une bonne maîtrise du Français et de l’anglais.

Autre:

  • Disponibilité à se déplacer à l’intérieur du Mali dans les zones concernées par le projet.

Note:

Les deux consultants devront se familiariser en détail avec le projet en prenant connaissance des documents pertinents avant le démarrage de la mission et les voyages de terrain.

Les dossiers de candidature doivent être transmises via le site d'emploi. Pour ce faire, créer un fichier unique sous format PDF incluant tous les documents demandés ci-dessous. Votre offre ne sera pas examinée si un document est manquant.

Les candidatures féminines sont fortement encouragées.