Background

Les Candidats qui avait déjà postulés ne sont pas tenus de postuler à nouveau.

La consolidation de la paix et de la sécurité est un leitmotiv avec lequel les pouvoirs publics au Niger tentent de mettre en place des politiques de gouvernance et de développement durable dans un pays fragilisé par plusieurs années d’instabilité et de menaces multiples et variées. Dans son discours d’investiture, le Président Issoufou Mahamadou a longuement parlé des problèmes de paix et de sécurité mais aussi de leur lien avec les questions de développement et de stabilité. Cette volonté politique est traduite dans le Plan de développement économique et social (PDES 2012-2015) qui comprend entre autres une stratégie de développement et de sécurité des zones sahélo-sahariennes (SDS). Promesse a été faite par le chef de l’Etat de mobiliser toutes les ressources nécessaires à la consolidation de la paix sans laquelle aucun développement ne sera viable au Niger.

Après la rébellion armée du début des années 1994 et son règlement à travers des accords qui ont été signés à Ouagadougou, N’Djamena et Alger, ainsi que le conflit armé des années 2007 à 2009, la paix et la stabilité du pays connaissent des indicateurs encore inquiétants en raison des nouveaux développements dans le septentrion, du désœuvrement continu des populations jeunes et des divers trafics et menaces échappant à tout contrôle suite au retour massif de plus de 263.000 ressortissants de l’Azawak en Libye en 2011. A cela s’ajoute en 2012 la crise malienne avec ses conséquences transfrontalières et ses implications sécuritaires dans les zones de l’Azawak.

La région de Tahoua quant à elle occupe une position charnière entre le nord frontalier avec l’Algérie et l’ouest frontalier avec le Mali. Elle a subi et continue de subir les conséquences des crises malienne, libyenne, ivoirienne, nigériane et même centrafricaine, à l’origine d’une importante population de réfugiés et de retournés avec environ 130.000 venant de la Lybie et de la Cote d’Ivoire et 15.446 du Mali en 2014. La situation complexe dans le nord du Mali, et la significative affluence de personnes retournées de Libye ont conduit le gouvernement à identifier la région de Tahoua comme une zone spécialement sensible mais ne bénéficiant pas d’un appui suffisant de la part du Gouvernement et de ses partenaires internationaux. Compte tenu de l’incertitude concernant les mouvements de populations du nord Mali qui pourraient trouver refuge dans la région de Tahoua, la présence dans la zone d’ex-combattants, et le nombre important de personnes retournées de Libye, le Gouvernement du Niger encourage les interventions de consolidation de la paix dans ces zones et, a identifié dix communes vulnérables dont les communes de Tchintabaraden et de Tassara.

Le projet JPAD

Le Fonds des Nations Unies pour la Consolidation de la Paix (PBF) s’est engagé à soutenir les efforts du Gouvernement du Niger à travers le projet : Jeunes, Paix et Développement dans la région de Tahoua, JPAD, avec un financement de $2 999 650. Le JPAD s’inscrit dans le domaine de concentration n°3 (Gouvernance) du Plan cadre des Nations Unies pour l’assistance au développement (UNDAF). L’objectif global recherché par le projet est de soutenir la consolidation de la paix par la mise en œuvre d’interventions catalytiques et synergiques pour répondre aux besoins des communautés dans la zone de Tahoua et de soutenir leurs efforts de consolidation de la paix. Le projet comporte trois effets spécifiques, à savoir (1) les jeunes à risques contribuent à la consolidation de la paix à travers leur participation à des initiatives socio-économiques citoyennes ; (2) les structures communautaires disposent des capacités et des outils pour promouvoir la paix et prévenir les conflits ; et (3) les structures institutionnelles disposent des capacités techniques et institutionnelles renforcées et d’outils pour promouvoir la culture de la paix.

Le projet JPAD Tahoua est coordonné par le Bureau du Coordinateur Résident du SNU et mis en œuvre conjointement par I’OIM, UNFPA, l’UNICEF et le PNUD, sous l’ancrage institutionnel de la Haute Autorité à la Consolidation de la Paix. Le projet s’articule autour d’une stratégie intervenant à différents niveaux (local, régional, national) et avec différents groupes cibles (individus, groupes de jeunes, organisations locales, organisations régionales) qui permettront la mise en œuvre d’une approche intégrant les aspects économiques, communautaires, sociaux et institutionnels de la consolidation de la paix. La complémentarité, la synergie et la coordination entre les quatre agences du système des Nations Unies, la partie nationale et les groupes cibles sont des facteurs conditionnels du financement PBF mais aussi des facteurs déterminants pour optimiser la mise en œuvre entre les différents niveaux d’intervention, les agences et la partie nationale, et atteindre les résultats escomptés.

Duties and Responsibilities

L’évaluation:

Objectifs de l’évaluation

    • Evaluer globalement les résultats atteints par le projet « Jeunes, Paix et Développement dans la région de Tahoua» ;
    • Evaluer si et dans quelle mesure le projet a eu un effet réel en termes de consolidation de la paix dans les deux communes de façon directe ou à travers des effets catalytiques ;
    • Evaluer la pertinence, l’efficacité, l’efficience et l’effet des actions menées par le projet par rapport aux objectifs visés ainsi que les mécanismes en place pour la pérennisation des résultats ;
    • Evaluer le niveau de satisfaction des différents acteurs clés par rapport au projet lui-même et aux résultats atteints ;
    • Identifier les principaux enseignements à tirer de la mise en œuvre du projet, ainsi que les bonnes pratiques qui pourront être répliquées ;
    • Identifier les facteurs de succès et défis du projet (programmation et gestion du projet) ; sur cette base, formuler des recommandations sur les procédures de planification et mise en œuvre des projets à financer par le mécanisme de consolidation de la paix et le relèvement (PRF) ;
    • Relever les acquis du projet JPAD et faire des recommandations pour leur pérennisation

    Questions relatives à l’évaluation et critères d’évaluation:

    Analyse de la pertinence du projet

    La mission évaluera dans quelle mesure la théorie de changement et l’approche du projet étaient pertinentes. Elle évaluera également dans quelle mesure les objectifs envisagés par le projet lors de sa conception ont répondu aux besoins urgents et de consolidation de la paix des deux communes et du pays, par rapport aux priorités nationales et attentes des communautés bénéficiaires. La cohérence du projet par rapport aux objectifs de développement du domaine de concentration n°3 (Gouvernance, paix et sécurité) du Plan cadre des Nations Unies pour l’assistance au développement (UNDAF), notamment en ce qui concerne la consolidation de la paix, la bonne gouvernance, la sécurité, la promotion du genre, l’inclusion des jeunes dits à risque ainsi que par rapport à la stratégie du Gouvernement et aux activités des autres partenaires impliqués sont également des éléments à apprécier. Une attention particulière sera portée au respect des engagements et principes des Nations Unies en ce qui concerne le renforcement des capacités, la croissance inclusive et la prise en compte de la situation spécifique des femmes, des jeunes et des groupes vulnérables. L’évolution du contexte (politique, économique, social, institutionnel) et ses conséquences sur le déroulement du projet devront également être examinés. La mission vérifiera également le niveau de compatibilité entre la perception des besoins tels que planifiés et la réalité des besoins du point de vue des bénéficiaires visés et l’adéquation de notre réponse par rapport à ces besoins réels.

    Analyse de l’efficience du projet:

    La mission apportera une appréciation sur le coût-efficacité en termes d’équilibre entre les résultats atteints et l’utilisation des ressources humaines et financières du projet. Elle évaluera dans quelle mesure le projet a répondu aux besoins urgents et priorités du Gouvernement en général et des communautés en particulier. Elle évaluera l’exécution du projet par chacune des quatre agences du SNU, les activités menées selon l’approche préconisée, les ressources disponibles et les résultats atteints.

    Analyse de l’efficacité du projet:

    La mission déterminera dans quelle mesure les résultats escomptés ont été atteints Il s’agira, en particulier, d’évaluer si  (1) les jeunes à risques contribuent à la consolidation de la paix à travers leur participation à des initiatives socio-économiques citoyennes ; (2) les structures communautaires disposent des capacités et des outils pour promouvoir la paix et prévenir les conflits et (3) les structures institutionnelles disposent des capacités techniques et institutionnelles renforcées et d’outils pour promouvoir la culture de la paix. Elle évaluera également dans quelle mesure lesdits résultats ont contribué à la réalisation des objectifs de consolidation de la paix fixés par la projet, des objectifs du Gouvernement, des objectifs des agences onusiennes et des attentes des populations en matière de paix et sécurité et de développement d’opportunités économiques et catalytiques.

    Analyse de la durabilité du projet:

    La mission analysera si les résultats du projet sont susceptibles de perdurer. La mission appréciera si les conditions sont réunies, en particulier le degré d’engagement des parties prenantes (Gouvernement, SNU, ONG, bénéficiaires), pour la pérennisation des activités de réinsertion socio-économique pour les jeunes dans le but de trouver des solutions à long terme aux besoins des jeunes gens, des actions de promotion de la paix ainsi que infrastructures communautaires.

    Une attention particulière sera accordée à l'implication des bénéficiaires dans la conception, la réalisation et le suivi des activités en vue d'assurer leur bonne continuité au-delà du projet, ainsi que la prise en compte des leçons tirés et les stratégies envisagées pour assurer la valorisation, la réplication ou l’extension des résultats atteints. De même les effets catalytiques (financiers ou autres) du projet sont à examiner.

    Analyse des thèmes transversaux:

    Au cours de l’évaluation, la mission indiquera dans quelle mesure les groupes marginalisés tels que les femmes et les jeunes gens, ont été pris en compte dans la mise en œuvre du projet dans ses différentes composantes et à toutes les étapes du projet. Elle indiquera également les changements encouragés par le projet en termes d’équité et de respect des droits de l’homme en s’appuyant sur des données ventilées, des rapports de suivi, des lettres d’accords notamment avec les communes, des rapports d’activités et des entretiens avec les bénéficiaires.

    Elaboration des recommandations:

    La mission présentera les principaux enseignements à tirer de la mise en œuvre du projet, ainsi que les bonnes pratiques qui pourront être répliquées et proposera des recommandations ciblées par agence/institution de mise en œuvre et par composante du projet, portant sur la conception, la gestion et la pérennisation des projets de consolidation de la paix prenant en compte la contribution et l’implication des jeunes et des femmes. Des recommandations pour orienter l’élaboration de projets PRF seront également attendues.

    Résultats attendus :

    La mission produira les rapports suivants :

    • Un rapport initial de démarrage/feuille de route comprenant la compréhension détaillée des termes de référence et l’approche méthodologie proposée permettant de conduire l’évaluation ainsi que le plan de travail et le chronogramme détaillés de l’évaluation et des différents livrables. Une version finale de cette feuille de route sera remise, au plus tard, 3 jours après le briefing de démarrage avec le Bureau du coordonnateur Résident, la HACP et les représentants des quatre agences (OIM, UNFPA, UNICEF et PNUD) et avant le début de l’évaluation elle-même ;
    • Un résumé comprenant les grandes lignes des conclusions et toute information utile sera remis la veille du débriefing de fin de la mission d’évaluation, par courrier électronique pour discussion ;
    • Un rapport d’évaluation provisoire sera remis au Bureau du coordonnateur Résident impérativement dans un délai d’une (01) semaine après la fin de la mission par courrier électronique. Il comprendra notamment un résumé de 3 pages maximum et répondra aux termes de référence en soulignant les forces et les faiblesses de la mise en œuvre et la qualité des produits livrés, le coût, la stratégie et la pertinence de l’approche utilisée. Il comportera également une liste de recommandations y compris pour un projet de capitalisation des acquis du projet JPAD, détaillée par (i) faiblesse à résoudre ; (ii) acquis à consolider ; (iii) court, moyen et long termes ; (iv) responsabilité. Ce rapport sera soumis aux partenaires nationaux et régionaux concernés pour commentaires et validation ;

    Un rapport final en version hard accompagné d’une clé contenant les fichiers des textes (Word et PowerPoint) sera remis au Bureau du Coordonnateur Résident. Le rapport tiendra compte des commentaires de la coordination, de la partie nationale (HACP), des quatre agences (OIM, UNFPA, UNICEF et PNUD), des autres PTF, ainsi que des bénéficiaires. Il comportera obligatoirement un résumé, une analyse des conclusions et des recommandations, ainsi qu’une section sur la méthodologie et en annexes, les termes de référence de l’étude, la liste des personnes et structures rencontrées ainsi que les références bibliographiques.

    Livrables et principaux critères de qualité pour chaque document:

    Livrable : Un rapport initial de l’évaluation

    • Cohérence entre les différentes parties

    Contenu :

    • Compréhension des TDRs ;
    • Réponses aux questions d’évaluation ;
    • Sources de données ;
    • Outils de collecte et cibles ;
    • Chronogramme détaillé ;
    • Répartition des responsabilités

    Livrable : Un résumé comprenant les grandes lignes des conclusions

    • Rédaction dans un langage accessible à ceux qui ne sont pas spécialistes de la thématique

    Livrable : Rapport provisoire de l’évaluation

    • Conformité au canevas en annexe;
    • Rédaction dans un langage accessible à ceux qui ne sont pas spécialistes de la thématique;
    • Réalisme et faisabilité des recommandations.

    Livrable : Rapport final d’évaluation

    • Prise en compte des observations pertinentes ;
    • Qualité des outils de dissémination.

    Méthodologie et supervision:

    Cette évaluation sera conduite en conformité avec les principes énoncés  dans le Guide pour l’éthique de l’évaluation du Groupe des Nations Unies pour l’évaluation  et le code de conduite d'UNEG pour l'évaluation dans le système des Nations Unies.

    L’évaluation sera réalisée par un (1) évaluateur national. En plus de l’expertise en évaluation, les domaines thématiques suivants sont requis :

    • Les sciences politiques, sciences sociales, droits de l’homme ou domaines similaires;
    • La prise en compte du genre et des droits humains;
    • collaboration avec les collectivités locales, les organisations de jeunes, les ONG et les OCB.

    La mission, sous l’autorité des Présidents du Comité de Pilotage aura la responsabilité, durant toute la durée de l’évaluation, de proposer et de mettre en œuvre les solutions les plus adéquates pour la réalisation de cette évaluation.

    La mission durera 20 jours ouvrables (elle s’étalera sur environ 45 jours calendaires) et sera réalisée dans les zones d’implantation du projet et à Niamey :

    • 02 jours : Revue documentaire;
    • 02 jours : consultations à Niamey;
    • 09 jours : enquêtes de terrain;
    • 03 jours : rapportage provisoire;
    • 01 jour   : atelier de restitution;
    • 03 jours : rapportage final.

    Avant l’étude :

    • Revue de la documentation relative au projet (document de projet, rapports d’activités de chaque agence, rapports semestriels et annuels, rapport de mission, rapports des différents comités de suivi et de pilotage, etc.) qui sera mise à sa disposition par les agences participantes, le Bureau du Coordonnateur Résident et la HACP. Cette revue documentaire pourra être complétée par des entretiens avec les différentes parties prenantes pour soit clarifier le contenu des documents, soit collecter des données complémentaires utiles pour la suite du processus;
    • Elaboration des approches/outils, de la méthodologie d’enquête et des outils de collecte de données ;  organisation de groupes de discussion (focus groupes dirigés) et des entretiens en veillant à la représentativité des intervenants (autorités communales, bénéficiaires, points focaux agences, animateurs, etc……) ; tout ceci avec l’appui des agences participantes, du Bureau du Coordonnateur Résident et de la HACP pour faciliter la mise en relation et l’organisation des rencontres avec les acteurs sur le terrain ;
    • Elaboration d’un  dossier technique présentant le plan de travail et l’approche méthodologique qui sera utilisée lors de l’évaluation proprement dite.

    Pendant l’étude :

    • Communication au Bureau du coordonnateur Résident et la HACP des propositions de modification éventuelle des approches et prise en compte de leurs commentaires (qui devront être rendus sous 72h après la communication par le consultant) ;
    • Entretiens avec les représentants des quatre agences participantes (OIM, UNFPA, UNICEF et PNUD), la HACP et la coordination du projet ainsi qu’avec les acteurs et bénéficiaires sur le terrain (à Niamey, Tahoua, Tchintabaraden et Tassara). Une liste des personnes ressources à rencontrer sera fournie lors du briefing de démarrage.

    Après l’étude:

    • Présentation d’une version provisoire des résultats de l’évaluation du projet pour commentaires et validation au niveau des partenaires nationaux et régionaux concernés ;
    • Soumission d’un rapport final intégrant les commentaires et contributions des parties prenantes, dont la HACP, les agences participantes, les organisations de la société civile, les partenaires nationaux et les PTF, au plus tard une semaine après réception des commentaires écrits.

     

    Competencies

    Compétences générales:

    • Faire preuve d’engagement à la mission, à la vision et aux valeurs du PNUD;
    • Faire montre d’un esprit de tolérance et adaptation en matière de culture, sexe, religion, race, nationalité et âge.

    Compétences spécifiques:

    • Aptitude à mener des analyses approfondies et à parvenir à des conclusions pertinentes dans le domaine spécifique ;
    • Aptitude à travailler en équipe, à solliciter l’avis des collègues et partenaires et à valoriser leurs idées et leurs compétences ;
    • Capacité de faire preuve de discernement dans les tâches assignées et de travailler sous pression dans le respect des délais ;
    • Excellente capacité en matière de communication et de rédaction de rapports ;
    • Bonne maîtrise de l’outil informatique (Windows, Word, Excel, PowerPoint, Internet.

    Required Skills and Experience

    Formation

    • Maîtrise en sciences politiques, sciences sociales, droits de l’homme ou domaines similaires.

    Expérience

    • Expérience professionnelle dans l’évaluation de projets de développement (minimum 05 évaluations);
    • Expérience professionnelle spécifique en matière de gestion et/ou évaluation des projets de paix et ou sécurité (minimum 03 évaluations);
    • Expérience avérée dans l’analyse et traitement de données qualitatives et quantitatives sensibles au genre et aux droits de l’homme (études, enquêtes, traitement de données …) ;
    • Expérience en matière de collaboration avec les collectivités locales, les organisations de jeunes, les  ONG et les OCB (au moins 2 année d’expérience) ;
    • Bonne connaissance du contexte de paix et sécurité au Niger ;
    • Bonne connaissance du Système des Nations Unies (SNU) au Niger.

    Langues

    • Excellente maitrise du français oral et écrit;
    • La connaissance des langues locales (haoussa, tamashek) serait un atout.

    Critères de sélection des offres

    La sélection sera faite sur la base des critères d’offre technique et offre financière comme suivants :

    Offre technique (100 points) :

    • Diplômes (20 points);
    • Expérience professionnelle dans l’évaluation de projets de développement (minimum 05 évaluations) (20 points) ;
    • Expérience professionnelle spécifique en matière d’évaluation de projet de paix et/ ou sécurité minimum 3 ans) (15 points);
    • Expérience avérée dans l’analyse et traitement de données qualitatives et quantitatives sensibles au genre et aux droits de l’homme (études, enquêtes, traitement de données …) (10 points) ;
    • Expérience en matière de collaboration avec les collectivités locales, les ONG et les OCB au moins 2 expériences) (10 points)
    • Expérience de travail avec le Système des Nations Unies (SNU) au Niger (10 points)
    • Méthodologie de travail (15 points)

    Méthode d’évaluation des offres

    • Seules les candidatures ayant obtenu une note au moins égale à 70 points sur le total des 100 points seront retenues pour une analyse financière ;
    • La méthode d’évaluation qui sera utilisée est celle du meilleur rapport qualité/prix (score combiné). Il sera tenu compte des compétences et de l’expérience du consultant, de sa méthodologie de travail et de sa proposition financière.

    Soumission des offres
    Le consultant devra soumettre un dossier comprenant deux propositions (technique et financière).

    La proposition technique doit contenir:

    • Une copie des diplômes;
    • Un CV détaillé;
    • Une brève description de la méthodologie de travail indiquant les différentes étapes d’atteinte des résultats et le chronogramme (3 pages maximum).
    • Un formulaire P11 des Nations Unies dûment rempli et au moins 3 personnes de référence avec leurs adresses mail (P11 à télécharger ici http://sas.undp.org/documents/P11_Personal_history_form-fr.docx.

    Veuillez scanner tous les documents en un seul fichier sous format PDF à télécharger car le système n'accepte qu'un seul document.

    La proposition financière:

    • Une proposition financière sur la base d’un montant forfaitaire incluant (les honoraires, et autres frais liés à la mission dans la région de Tahoua).
    • Pour permettre une meilleure appréciation du montant forfaitaire proposé, le consultant doit éclater son montant forfaitaire en indiquant clairement les frais prévus pour les honoraires, les frais de voyages et ceux affectés aux indemnités journalières/perdiems.

    NB: Toute candidature ne comportant pas au minimum un CV détaillé et une offre financière se rejetée.

    Modèle de rapport d’évaluation:

    Titre

    • Nom de l’évaluation;
    • Calendrier de l’évaluation et date du rapport;
    • Pays de l’intervention d’évaluation;
    • Nom des consultants;
    • Nom de l’organisation initiant l’évaluation;
    • Remerciements.

    Table des matières

    • Inclure les encadrés, schémas, tableaux et annexes avec les références des pages.
    • Liste des acronymes et abréviations;
    • Résumé analytique (une section indépendante de 3-4 pages y compris les principales conclusions et recommandations);
    • Introduction;
    • Description de I’ intervention;
    • Etendue de l’évaluation et objectifs;
    • Approche et méthodes d’évaluation;
    • Analyse des données.

    Déductions et conclusions

    • Résultats et conclusions globaux (y compris des réponses aux questions principales d’évaluation).

    Recommandations

    • Recommandations globales (y compris les recommandations produites de répondre aux questions principales d’évaluation).

    Enseignement tirés

    • sous-section spécifique y compris sur le genre.

    Annexes du rapport

    • TDR pour l’évaluation;
    • Matrice de conception d’évaluation;
    • Liste des personnes ou groupes interviewés ou consultés et des sites visités;
    • Liste des documents d’aide révises;
    • Cadre des résultats du programme;
    • Tableaux de résumé des déductions.

    Cartographie des interventions prenant en compte les cibles, les zones et les activités.