Background

La crise politico-sécuritaire qu’a connue le Mali depuis le 17 janvier 2012 a bouleversé le pays et plus particulièrement dans sa partie septentrionale du fait de la rébellion armée et du coup d’état militaire, entrainant une occupation des régions de Kidal, Tombouctou et Gao par les djihadistes, les groupes armés.  Les populations de ces 3 régions du Nord sous occupation ont subi de plein fouet depuis fin mars 2012, les conséquences sociopolitiques et économiques de la crise. Certains se sont exilés vers les pays limitrophes et d’autres  ont été des déplacés internes loin de leurs milieux de vie. Les populations déplacées sont actuellement estimées à plus de 198 690 (près de 61 921 000 PDI et 136 772 réfugiés), 423 427 personnes sont retournées dans leurs zones d’origine. Ces catégories énumérées sont principalement  les plus affectées par la crise. Néanmoins, il faut souligner que les populations restées sur place, y compris les communautés hôtes, ont également vu leur vulnérabilité aggravée par la crise. Elles ont perdu leur capital de production et dépendent souvent de l’assistance humanitaire. A ces défis liés au déplacement s’ajoutent d’autres urgences humanitaires telles : la malnutrition. Selon les résultats du cadre harmonisé de novembre 2016,  3 550  000 personnes sont en situation d’insécurité alimentaire.  Les catastrophes humanitaires constituent un autre facteur de crise humanitaire et on estime que 65 000 personnes sont sous menaces d’inondations. L’accès aux services de base telles les écoles et les structures de santé reste un défi important dans les régions du nord surtout suite à la fermeture de la plus part des services administratifs. Le mouvement de personnes concerne essentiellement les femmes et les enfants et certaines ont fait objet de violations flagrantes sous la forme de violences physiques, viols individuels et collectifs.  

Face à ce tableau sombre mettant en danger la survie de plusieurs vies humaines,  la réponse humanitaire s’est organisée rapidement pour  venir au secours de ces populations affectées par la guerre et alléger leurs souffrances. Sous la coordination de OCHA, cette réponse  est articulée autour des secteurs suivants : (1) abri/ biens non alimentaires, (2) eau, hygiène et assainissement, (3) éducation, (4) nutrition, (5) protection, (6) relèvement précoce, (7)santé, (8) sécurité alimentaire.

Dans cette situation d’urgence humanitaire, les hommes et les femmes ont souffert différemment des affres de la guerre et du corollaire de  ses impacts. En effet les femmes et les enfants constituent la grande majorité des personnes déplacées, soufrant le plus de l’absence des services de base et sont les plus exposées aux violences et différents abus.  Leurs besoins spécifiques nécessitent aussi des réponses spécifiques par tous les secteurs.

Pour ce faire il est important de veiller à l’intégration du genre dans la planification des besoins humanitaires liés à la crise mais aussi d’autres catastrophes. La même attention doit être accordée à la mise en œuvre et au suivi de la réponse humanitaire. A cet effet les acteurs humanitaires ont besoin d’avoir des capacités et des outils efficaces pour garantir le mainstreaming du genre dans toutes leurs actions.

C’est pour toutes ces raisons et dans le cadre de la mise en œuvre de la  Stratégie genre du Système des Nations-Unies, qu’il est prévu de recruter un(e) spécialiste en genre au sein de l’Equipe Humanitaire Pays qui sera basé à OCHA afin de prendre en compte le genre et les besoins spécifiques des femmes et des hommes, des filles et des garçons dans les actions de coordinations humanitaires au moment de la planification et dans la réponse.

Duties and Responsibilities

La crise politico-sécuritaire qu’a connue le Mali depuis le 17 janvier 2012 a bouleversé le pays et plus particulièrement dans sa partie septentrionale du fait de la rébellion armée et du coup d’état militaire, entrainant une occupation des régions de Kidal, Tombouctou et Gao par les djihadistes, les groupes armés.  Les populations de ces 3 régions du Nord sous occupation ont subi de plein fouet depuis fin mars 2012, les conséquences sociopolitiques et économiques de la crise. Certains se sont exilés vers les pays limitrophes et d’autres  ont été des déplacés internes loin de leurs milieux de vie. Les populations déplacées sont actuellement estimées à plus de 198 690 (près de 61 921 000 PDI et 136 772 réfugiés), 423 427 personnes sont retournées dans leurs zones d’origine. Ces catégories énumérées sont principalement  les plus affectées par la crise. Néanmoins, il faut souligner que les populations restées sur place, y compris les communautés hôtes, ont également vu leur vulnérabilité aggravée par la crise. Elles ont perdu leur capital de production et dépendent souvent de l’assistance humanitaire. A ces défis liés au déplacement s’ajoutent d’autres urgences humanitaires telles : la malnutrition. Selon les résultats du cadre harmonisé de novembre 2016,  3 550  000 personnes sont en situation d’insécurité alimentaire.  Les catastrophes humanitaires constituent un autre facteur de crise humanitaire et on estime que 65 000 personnes sont sous menaces d’inondations. L’accès aux services de base telles les écoles et les structures de santé reste un défi important dans les régions du nord surtout suite à la fermeture de la plus part des services administratifs. Le mouvement de personnes concerne essentiellement les femmes et les enfants et certaines ont fait objet de violations flagrantes sous la forme de violences physiques, viols individuels et collectifs.  

Face à ce tableau sombre mettant en danger la survie de plusieurs vies humaines,  la réponse humanitaire s’est organisée rapidement pour  venir au secours de ces populations affectées par la guerre et alléger leurs souffrances. Sous la coordination de OCHA, cette réponse  est articulée autour des secteurs suivants : (1) abri/ biens non alimentaires, (2) eau, hygiène et assainissement, (3) éducation, (4) nutrition, (5) protection, (6) relèvement précoce, (7)santé, (8) sécurité alimentaire.

Dans cette situation d’urgence humanitaire, les hommes et les femmes ont souffert différemment des affres de la guerre et du corollaire de  ses impacts. En effet les femmes et les enfants constituent la grande majorité des personnes déplacées, soufrant le plus de l’absence des services de base et sont les plus exposées aux violences et différents abus.  Leurs besoins spécifiques nécessitent aussi des réponses spécifiques par tous les secteurs.

Pour ce faire il est important de veiller à l’intégration du genre dans la planification des besoins humanitaires liés à la crise mais aussi d’autres catastrophes. La même attention doit être accordée à la mise en œuvre et au suivi de la réponse humanitaire. A cet effet les acteurs humanitaires ont besoin d’avoir des capacités et des outils efficaces pour garantir le mainstreaming du genre dans toutes leurs actions.

C’est pour toutes ces raisons et dans le cadre de la mise en œuvre de la  Stratégie genre du Système des Nations-Unies, qu’il est prévu de recruter un(e) spécialiste en genre au sein de l’Equipe Humanitaire Pays qui sera basé à OCHA afin de prendre en compte le genre et les besoins spécifiques des femmes et des hommes, des filles et des garçons dans les actions de coordinations humanitaires au moment de la planification et dans la réponse.

Competencies

  • Etre capable à faire un travail en équipe et être disposé à prendre en compte les contributions apportées par les autres parties prenantes et les intégrer de façon consciente;
  • Justifier d’un sens de discernement et de prise de décision avec tact face aux conflits d'intérêts entre les parties prenantes pour maintenir leur participation active;
  • Faciliter et encourager la circulation de l’information et des idées entre toutes les parties prenantes tout en gardant le tact en présence d’informations sensibles;
  • Disposer des aptitudes à conduire un plaidoyer auprès des responsables es agences afin d’influencer l’intégration du genre dans les réponses humanitaires.

Required Skills and Experience

Formation:

  • Diplôme de maîtrise en Sciences Sociales : Anthropologie, Sociologie, Economie ; Droit, Politiques, Relations Internationale ou d’autres domaines complémentaires.      

Expérience:

  • Avoir au moins 7 ans d’expérience progressive dans la gestion des programmes en matière de genre dans le domaine humanitaire ou de lutte contre les violences à l’égard des femmes, des projets en matière de droits de l’homme dans le contexte d’urgence et qui appuient les institutions étatiques et ONG sur le terrain;
  • Démontrer une sensibilité dans l’intégration de la dimension genre au niveau des programmes;
  • Avoir une grande connaissance du mécanisme de coordination de l’action humanitaire au Mali;
  • Etre familier à travailler avec plusieurs partenaires ou agences;
  • Etre excellent dans la rédaction, la facilitation et la présentation;
  • Avoir l’expertise de travailler avec les agences du Système des Nations Unies;
  • Maitrise de l’outil informatique (Word, Excel, Power Point).

Connaissances linguistiques;

  • Maitrise du français (écrit et parlé) est obligatoire;
  • Une connaissance pratique de l'anglais constitue un avantage.

NB: les candidatures feminines sont fortement encouragées.