Background

Le Cameroun, en ratifiant les conventions internationales et régionale relatives à la promotion et à la protection des droits des femmes a démontré sa volonté d’œuvrer pour l’égalité entre les femmes et les hommes. Ce qui s’est traduit au niveau national par une volonté politique de l’Etat à travers, par exemple, la Constitution de 1972 révisée en 1996 qui garantit l’égalité entre tous les hommes ainsi que la Lettre Circulaire du Chef de l'Etat relative à la préparation du budget de l’Etat instruisant l’intégration du genre dans les politiques, les stratégies, les programmes et les budgets de tous les secteurs depuis 2010. L’adoption officielle de la Politique Nationale Genre par le Gouvernement  en janvier 2015 constitue également une marque forte de cette volonté ainsi que sur le plan opérationnel, de nombreux programmes et projets mis en œuvre.
 
Malheureusement cette volonté politique ne transparaît pas encore dans les interventions de développement. Selon une étude  menée en 2012 par le MINPROFF en collaboration avec l'Institut National des Statistiques (INS), la situation des femmes reste défavorable par rapport à celle des hommes dans tous les domaines, malgré les progrès réalisés en matière de protection et promotion des droits de la femme et de promotion des questions de genre.

Les pratiques discriminatoires auxquelles les femmes font encore face et la faible prise en compte de leurs préoccupations et en général des questions de genre dans les politiques publiques, en particulier dans le processus de planification et de budgétisation des actions de développement les empêchent d’apporter tout leur potentiel au  développement de leur pays, augmentant dans certains cas, le fossé des inégalités entre les hommes et les femmes, les garçons et les filles; les pauvres et les riches ; les personnes handicapées et les personnes valides.

Les impacts négatifs énormes de ces inégalités de genre sur le développement des pays  concernés a été démontré par la Banque mondiale en 2000 et le FMI en 2013 qui a mis en lumière les gains économiques de l'égalité des sexes.

L’évaluation de la mise en oeuvre des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) au Cameroun en 2010  a montré que certains indicateurs des OMD comme celui relatif à la santé, s'est détérioré au cours des dernières années avec un taux de mortalité maternelle accru, passant de 669 à 782 décès  (encore loin de la cible nationale de 350 pour 100.000 naissances vivantes), malgré l'augmentation des dépenses en matière de santé publique. Le pays, ainsi ne serait pas capable d’atteindre les OMD en 2015,  pas même en 2020 date à laquelle le DSCE est censé être évalué. La vision 2035 du Cameroun de devenir un pays émergent risque, de ce fait, n’être qu’un leurre.

La prise en compte effective du genre dans la chaîne de planification, programmation, budgétisation et suivi-évaluation des projets de développement auraient pu accélérer l’atteinte de ces objectifs de développement. En effet, la Planification et Budgétisation Sensibles au Genre (PBSG) reconnaît à leur juste valeur les besoins et contributions différenciés des hommes et des femmes dans le développement d’un pays;  étudie les effets de la répartition des recettes et des dépenses sur les hommes et sur les femmes des différentes couches sociales en rapport avec les besoins pratiques et intérêts stratégiques qui sont pris en compte de manière équitable afin de réduire les inégalités socio- économiques entre ces couches; reconnaît les façons dont les femmes contribuent à l’amélioration de leur société et à l'économie nationale par leur travail non rémunéré dans le secteur productif et leur travail reproduction sociale.
Cette approche a plusieurs avantages, car elle vise à renforcer l’efficacité des choix budgétaires, accroître l’efficacité économique, contribuer au bien-être social, réduire la pauvreté des femmes et des hommes, accroître la transparence et la participation à travers un contrôle citoyen, définir les responsabilités des planificateurs et des gestionnaires dans la réduction des inégalités et des écarts et renforcer le rôle du parlement dans le processus budgétaire.

En 2011 déjà, diverses études sur la budgétisation sensible au genre effectuées par le MINEPAT avec l’appui du PNUD  et le MINEFI en collaboration avec ONUFEMMES   ainsi que l’étude sur l’ « Etat des lieux de la planification et la budgétisation sensibles au genre » réalisée par ONU Femmes en 2014 ont montré que peu ou pas d'efforts ont été faits pour une intégration systématique de l’égalité de genre dans les politiques publiques particulièrement dans la planification, la programmation, la budgétisation, le suivi et l’évaluation des programmes et projets de développement.

En effet, la prise en compte du genre dans les plans et programmes date de 2005 avec les principes de la Déclaration de Paris. Un certain nombre d’actions ont déjà été menées par le Gouvernement dans ce domaine. Entre autres, les orientations du Premier Ministre sur l’intégration du genre dans tous les programmes des ministères, la prise en  compte du genre dans la lettre-circulaire du budget, le renforcement des capacités des responsables en charge de la planification et du budget dans certains ministères et des parlementaires, la  mise à l’ordre du jour du débat sur le genre lors des conférences budgétaires.

Malgré ces efforts, la gendérisation des plans et budgets présente encore de nombreuses faiblesses : Il n’existe pas encore une bonne vision du budget selon le genre-les politiques restent neutres et agrégées et ne satisfont pas toujours les intérêts des hommes et femmes. L’on note également une faible capacité à planifier des programmes et budgets sensibles au genre en raison de l’absence d’outils, la difficulté d’articulation du DSCE au budget et l’absence d’une analyse des CDMT en termes d’égalité de genre dans certains cas.

En outre, les actions sont restées au niveau stratégique c’est à dire des ministères. Au niveau décentralisé la planification et la budgétisation est restée neutre par rapport au genre. Compte tenu de la faiblesse du taux de femmes élues au sein des conseils municipaux (%), de la faible sensibilité des décideurs locaux aux questions de genre et de l’insuffisance des capacités techniques des prestataires en matière d’analyse de genre, les femmes n’ont pas toujours été associées à la définition des priorités de développement de la commune et les Plans Communaux de Développement n’assurent aucune provision spécifique pour la prise en compte des enjeux sexospécifiques. Au niveau des investissements des collectivités territoriales, il convient de souligner également que rares sont les financements alloués aux investissements visant à redresser les inégalités entre les sexes.

De ce qui précède, il ressort que les réformes entreprises ont peu mis l’accent jusqu’ici sur l’intégration de la dimension genre dans la planification et la budgétisation. Il importe, par conséquent, d’accompagner les acteurs nationaux, en particulier ceux en charge des orientations politiques en matière de planification/budgétisation vers l’adoption de la planification sensible au genre, tout en tenant compte des portes d’entrée qu’offre le cycle budgétaire.

C’est dans ce cadre que pour appuyer les efforts entrepris par le Gouvernement, ONU Femmes a inscrit la planification et la budgétisation sensibles au genre comme une thématique prioritaire d’intervention dans son plan stratégique pour la période 2014-2017 et se propose de conduire en partenariat avec le Gouvernement une stratégie PBSG.

A cet effet, l’ONU Femmes en collaboration avec le Groupe de Travail des OSC sur le genre et les politiques publiques au Cameroun (GTOG), dont les objectifs concordent avec ses préoccupations, a opté pour la création d’un pool de spécialistes en planification et budgétisation sensible au genre (PBSG) au Cameroun.

Le GTOG créé en 2013 est un réseau d’une trentaine d’OSC oeuvrant dans la promotion et la protection des droits des femmes et des questions de genre dont l’objectif principal est de contribuer plus efficacement à l’intégration du genre dans l’élaboration, la mise en œuvre, le suivi-évaluation des politiques, stratégies et programmes/projets de développement au Cameroun.

Le Cameroun, en ratifiant les conventions internationales et régionale relatives à la promotion et à la protection des droits des femmes a démontré sa volonté d’œuvrer pour l’égalité entre les femmes et les hommes. Ce qui s’est traduit au niveau national par une volonté politique de l’Etat à travers, par exemple, la Constitution de 1972 révisée en 1996 qui garantit l’égalité entre tous les hommes ainsi que la Lettre Circulaire du Chef de l'Etat relative à la préparation du budget de l’Etat instruisant l’intégration du genre dans les politiques, les stratégies, les programmes et les budgets de tous les secteurs depuis 2010. L’adoption officielle de la Politique Nationale Genre par le Gouvernement  en janvier 2015 constitue également une marque forte de cette volonté ainsi que sur le plan opérationnel, de nombreux programmes et projets mis en œuvre.
 
Malheureusement cette volonté politique ne transparaît pas encore dans les interventions de développement. Selon une étude  menée en 2012 par le MINPROFF en collaboration avec l'Institut National des Statistiques (INS), la situation des femmes reste défavorable par rapport à celle des hommes dans tous les domaines, malgré les progrès réalisés en matière de protection et promotion des droits de la femme et de promotion des questions de genre.

Les pratiques discriminatoires auxquelles les femmes font encore face et la faible prise en compte de leurs préoccupations et en général des questions de genre dans les politiques publiques, en particulier dans le processus de planification et de budgétisation des actions de développement les empêchent d’apporter tout leur potentiel au  développement de leur pays, augmentant dans certains cas, le fossé des inégalités entre les hommes et les femmes, les garçons et les filles; les pauvres et les riches ; les personnes handicapées et les personnes valides.

Les impacts négatifs énormes de ces inégalités de genre sur le développement des pays  concernés a été démontré par la Banque mondiale en 2000 et le FMI en 2013 qui a mis en lumière les gains économiques de l'égalité des sexes.

L’évaluation de la mise en oeuvre des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) au Cameroun en 2010  a montré que certains indicateurs des OMD comme celui relatif à la santé, s'est détérioré au cours des dernières années avec un taux de mortalité maternelle accru, passant de 669 à 782 décès  (encore loin de la cible nationale de 350 pour 100.000 naissances vivantes), malgré l'augmentation des dépenses en matière de santé publique. Le pays, ainsi ne serait pas capable d’atteindre les OMD en 2015,  pas même en 2020 date à laquelle le DSCE est censé être évalué. La vision 2035 du Cameroun de devenir un pays émergent risque, de ce fait, n’être qu’un leurre.

La prise en compte effective du genre dans la chaîne de planification, programmation, budgétisation et suivi-évaluation des projets de développement auraient pu accélérer l’atteinte de ces objectifs de développement. En effet, la Planification et Budgétisation Sensibles au Genre (PBSG) reconnaît à leur juste valeur les besoins et contributions différenciés des hommes et des femmes dans le développement d’un pays;  étudie les effets de la répartition des recettes et des dépenses sur les hommes et sur les femmes des différentes couches sociales en rapport avec les besoins pratiques et intérêts stratégiques qui sont pris en compte de manière équitable afin de réduire les inégalités socio- économiques entre ces couches; reconnaît les façons dont les femmes contribuent à l’amélioration de leur société et à l'économie nationale par leur travail non rémunéré dans le secteur productif et leur travail reproduction sociale.
Cette approche a plusieurs avantages, car elle vise à renforcer l’efficacité des choix budgétaires, accroître l’efficacité économique, contribuer au bien-être social, réduire la pauvreté des femmes et des hommes, accroître la transparence et la participation à travers un contrôle citoyen, définir les responsabilités des planificateurs et des gestionnaires dans la réduction des inégalités et des écarts et renforcer le rôle du parlement dans le processus budgétaire.

En 2011 déjà, diverses études sur la budgétisation sensible au genre effectuées par le MINEPAT avec l’appui du PNUD  et le MINEFI en collaboration avec ONUFEMMES   ainsi que l’étude sur l’ « Etat des lieux de la planification et la budgétisation sensibles au genre » réalisée par ONU Femmes en 2014 ont montré que peu ou pas d'efforts ont été faits pour une intégration systématique de l’égalité de genre dans les politiques publiques particulièrement dans la planification, la programmation, la budgétisation, le suivi et l’évaluation des programmes et projets de développement.

En effet, la prise en compte du genre dans les plans et programmes date de 2005 avec les principes de la Déclaration de Paris. Un certain nombre d’actions ont déjà été menées par le Gouvernement dans ce domaine. Entre autres, les orientations du Premier Ministre sur l’intégration du genre dans tous les programmes des ministères, la prise en  compte du genre dans la lettre-circulaire du budget, le renforcement des capacités des responsables en charge de la planification et du budget dans certains ministères et des parlementaires, la  mise à l’ordre du jour du débat sur le genre lors des conférences budgétaires.

Malgré ces efforts, la gendérisation des plans et budgets présente encore de nombreuses faiblesses : Il n’existe pas encore une bonne vision du budget selon le genre-les politiques restent neutres et agrégées et ne satisfont pas toujours les intérêts des hommes et femmes. L’on note également une faible capacité à planifier des programmes et budgets sensibles au genre en raison de l’absence d’outils, la difficulté d’articulation du DSCE au budget et l’absence d’une analyse des CDMT en termes d’égalité de genre dans certains cas.

En outre, les actions sont restées au niveau stratégique c’est à dire des ministères. Au niveau décentralisé la planification et la budgétisation est restée neutre par rapport au genre. Compte tenu de la faiblesse du taux de femmes élues au sein des conseils municipaux (%), de la faible sensibilité des décideurs locaux aux questions de genre et de l’insuffisance des capacités techniques des prestataires en matière d’analyse de genre, les femmes n’ont pas toujours été associées à la définition des priorités de développement de la commune et les Plans Communaux de Développement n’assurent aucune provision spécifique pour la prise en compte des enjeux sexospécifiques. Au niveau des investissements des collectivités territoriales, il convient de souligner également que rares sont les financements alloués aux investissements visant à redresser les inégalités entre les sexes.

De ce qui précède, il ressort que les réformes entreprises ont peu mis l’accent jusqu’ici sur l’intégration de la dimension genre dans la planification et la budgétisation. Il importe, par conséquent, d’accompagner les acteurs nationaux, en particulier ceux en charge des orientations politiques en matière de planification/budgétisation vers l’adoption de la planification sensible au genre, tout en tenant compte des portes d’entrée qu’offre le cycle budgétaire.

C’est dans ce cadre que pour appuyer les efforts entrepris par le Gouvernement, ONU Femmes a inscrit la planification et la budgétisation sensibles au genre comme une thématique prioritaire d’intervention dans son plan stratégique pour la période 2014-2017 et se propose de conduire en partenariat avec le Gouvernement une stratégie PBSG.

A cet effet, l’ONU Femmes en collaboration avec le Groupe de Travail des OSC sur le genre et les politiques publiques au Cameroun (GTOG), dont les objectifs concordent avec ses préoccupations, a opté pour la création d’un pool de spécialistes en planification et budgétisation sensible au genre (PBSG) au Cameroun.

Le GTOG créé en 2013 est un réseau d’une trentaine d’OSC oeuvrant dans la promotion et la protection des droits des femmes et des questions de genre dont l’objectif principal est de contribuer plus efficacement à l’intégration du genre dans l’élaboration, la mise en œuvre, le suivi-évaluation des politiques, stratégies et programmes/projets de développement au Cameroun.

Duties and Responsibilities

But:

  • Contribuer à la prise en compte effective et efficace de la dimension genre dans la préparation et mise en œuvre des politiques, programmes/projets et budgets de développement au Cameroun.

Objectifs d’apprentissage:

Objectif général

  • Renforcer les capacités des experts nationaux en genre en matière de planification et de budgétisation sensible au genre (PBSG)  en vue de la mise en place d’un pool de spécialistes dans ce domaine.

Objectifs opérationnels:
A la fin de cette session, les participants-tes seront capables de:

  • Définir les concepts liés au genre et l’approche genre et établir le lien entre le genre et le développement;
  • Expliquer les concepts de PSG et BSG;
  • Citer les causes ou les facteurs favorisants, les conséquences des inégalités de genre ;
  • Citer et expliquer les principauxs engagements juridiques de l’Etat camerounais en matière de genre, PSG et BSG ;
  • Identifier les différentes étapes du processus de planification et de budgétisation;
  • Utiliser les outils de planification et de budgétisation selon le genre ;
  • Concevoir des outils planification et de budgétisation selon le genre adaptés à leur milieu de travail;
  • Présenter la démarche de l’analyse et de l’intégration du genre dans le processus de planification et de budgétisation;
  • Développer les capacités nationales en matière de PBSG;
  • Constituer une task force permettant d’influencer les politiques et pratiques de développement national dans une perspective genre.

Contenu Indicatif de la Formation:

Généralités sur le genre, PSG et BSG

  • Définition les concepts liés au genre et l’approche genre;
  • Lien entre le genre et le développement;
  • Définition des concepts de PSG et BSG;
  • Identification des causes ou les facteurs favorisants, les conséquences des inégalités de genre;
  • Présentation des principaux engagements juridiques de l’Etat camerounais en matière de genre, PSG et BSG.

Outils d’analyse genre:

  • Présentation de quelques principaux des outils d’analyse genre et leur expérimentation en matière de planification;
  • Présentation de quelques outils de BSG.

Processus de planification et de budgétisation:

  • Identification des différentes étapes du processus de planification;
  • Identification des différentes étapes du processus de budgétisation.

Intégration du genre dans le processus de planification et budgétisation:

  • Démarche de l’analyse et de l’intégration du genre dans le processus de planification;
  • Démarche de l’analyse et de l’intégration du genre dans le processus budgétisation;
  • Analyse de la PBSG au Cameroun;
  • Expériences d’autres pays et bonnes pratiques.

Mise en place de la task force PBSG et définition d’un plan d’action:

  • Constitution de la task force PBSG;
  • Elaboration du plan d’action de la task force.

Methodes et Stratégies de Formation:

  • Le présent module est conçu selon l’approche par compétences;
  • Pendant toute la durée de la formation, l’approche expérientielle sera privilégiée au travers des techniques d’apprentissage telles que : les questions/réponses, les discussions dirigées, les exposés illustrés, les études de cas, les jeux de rôle, les travaux de groupe avec mise en commun en plénière, le brainstorming, etc.;
  • Les facilitateurs-trices identifieront parmi les différentes techniques de base celles qui sont les plus appropriées compte tenu des objectifs, du temps et du niveau des participants, de leurs attentes, de l’identité et de la qualité des participants. Ceci, afin de permettre à chacun-e de donner le meilleur de lui/elle-même à la formation pour atteindre les résultats escomptés.

Participants-es:

Les participants-es d’un effectif total de 30 personnes réparties, comme indiqué ci-dessous, proviennent des organisations de la société civile, du gouvernement et des organisations du système des Nations Unies et autres PTF:

  • OSC - 18;
  • Gouvernement - 7;
  • SNU et PTF - 5;
  • CTD - 2.

Taches du Consultant:

  • Sous la supervision du Chargé de Programmes responsable du portefeuille « Planification et budgétisation sensibles au genre », les consultants auront pour mandat général de préparer, d’animer et d’évaluer l’atelier de formation envisagé et d’en produire un rapport circonstancié.

Spécifiquement, les consultants devront effectuer les tâches suivantes:

  • Prendre connaissance des TDR de l’activité, de la documentation pertinente sur le genre en rapport avec les lois, le budget et les politiques / programmes / projets nationaux et préparer des supports pédagogiques;
  • Elaborer un programme de l’atelier composé d’un plan de formation et de la consultation en fonction des besoins des participants après concertation avec ONU Femmes;
  • Produire des notes de formation (exposés, études de cas …) en respect du contenu proposé dans les TDR;
  • Animer l’atelier et répondre aux questions des participants;
  • Organiser les groupes de travail et élaborer les TDR de chaque groupe selon le mandat qui leur sont attribués;
  • Appuyer les participants dans l’élaboration d’un plan d’action réaliste et la mise en place d’un pool d’experts en PBSG;
  • Evaluer quotidiennement l’atelier et élaborer un rapport d’évaluation quotidienne et de fin de formation. Apporter des amendements nécessaires à l’atelier en fonction des recommandations des participants;
  • Produire un rapport préliminaire sur la formation au plus tard un mois après l’atelier;
  • Produire le rapport final au plus tard un mois après avoir reçu les commentaires de ONU Femmes;
  • Les consultants bénéficieront de la collaboration de l’ensemble de l’équipe de l’organisation de l’atelier.

Competencies

Valeurs et Principes:

Intégrité:

  • Faire preuve d’intégrité dans la défense et la promotion des valeurs de l’ONU Femmes dans les actions et les décisions, en lien avec le Code Conduite des Nations Unies.

Professionnalisme:

  • Faire preuve  de compétence et d’expertise avérée dans le domaine professionnel.

Sensibilité culturelle/Valorisation de la diversité:

  • Faire montre de son appréciation de la nature multiculturelle de l’organisation et de la diversité culturelle du personnel;
  • Avoir une vue internationale, apprécier les différences de valeurs et apprendre de la diversité culturelle.

Compétences de base:

Ethique et Valeurs:

  • Démonstration/ Sauvegarde de l’Ethique et de l’intégrité.

Connaissance de l’organisation:

  • Démontrer une bonne connaissance de l’organisation et avoir un sens de bon jugement;
  • Développer et renforcer l’équipe / Coaching and Mentorat auto développement, prise d’initiatives et coaching du personnel de l’équipe.

Travail en équipe:

  • Construire et promouvoir des équipes efficaces.

Communiquer l’information et les idées:

  • Faciliter et encourager la communication ouverte au sein de l’équipe, communiquer efficacement.

Auto-gestion et intelligence émotionnelle:

  • Créer des énergies à travers la maitrise de soi.

Gestion des conflits / Négocier et résoudre les désaccords

  • Faire preuve d’une disposition à négocier et résoudre des conflits.

Partage de la connaissance / Apprentissage continue:

  • Partage de la connaissance dans l’organisation et promouvoir une culture de partage de la connaissance.

Compétences Fonctionnelles:

  • Très bonne capacité d’analyse et portée sur les résultats;
  • Approche orientée client dans le travail;
  • Capacité de gérer les relations et de communiquer;
  • Connaissance approfondie des procédures et règles de comptabilité financière;
  • Excellente connaissance et application des technologies informatiques et systèmes de gestion;
  • Capacité à faire des inputs dans les processus de gestion, d’adaptation et de mise en place de nouveaux systèmes.

Required Skills and Experience

Education:

  • Diplôme supérieur en Sciences Sociales, Droit, Genre, Economie, Finances, Publiques, Développement.

Experience:

  • 10 ans d'expérience dont 7 dans l'animation des formations dans le domaine du genre;
  • Bonne connaissance des problématiques EFH avec une forte expérience dans les aspects managériaux du gender mainstreaming y compris le développement de systèmes d’intégration du genre dans les politiques, programmes, projets et budget ;
  • Expérience avérée dans la modération et la facilitation des ateliers et la formation des adultes;
  • Bonne maîtrise des techniques de communication interpersonnelle et de dynamique de groupe.

Durée de la Consultation:

  • La durée de la consultation est de sept (07) jours ouvrables, soit trois (03) jours pour la préparation de l’atelier, deux (02) jours pours l’animation et deux (02) jours pour l’élaboration du rapport. Le niveau d’effort est de 100.000 (cent mille) FCFA/jour conformément à la grille en vigueur pour les consultants nationaux.

Date de Démarrage:

  • Dès recrutement.

Constitution du Dossier et Date Limité de dépot:

  • Les candidat(e)s qualifié(e)s et intéressé(e)s sont prié(e)s de soumettre leurs dossiers au plus tard le 14 Aout 2015 à l’adresse suivante: cameroun.registry@unwomen.org .
  • Les dossiers envoyés en un seul document pdf comprendront :
  • Lettre de motivation;
  • CV;
  • Methodologie incluant le chronogramme.

Language:

  • Excellentes capacités de rédaction en français et bonnes capacités en anglais.