Historique

CONTEXTE

Le mandat d'ONU Femmes sur l'économie des soins

L'Entité des Nations Unies pour l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes (ONU Femmes) est l'agence des Nations Unies chargée d'accélérer les progrès en matière d'égalité des sexes et de répondre aux besoins des femmes dans le monde entier. ONU Femmes soutient les États membres dans la définition et la mise en œuvre de normes pour parvenir à l'égalité des sexes et coordonne les travaux liés à l'égalité des sexes au sein des Nations Unies. Le plan stratégique d'ONU Femmes se concentre sur quatre résultats thématiques : (i) la promotion du leadership féminin, (ii) l'autonomisation économique des femmes, (iii) l'engagement des femmes pour la paix, la sécurité et l'action humanitaire, et (iv) la fin de la violence à l'égard des femmes et des filles. Parallèlement à ces quatre résultats thématiques, pour s'attaquer aux causes profondes de l'inégalité entre les sexes, ONU Femmes, en collaboration avec d'autres acteurs, contribue à sept résultats systémiques, dont : le renforcement des cadres normatifs mondiaux et des lois, politiques et institutions sensibles au genre ; le financement de la promotion de l'égalité entre les sexes ; l'accès équitable des femmes aux services, biens et ressources ; et la production, l'analyse et l'utilisation de statistiques sur le genre, de données et de connaissances ventilées par sexe.

Dans le domaine de l’autonomisation économique des femmes, la nouvelle stratégie pour l’autonomisation économique des femmes (women’s economic empowerment ou WEE) lancée en 2024 contribuera à la réalisation du Plan Stratégique 2022 – 2025 de ONU Femmes, de l’Agenda 2030 des Nations unies sur le développement durable et de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine et dans la réponse des gouvernements pour la réduction des inégalités entre les femmes, les jeunes filles avec les hommes. Cette stratégie identifie trois domaines prioritaires ou accélérateurs de changement : (i) le travail décent, (ii) le rôle des femmes dans l’action climatique et (iii) la transformation des systèmes de soins (économie des soins).

Le concept de travail domestique et des soins non rémunéré (unpaid household and care work, en anglais) est de plus en plus présent dans les foras, en particulier depuis la Covid19. Si son effet est reconnu dans l’amélioration du bien-être des membres des ménages et des communautés entières, ce « travail » n’est toujours pas inclut dans l’évaluation du produit intérieur brut donc dans le système de comptabilité nationale. De ce fait, il est très souvent absent des politiques publiques . 

publiques et des programmes de soutien, y compris de protection sociale, d’emplois et de résilience face aux changements climatiques, entre autres. 

Ce travail inclut aussi bien les soins directs aux enfants, aux personnes âgées, aux personnes vivant avec handicap ou aux malades que les soins indirects comme la cuisine, la recherche de bois ou d’eau, la coordination de la gestion des ménages, les courses, … Dans de nombreux contextes comme au Mali, du fait des normes sociales et du patriarcat, le travail domestique et de soins non rémunéré sont en général dévolues aux femmes et aux filles, tandis que les hommes sont responsables des activités productives.

Malgré les reformes dans la définition des concepts liés au travail, la conception généralement acceptée du « travail » (dans les enquêtes-ménages ou les enquêtes-emploi) rend le travail des soins non rémunéré invisible. Il est donc rarement reconnu comme du « travail » alors que sa contribution au PIB, s’il était valorisé, peut ressortir plus importante que celle des secteurs comme le commerce ou les transports (Women’s economic empowerment in the changing world of work, Rapport du Secrétaire Général des Nations Unies, E/CN.6/2017/3). Le rapport 2019 de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) estimait sur la base des données sur l’utilisation du temps dans 64 pays, que 16,4 milliards d’heures sont consacrées chaque jour aux activités domestiques non rémunérées (soit l’équivalent de 2 milliards de personnes travaillant 8 heures par jour sans être payées). Sur la base du salaire horaire minimum, cela équivaut à 11 000 milliards USD (soit 9% du PIB mondial). Pour l’Afrique, ce travail pourrait équivaloir à 16% du PIB. En Afrique subsaharienne, les femmes consacrent en moyenne 3,5 fois plus de temps que les hommes aux soins non rémunérés et au travail domestique. Selon une étude de l’Observatoire national du dividende démographique, la valeur du temps de travail domestique et de soins non rémunéré a atteint 2 110 milliards de FCFA en 2019 soit environ 22,3% du PIB.

Le travail de soins non rémunéré est essentiel pour des économies et des sociétés dynamiques et durables. Or, la répartition inégale du travail de soins non rémunéré demeure une contrainte dans les contextes où les infrastructures limitées, en particulier dans les zones rurales, et les normes sociales rigides, aggravent les inégalités entre les hommes et les femmes en ce qui concerne le temps consacré au travail domestiques et de soins non rémunéré.

Le travail de soins non rémunéré et la pauvreté de temps qui en découle limitent la participation à la main-d'œuvre, en particulier pour les mères, les femmes et les jeunes filles. Dans le monde, 606 millions de femmes en âge de travailler ont déclaré ne pas pouvoir occuper un emploi en raison du travail de soins non rémunéré, alors que seulement 41 millions d'hommes sont inactifs pour la même raison. Si l'on compare le ratio emploi/population des mères et des pères d'enfants (âgés de 0 à 5 ans) sur le continent africain, on constate que 59,4% des femmes sont employées, contre 81,3% des hommes. Le temps que les femmes consacrent aux tâches domestiques et aux soins est l'une des principales contraintes auxquelles elles sont confrontées pour créer et gérer leur activité génératrice de revenu ou progresser dans une carrière professionnelle en tant qu'employées, ce qui freine leur autonomisation économique. En effet, de nombreuses investigations montrent que, du fait de sa faible reconnaissance, de son ampleur en termes de temps consacré et de sa distribution inéquitable au sein des ménages, le travail domestique et de soins non rémunéré peut contraindre considérablement les efforts de réduction des inégalités de genre s’il n’est pas adressé par les politiques publiques, les reformes au sein des entreprises et autres cadres de développement. A la suite de la Convention sur l’Elimination de toutes les Formes de Discriminations envers les Femmes (CEDEF), les Etats membres de l’Organisation des Nations Unies ont pris de nombreux engagements pour l’égalité de genre et l’autonomisation des femmes, dont certains concernent le travail domestique et de soins rémunéré et non rémunéré. Des conventions de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) comme la Convention n°189 reconnaissent la contribution significative des travailleurs domestiques dans l’économie et établissent des standards pour améliorer leurs conditions de vie. Plusieurs autres conventions adressent la question du travail domestique, de la protection sociale et de la sensibilité aux problèmes que rencontrent les travailleurs avec des responsabilités familiales (Convention n°156). Du fait que l’essentiel de ce travail de soins rémunéré est exercé dans le secteur informel, sa prise en compte dans les politiques publiques constitue un important défi au Mali. 

Le travail domestique et de soins non rémunéré et rémunéré a des liens étroits avec les Objectifs de Développement Durable (ODD), spécifiquement avec les cibles en lien avec la protection sociale, le travail de soins (SDG 5.4), l’éducation (ODD 4), la santé (ODD 3), l’emploi décent (ODD 8) et le financement pour l'égalité entre les sexes. Au-delà, ces liens peuvent être perçus avec l’ensemble des ODD. Reconnaissant que l'autonomisation économique des femmes dépend de la quantité de travail non rémunéré supporté par les femmes, ONU Femmes catalyse les efforts visant à reconnaître, réduire et redistribuer le travail de soins non rémunéré afin de supprimer les obstacles structurels à la participation pleine et égale des femmes dans l’économie. Pour ce faire, ONU Femmes aide à déterminer les points d'entrée stratégiques aux politiques et aux programmes ainsi que les outils nécessaires à la transformation de l'économie des soins afin de promouvoir l'autonomisation économique des femmes et l'égalité des sexes.

Au Mali, ONU Femmes accompagne actuellement le gouvernement dans la mise en place d’un cadre national de suivi des reformes en lien avec le travail de soins non rémunéré et travaille à mobiliser l’ensemble des partenaires pour contribuer à améliorer l’environnement politique, institutionnelle et programmatique relatif à ces questions. Pour plus d’impact dans les interventions et interactions avec les parties prenantes, il importe de disposer d’informations statistiques et d’analyses sur le travail de soin afin de renforcer les activités de plaidoyer, de communication et d’assistance technique pour la formulation de politiques et stratégies plus sensibles aux défis et aux effets du poids du travail domestique non rémunéré sur l’épanouissement des femmes et partant, sur le bien-être des familles et communautés et la réduction durable des inégalités.

Ainsi, ONU Femmes Mali recherche une équipe composée d’un(e) consultant(e) national(e) principal et d’un(e) consultant(e) national(e) assistant(e) pour conduire une étude sur la cartographie de l’offre de soins (hors les soins de santé) et une analyse de l’effet du travail domestique et de soins non rémunéré sur l’autonomisation économique des femmes.

 

Devoirs et responsabilités

DESCRIPTION DES TACHES / LIVRABLES ET DUREE DE LA MISSION

Les consultant(e)s seront sous la responsabilité de la Représentante Résidente d’ONU Femmes et sous la supervision générale du Représentant résident adjoint et sous la supervision technique de l’Economiste national du Bureau ONU Femmes Mali, point focal.

Description des tâches

Les consultant(e)s fourniront les services suivants :

  1. Sur la base des données et rapports existants, d’interview avec des acteurs pertinent, un rapport sur la cartographie des services de soins (hors soins de santé) et les opportunités de création d’emplois dans le secteur du travail domestique et de soins rémunéré au Mali. L’étude comprendra, sans s’y limiter :
  • Une analyse de l’environnement politique, institutionnel et règlementaire relatif au secteur du travail des soins rémunéré dans les différents secteurs de développement ;
  • Une analyse / cartographie sommaire de l’offre et types de services de soins (entreprises privées, services publics, organisations non gouvernementales et individus) aux ménages, aux personnes, y compris aux personnes en situation de vulnérabilité (déplacés / réfugiés, personnes vivant avec handicap). Une analyse spécifique sera faite sur les soins aux enfants de moins de 5 ans.
  • Une analyse de l’état d’adhésion du Mali aux conventions du BIT relatives au travail domestique et de soins, avec un accent sur les insuffisances dans la mise en œuvre des conventions signées par le pays ;
  • Une analyse du potentiel de création d’emplois dans le secteur des soins (types, catégories de populations cibles, bénéficiaires, …) ;
  • des recommandations visant la promotion de l’emploi et la protection des travailleurs du secteur du travail domestique et des soins.
  1. Un rapport analytique sur les effets du travail domestique et de soins non rémunéré sur l’autonomisation économique des femmes au Mali, incluant sans s’y limiter :
  • Sur la base des données d’enquêtes ménages les plus récentes, une analyse différenciée de la contribution des hommes et des femmes au travail domestique et de soins non rémunéré (en temps et valorisée, urbain – rural et suivant le cycle de vie éventuellement), utilisant une méthodologie reconnue efficace.
  • Une analyse des effets de la participation au travail domestique et de soins non rémunérés sur la participation des femmes au marché du travail, le type d’activité économique et le niveau de revenu ;
  • Une évaluation, sur la base d’une analyse statistique (bivariée ou multivariée ou toute autre méthodologie robuste), des effets du travail domestique et de soins non rémunérés sur la scolarisation des filles (retard, absentéisme, performances ou autres variables pertinentes). Cette analyse pourra utiliser les bases de données disponibles, aucune enquête ne sera conduite dans le cadre de cette étude ;
  • Une analyse des points d’entrée possibles pour une meilleure intégration des solutions en lien avec le travail de soins non rémunéré dans les plans de développement au niveau national, régional et local ;
  • Sur la base des résultats des analyses, des recommandations de politiques publiques pour la reconnaissance, la réduction et la distribution équitable du travail domestique et de soins non rémunérés.
  1. Un plan d’actions opérationnelles et de reformes à court et moyen terme sur la base des recommandations des deux (2) rapports pour opérationnaliser les 5 R (recognition, réduction, redistribution, reward and représente) dans le contexte du Mali. Ce plan devra être élaboré en tenant compte du processus en cours au niveau de l’Observatoire national du Dividende démographique relativement à la mise en place d’un Comité national sur le travail de soins non rémunéré.

Le(s) consultant(e)s sont invité(e)s à intégrer dans les outils d’analyse qu’ils utiliseront, l’outil d’évaluation des politiques publiques en matière de soins développé par OXFAM et téléchargeable via le lien suivant : https://policy-practice.oxfam.org/resources/care-policy-scorecard-a-tool-for-assessing-country-progress-towards-an-enabling-621287/

Livrables

Le travail devrait commencer le 02 septembre 2024 et se terminer au plus tard le 31 décembre 2024. Les consultant(e)s travailleront pendant 45 jours œuvrés sur cette période.

Livrable

Délai de soumission

Paiement

Livrable 1 : Rapport de conception initial (note de cadrage) de chacun des 2 rapports attendus, incluant :

  1. l’approche et les outils méthodologique ;
  2. une liste de documents de référence,
  3. une liste de personnes et structures à consulter,
  4. les bases de données et les types de données à utiliser,
  5. un plan de rédaction
  6. un chronogramme de réalisation

10 jours ouvrés après la signature du contrat

30 %

Livrable 2 : le livrable 2 est composée :

  1. du rapport provisoire de l’étude sur la cartographie des services de soins (hors soins de santé) et les opportunités de création d’emplois dans le secteur du travail domestique et de soins rémunéré au Mali
  2. du rapport provisoire de l’étude analytique sur les effets du travail domestique et de soins non rémunéré sur l’autonomisation économique des femmes au Mali
  3. d’une proposition de plan d’actions et de reformes à court et moyen terme sur la base des recommandations des deux (2) rapports pour opérationnaliser les 5 R (recognition, reduction, redistribution, reward and represent) dans le contexte du Mali
  4. du rapport de l’atelier de validation technique

30 jours ouvrés après la signature du contrat

40%

Livrable 3 : Paquet composé des rapports finaux et du plan d’actions et de reformes sur le travail domestique et de soins rémunéré et non rémunéré

15 jours ouvrés après la tenue de l’atelier de validation technique des rapports et du plan d’actions

30 %

MODE DE PAIEMENT

Le paiement des services sera effectué à la livraison de chaque livrable indiqué dans le tableau ci-dessus, sous réserve de la satisfaction et de l'approbation d'ONU Femmes conformément au calendrier ci-dessous. Le paiement final doit être accompagné de l'évaluation des performances du consultant ainsi que du certificat de paiement (COP) pour que le paiement final puisse être effectué.

Paiement

Produit / Livrable

Conditions de paiement

1ère tranche

Rapport de conception initial

30% du montant du contrat total

2ème tranche

Rapports provisoires des études et proposition de plans d’actions et de reformes sur le travail domestique et de soins non rémunéré et rémunéré

40% du montant du contrat

3ème tranche

Rapports finaux et plan d’actions et de reformes sur le travail domestique et de soins non rémunéré et rémunéré

30%

ASSURANCE ET COUVERTURE MEDICALE

Le contrat SSA prévoit l'inclusion de tous les coûts (tout compris) ; l'Organisation n'assumera aucun coût ou avantage en plus de la rémunération des services.  Par conséquent, il incombe au(x) consultant(e)s de souscrire une assurance médicale pour la durée du contrat et il est recommandé qu'elle comprenne une couverture médicale pour les maladies 

 

Compétences

VALEURS FONDAMENTALES :

  • Respect de la diversité : Faire preuve de sensibilité culturelle et valoriser la diversité, apprécier les différences de valeurs et apprendre de la diversité culturelle ;
  • Intégrité : Faire preuve de cohérence en défendant et en promouvant les valeurs des Nations unies dans ses actions et ses activités, promouvoir les valeurs des Nations unies dans leurs actions et leurs décisions, conformément au code de conduite des Nations unies ;
  • Professionnalisme : Faire preuve de compétence professionnelle et d'une connaissance approfondie des domaines de travail substantifs pertinents de travail, y compris une solide expertise technique en matière de questions liées à l'égalité des sexes.

COMPETENCES DE BASE :

  • Sensibilité aux questions d'égalité entre les hommes et les femmes ;
  • Responsabilité ;
  • Résolution créative des problèmes ;
  • Communication efficace ;
  • Collaboration inclusive ;
  • Engagement des parties prenantes ;
  • Donner l'exemple.

Pour plus d'informations sur les valeurs fondamentales et les compétences d'ONU Femmes, veuillez consulter le lien suivant :  https://www.unwomen.org/en/about-us/employment/application-process#_Values 

 COMPETENCES FONCTIONNELLES: 

  • Engagement fort et bonne compréhension des questions liées à l'égalité des sexes et à l'autonomisation économique des femmes ;
  • Solides compétences interpersonnelles ;
  • Solides compétences organisationnelles ;
  • Solides compétences en matière de recherche et de communication ;
  • Une bonne maîtrise de MS Office et des outils de visualisation de données est un atout.
  • Capacité à établir des priorités et à travailler sous pression avec des collègues à tous les niveaux ;
  • Connaissances des outils méthodologiques et de modélisation relativement à l’emploi et à l’utilisation du temps ;
  • Connaissance des instruments relatifs aux droits humains des femmes (internationaux et nationaux).
  • Travailler en équipe : Démontrer sa capacité à travailler dans un environnement multiculturel et multiethnique et à entretenir des relations de travail efficace avec des personnes de différentes origines, d'origines nationales et culturelles différentes ;
  • Communiquer et partager l'information : Faciliter et encourager une communication ouverte et s'efforcer de communication efficace ;
  • Gestion de soi et intelligence émotionnelle : Rester calme et positif même dans les moments difficiles, gérer les situations avec diplomatie et tact, et avoir un comportement cohérent envers les autres ;
  • Gestion des conflits : Faire émerger les conflits et les traiter en reconnaissant de manière proactive les différents sentiments et points de vue et en orientant l'énergie vers une solution mutuellement acceptable ;
  • Apprentissage continu et partage des connaissances : Encourager l'apprentissage et le partage des connaissances.

Qualifications et expériences requises

EDUCATION AND CERTIFICATION:

  • Master (Bac+5) en sciences sociales, études de genre, statistiques, politique publique ou autre domaine connexe.

EXPERIENCE:

  • Au moins 8 ans d'expérience professionnelle pour le consultant principal et au moins 5 années pour le consultant assistant dans la pratique de gestion des questions de genre ou de recherche dans le domaine de l’égalité des sexes et de l’autonomisation économique des femmes.
  • Expérience dans la collecte, le traitement et l’analyse des données de genre, et la rédaction de rapports sur la situation de genre ou sensibles au genre ;
  • Excellente connaissance de la planification sensible au genre et de la gestion axée sur les résultats ;
  • Expériences avérées dans la conduite d’études ou d’investigations similaires
  • Connaissance des instruments relatifs aux droits humains des femmes (internationaux et nationaux).

LANGUAGES:

La maîtrise du français écrit et oral est requise. La connaissance de l’anglais est un atout. 

V. COMMENT POSTULER: