Historique

L’entité des Nations Unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, ONU Femmes, apporte son appui aux institutions nationales, au gouvernement et à la société civile, pour la mise en œuvre de programmes visant la promotion de l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes.

 

Le bureau d’ONU Femmes au Maroc met en œuvre, avec l’appui de l’Union Européenne (UE) et de l’Agence Française de Développement (AFD), un programme commun, aligné sur les priorités nationales du Maroc, dont l’objectif est de renforcer la mise en œuvre de la Budgétisation Sensible au Genre (BSG).

 

Dans une perspective d’amélioration de l’impact de ses actions, ONU Femmes lance un appel à consultation pour mener l’évaluation finale de ce programme qui a débuté en juillet 2019 et est en cours de finalisation (clôture du financement UE en novembre 2024, clôture du financement AFD en décembre 2024). Cette évaluation a pour objectif principal d’analyser le programme et ses premiers résultats afin d’améliorer la conception et la mise en œuvre des interventions futures d’ONU Femmes et de ses partenaires, l’Union Européenne, l’Agence Française de Développement et le Ministère de l’Economie et des Finances, en matière de BSG.

 

Ainsi, ONU Femmes fait appel à un.e consultant.e ayant une expérience confirmée dans le domaine de l’évaluation sensible au genre pour conduire l’évaluation finale du programme. L’évaluation finale du programme devra analyser la stratégie, les actions et les résultats du programme. En s’appuyant sur des éléments factuels crédibles et fiables, l’évaluation mettra l’accent sur les leçons tirées et enseignements, et traduira les conclusions en recommandations opérationnelles pour servir les programmes à venir et aider à la prise de décision.

 

Devoirs et responsabilités

Le programme vise à renforcer l’institutionnalisation de la BSG au Maroc afin de promouvoir la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation des politiques publiques sensibles au genre contribuant efficacement à la réduction des inégalités femmes-hommes. Il est mis en œuvre en partenariat avec le Centre d’Excellence pour la Budgétisation Sensible au Genre (CE-BSG), créé depuis 2013 au sein de Ministère de l’Economie et des Finances (MEF). Il se base sur la théorie du changement suivante : (i) Si le CE-BSG est doté d'un plan d'actions détaillé et partagé adressant les principaux points d'optimisation de la mise en place de la BSG au Maroc ; Si (ii) le CE-BSG dispose des capacités techniques requises pour la mise en place de son plan d'actions détaillé visant le renforcement de la BSG au Maroc ;Si (iii) le CE-BSG est accompagné dans le développement de sa communication et ses échanges, et le rayonnement de la BSG tant à l'échelle internationale et nationale ; Et si (iv) les programmes intégrant le genre issus du Projet de Performance des départements ministériels ciblés  sont mis en œuvre au niveau central et territorial,  Alors (v) les programmes publics présentés par les Départements Ministériels dans le cadre de la Loi de Finances, sont définis, mis en œuvre, suivis et évalués selon les principes de la BSG.

 

La gouvernance du programme est composée d’un comité de pilotage et d’un comité de suivi :

Le comité de pilotage du partenariat CE-BSG, ONU Femmes, AFD, UE est présidé par le Directeur du Budget au Ministère de l’Economie et des Finances ou son représentant, par la Représentante d’ONU Femmes au Maroc , par la Directrice de l’Agence Française de Développement au Maroc, et parle Directeur de la Coopération Internationale de la Délégation de l’Union européenne (UE).

 

Le comité de suivi est constitué des représentants de l’équipe chargé de la mise en oeuvre, suivi et coordination du projet au sein du Ministère de l’Economie et des Finances (incluant le CE-BSG et des représentants des directions impliquées), d’ONU Femmes, de l’Agence Française de Développement et de l’Union européenne.

 

Objectif de développement : Les programmes publics présentés par les Départements Ministériels dans le cadre de la Loi de Finances sont définis selon les principes de la BSG, suivis, évalués et réajustés annuellement
Résultats intermédiaires attendus:

Le CE-BSG est doté d'un plan d'actions détaillé et partagé entre les différents acteurs de la BSG au Maroc et adressant les principaux points d'optimisation de la mise en place de la BSG au Maroc
Le CE-BSG est accompagné dans la définition et mise en place de son plan d'actions détaillé pour le renforcement de la mise en place de la BSG au Maroc
Le CE-BSG est accompagné dans le rayonnement de la BSG à l'échelle internationale et nationale
Les programmes intégrant le genre issus du Projet de Performance des départements ministériels ciblés sont mis en œuvre au niveau central et territorial

 

Budget total : 2,800 000 € (UE : 1 200 000€ ;  AFD : 1 600 000€)
Donateurs : Union européenne, Agence Française de Développement
Période de mise en œuvre : 2019 - 2024
Principaux partenaires de mise en œuvre :

Le Ministère de l’Economie et des Finances (Centre d’Excellence pour la Budgétisation Sensible au Genre – CE-BSG)

Portée géographique : Rabat

 

But et utilisation de l’évaluation finale :

L’évaluation finale a pour objectifs :

Évaluer la pertinence du programme au niveau national et à l'alignement sur les conventions et accords internationaux (CEDAW, Beijing plateforme, ODD) ;
Évaluer l'efficacité et l'efficience organisationnelle mise en place pour le développement et le suivi du programme ;
ÉEvaluer la cohérence de la théorie de changement du programme et son cadre logique ;
Évaluer la durabilité de l'intervention en vue d'atteindre l’effectivité de l’égalité entre les hommes et les femmes en Maroc ;
Analyser comment l'approche fondée sur les droits humains et les principes d'égalité des sexes sont intégrés dans la mise en œuvre du programme et la mesure dans laquelle le programme contribue à apporter des changements transformateurs en matière d'égalité entre les hommes et les femmes, notamment auprès des populations les plus vulnérables ;
Identifier et valider les leçons apprises, les bonnes pratiques, les exemples et les innovations des efforts qui soutiennent l'égalité des sexes et les droits humains;
Fournir des recommandations applicables pour orienter les futures interventions dans le domaine de la gouvernance sensible au genre.
Fournir des recommandations de capitalisation sur les résultats du programme et des pistes d’intervention (notamment recueillis auprès des partenaires de mise en œuvre).

 

L’évaluation finale du programme devra analyser la stratégie, les actions et les résultats du programme. En s’appuyant sur des éléments factuels crédibles et fiables, l’évaluation mettra l’accent sur les leçons tirées et enseignements, et traduira les conclusions en recommandations opérationnelles pour servir les programmes à venir et aider à la prise de décision.

Les principaux utilisateurs de cette évaluation sont les donateurs (UE & AFD), ONU Femmes et les partenaires de mise en œuvre, notamment le Centre d’Excellence pour la Budgétisation sensible au Genre. Ils définiront et mettront en œuvre un plan de réponse aux recommandations opérationnelles identifiées.

 

Objectifs, critères d’évaluation et questions clefs :

Le programme sera évalué selon les critères d’évaluation du Comité d'’aide au développement (CAD) de l'’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) suivants : la Pertinence ; la Cohérence, l’Efficacité, l’Efficience ; la Durabilité et l’Impact mais aussi ; l’égalité de genre et inclusion.  Les résultats de cette évaluation alimenteront le processus d’intégration de l’approche genre dans la gouvernance.

 

Critères et questions d’évaluation

Les questions ci-après donnent une indication des informations clefs à obtenir. Celles-ci seront développées et définitivement établies durant la phase de lancement (inception phase) de l’évaluation en concertation avec l’équipe de gestion de programme et la chargée de suivi et évaluation d’ONU Femmes.

Pertinence

Dans quelle mesure le programme est-il aligné sur les besoins et les priorités sociales et économiques des groupes cibles, notamment les plus vulnérables ?
Dans quelle mesure le programme est-il aligné avec les cadres normatifs internationaux (CEDAW, Plateforme Beijing) ? et les cadres normatifs nationaux (constitution) et les priorités stratégiques nationales ?
Dans quelle mesure le programme a-t-il été développé et mis en œuvre selon les approches genre et droits humains ?

 

 

Efficacité

Le projet tel qu’il a été conçu et mis en œuvre a-t-il adopté une approche stratégique et efficace pour promouvoir l’intégration de l’égalité entre les sexes dans les politiques publiques ? Dans quelle mesure le programme a-t-il contribué à répondre aux besoins identifiés dans la phase de conception ? Et comment ?
Dans quelle mesure le programme a-t-il produit des changements positifs et durable, prévus ou imprévus, dans les attitudes et les pratiques des parties prenantes en matière de prise en compte du genre dans leurs pratiques ?
Est-ce que le programme a un effet catalyseur ? Comment ? Pourquoi ? Donner des exemples.
Les indicateurs du suivi et d’évaluation sont-ils pertinents et adaptés aussi bien au contexte de mise en œuvre qu’aux exigences du document du programme, selon une approche de gestion axée sur les résultats ?
Quelles menaces, quels risques et autres difficultés ont émergé pendant l’exécution ? Dans quelle mesure ont-ils entravé l’atteinte des produits et des résultats attendus ? Quelles sont les mesures prises pour les surmonter ?

 

Efficience

Dans quelle mesure le modèle de gestion du programme (les ressources financières, humaines et techniques, la structure de coordination, la communication et l’échange d’informations, etc.) ainsi que sa gouvernance dont le comité de pilotage, ont-t-il été efficients par rapport aux produits et effets obtenus et ont soutenu la mise en œuvre et le suivi du programme ?
Dans quelle mesure la structuration de l’appui financier de l’Union européenne et de l’AFD en un seul programme et avec un seul plan de travail, cadre logique consolidé a-t-elle contribué à l’efficience du programme ?
Dans quelle mesure le programme a-t-il contribué à l’atteinte des indicateurs des matrices de l’appui budgétaire de l’AFD et les objectifs d’appui technique de l’UE ?
Dans quelle mesure ce programme a-t-il été développé, mis en œuvre, et suivi de manière participative incluant les acteurs concernés ?
Les résultats sont-ils à la hauteur des moyens humains et financiers investis dans le programme ?
Quel(s) type(s) d’obstacles (administratifs, financiers et organisationnels), le programme a-t-il rencontré et dans quelle mesure cela a-t-il affecté son efficacité ?Est-ce qu’une stratégie différente du programme, autre que celle utilisée, aurait mieux répondu aux besoins, aux priorités et au contexte ? Et pourquoi ?

 

 

Durabilité

Quel est le degré de viabilité et quels résultats du programme à moyen et long terme et quelles mesures ont été identifiées et adoptées pour assurer son autonomie au-delà de sa date de clôture par les organes de décision et les partenaires d’exécution ?
Dans quelle mesure ce programme a-t-il permis de créer une synergie avec les autres programmes ou programmes appuyés par les partenaires techniques et financiers ou d’autres partenaires, notamment les programmes ou projets sectoriels ; les programmes ou projets sur la gestion des finances publiques ; les autres programmes sur l’égalité ?
Quelles mesures pourraient être développées et mises en œuvre par les partenaires par la suite pour capitaliser sur les résultats du programme et renforcer sa durabilité ?

 

Egalité de genre :

Comment le programme a-t-il intégré l'analyse de genre dans sa conception ?
Les objectifs du programme sont-ils alignés avec les objectifs de l'égalité de genre ?
Dans quelle mesure le programme a-t-il contribué à des changements transformateurs en matière d’égalité entre les hommes et les femmes ?
Le programme a-t-il influencé les politiques publiques ou les pratiques institutionnelles en faveur de l'égalité de genre ?

 

Inclusivité :

Dans quelle mesure a-t-il intégré et mis en œuvre les principes de l’approche « Leave No One Behind », en accordant une attention particulière aux besoins des femmes en situation de handicap ?
Le programme a-t-il contribué à des changements dans les politiques publiques ou les pratiques institutionnelles favorisant l’inclusion.

 

Champ d’application de l’évaluation :

 

Le moment : Cette évaluation sera réalisée durant le dernier trimestre de mise en œuvre du programme (septembre – décembre 2024),
Le calendrier : L’évaluation finale couvrira toute la durée du programme et l’ensemble des activités prévues du programme (conventions UE et AFD).
La couverture géographique : Au niveau central (Rabat)
Le champ thématique : Budgétisation sensible au genre
Le champ programmatique : Gouvernance et participation politique
Utilisateurs.rices et utilisation de l’évaluation : Les résultats de cette évaluation pourront être utilisés par les différentes parties prenantes (ONU femmes, partenaires techniques et financiers et partenaires de mise en œuvre) poursuivre le renforcement de la mise en œuvre de la BSG au Maroc.

 

Processus et méthodes d’évaluation :

 

      i.        Approche Méthodologique :

Cette évaluation devra utiliser une approche de méthode mixte intégrant des approches essentiellement quantitatives et qualitatives de la théorie et de la collecte, de l’analyse et de l’interprétation des données collectées et qui s’alignera avec la matrice finale des questions (complétée en concertation avec le groupe de référence).

 

La recherche approfondie inclura la planification, l’analyse documentaire, l’organisation des entretiens individuels et des groupes de discussion (focus groupes) avec les parties prenantes ainsi que tout autre outil quantitatif et/ou qualitatif qui s’avérerait utile pour recueillir des données pertinentes. Elle intégrera également toute technique ou outil de communication (capsules didactiques, podcasts, témoignages des femmes bénéficiaires…), étude de cas permettant d’obtenir des résultats concrets de cette évaluation.

 

Les entretiens auront lieu à Rabat et à distance selon les modalités déterminées par le comité de gestion de l’évaluation

La méthodologie devra également assurer l’intégration de l’approche droits humains et de l’approche genre, et ce dans les différentes étapes de l’évaluation (méthodologie, collecte et analyse des données, etc.). Elle devra également assurer la participation et l’inclusion des parties prenantes et de l’ensemble des partenaires de mise en œuvre.  L’évaluation sera conduite en conformité avec le Code de Conduite Ethique du Groupe d’Evaluation des Nations Unies (UNEG) (voir annexe).

 

L’analyse documentaire devra couvrir l’ensemble des documents produits dans le cadre du programme, les textes législatifs et/ou réglementaires en lien avec le champ d’intervention du programme, les contenus audiovisuels produits dans le cadre du programme, ainsi que tout autre document contenant des informations pertinentes.

 

Les parties prenantes devront être incluses dans la collecte des données. Dans ce cadre, le/la consultant.e devra réaliser au moins des entretiens individuels avec les partenaires de mise en œuvre (y compris les expert.e.s ayant accompagné la mise en œuvre du programme), ainsi que des focus groups avec les bénéficiaires ayant participé aux activités de renforcement des capacités.

 

La méthodologie devra être décrite en détail dans le rapport de démarrage (méthodologie, matrice d’évaluation, une cartographie des parties prenantes, et le plan de travail), et dans le rapport final de l'évaluation. Les instruments utilisés pour la collecte et l'analyse des données doivent être inclus dans le rapport de démarrage.

 

     ii.        Résultats attendus :

Il est attendu que la/le consultant.e produise les documents suivants :

Un rapport de démarrage (Inception Report) —Note méthodologique détaillant le processus de mise en œuvre de la prestation, l’échéancier, les mesures d’accompagnement requises par le Comité de gestion, ainsi que le rapport de la mission de terrain. Ce rapport devra inclure l’approche méthodologique, la stratégie d’échantillonnage, la carte des acteurs, la matrice d’évaluation, le plan de travail, et tous les instruments de collecte des données ;
Un rapport provisoire;
Un rapport final d’évaluation, intégrant les bonnes pratiques, les leçons apprises et les recommandations en matière de conduite de programme de renforcement de la BSG ;
Une synthèse de cinq pages du rapport d’évaluation ;
Une présentation PowerPoint du rapport final de l’évaluation.

 

Informations disponibles :

1.Documents de programme :

Plans de travail consolidés annuels ;
Comptes rendus des comités de suivi et de pilotage ;
Rapports narratifs annuels au donateur ;
Etudes et outils méthodologiques réalisés ;
Supports de communication développés ;
Rapports de formations ;

-Rapports de missions ;

-Rapports financiers.

 

2.Rapports d’experts :

Lignes directrices de l’évaluation des résultats ;
Normes et standards d’évaluation de l’UNEG ;
Code de conduite pour évaluateurs UNEG ;
Lignes directrices de l’éthique pour les évaluateurs UNEG ;
Les documents des normes et standards d’évaluation de l’UNEG.

 

Les documents mentionnés ci-dessus doivent être mis à la disposition de l’évaluateur/trice avant ses missions et, dans la mesure du possible, sous format électronique.

 

    iii.        Calendrier des activités :

La durée de la consultation est estimée à 50 jours ouvrables, à partir de la date du début de la mission.

 

    iv.        Livrables attendus :

L’évaluation se déroulera selon les trois phases décrites ci-dessous :

 

Phase 1 : Planification de l’évaluation

 

Organisation d’une réunion préparatoire avec le Comité de gestion de l’évaluation afin d’informer le/la consultant.e des principes de l’évaluation suivis par ONU Femmes et des attentes vis-à-vis de sa mission ;

-              Organisation des premiers entretiens avec les parties prenantes clefs ;

-              Préparation de la mission et élaboration d’un plan et d’un calendrier d’exécution ;

-              Préparation des critères d’évaluation et élaboration de la grille d’évaluation, en concertation avec le Comité de gestion de l’évaluation ;

-              Première analyse documentaire ;

-              Elaboration du rapport de démarrage, qui intégrera la note méthodologique détaillée et adaptée en fonction des résultats de la première analyse documentaire et des premiers entretiens. Ce rapport devra décliner le processus de mise en œuvre de l’évaluation et inclure la matrice d’évaluation détaillée, l’analyse des parties prenantes, la théorie du changement, les méthodes et les instruments de collecte et d’analyse des données ainsi qu’un plan de travail/échéancier, en concertation avec le Groupe de référence et le Comité de gestion de l’évaluation.

Livrable 1 : Rapport de démarrage (Inception Report)

 

Phase 2 : Collecte, revue documentaire et analyse des données

-              Révision de l’ensemble des documents fournis relatifs à la consultation ;

-              Organisation des entretiens individuels et des focus groups avec les parties prenantes ;

-              Préparation du rapport provisoire d’évaluation ;

-              Facilitation d’un atelier de partage des résultats préliminaires de l’évaluation.

Livrable 2 : Rapport provisoire de l’évaluation

 

Phase 3 : Rapport final

-              Elaboration du rapport final de l’évaluation. Ce rapport devra intégrer les commentaires fournis par le Groupe de référence et le Comité de gestion de l’évaluation, une analyse des difficultés et opportunités rencontrées au cours de la mise en œuvre du programme, ainsi que des recommandations pour le renforcement de l’effectivité.

 

Livrable 3 : Rapport final de l’évaluation conforme aux guidelines du système d'évaluation et d'analyse du rapport d'évaluation global d’ONU Femmes, une synthèse de 5 pages du rapport d’évaluation et une présentation PowerPoint résumant les principaux constats et recommandations de l’évaluation.

 

 

Livrable

Calendrier de soumission

Livrable 1 : Rapport de démarrage

15 Novembre 2024

Livrable 2 : Rapport provisoire de l’évaluation

30 décembre 2024

Livrable 3 : Rapport final, une synthèse de cinq pages du rapport d’évaluation  & présentation PPT

30 janvier 2025

 

 

Consultant’s Workplace and Official Travel :

 

Cette mission est une consultation à distance avec une mission de deux semaines à Rabat pour rencontrer les principales parties prenantes.

Tous les acteurs du programme sont basés à Rabat et les réunions de cadrage, de suivi et de validation se feront à Rabat.

 

Gestion de l’évaluation :

 

La gestion du processus d’évaluation sera assurée par un Comité de gestion de l’évaluation composé de la coordinatrice du programme, de l’associée au programme, de la chargée du suivi-évaluation à ONU Femmes Maroc, de la spécialiste régionale en évaluation du bureau régional d’ONU Femmes pour les Etats Arabes (ROAS), sous la supervision de la Spécialiste des Programmes d’ONU Femmes Maroc.

Ce groupe a pour mission de :

Approuver le consultant/entité choisi(e) pour mener l’évaluation
Participer à toute réunion organisée durant la phase de conception initiale de l’évaluation/et garantir la qualité du rapport qui en découlera
Faciliter l’accès à l’information au bénéfice de l’équipe d’évaluation
Examiner et assurer la qualité du rapport d’évaluation provisoire
Diffuser et promouvoir l’utilisation des conclusions et recommandations de l’évaluation.

 

Le Groupe de Référence de l'Évaluation est partie intégrante de la structure de gestion de l’évaluation et il est est constitué dans le but de faciliter l’inclusion des parties prenantes dans la conception et la définition du champ de l’évaluation, la sensibilisation sur les différents besoins en informations, la qualité du travail tout au long du processus et la diffusion des résultats de l’évaluation. Composé de l’ensemble des parties prenantes, le groupe de référence est chargé de :

Agir comme informateur durant le processus d’évaluation
Participer à la collecte d’informations et de documents pertinent
Aider à identifier les parties prenantes externes à consulter au cours du processus;
Appuyer la diffusion des résultats de l’évaluation et dans la mise en œuvre des réponses aux recommandations
Garantir la qualité des principaux produits d’évaluation: TdR, rapport final
Participer à la réunion de validation du rapport d’évaluation final

 

Il est à souligner que l'évaluateur/trice devra procéder à une analyse approfondie de l’implication des différentes parties prenantes pour assurer un large éventail de participation et garantir un processus plus transparent pour l’évaluation ; mais les principales parties prenantes impliquées dans la mise en œuvre du programme seront incluses dans la liste préliminaire des parties prenantes.

 

Tous les livrables produits dans le cadre de cette évaluation seront soumis à l’appréciation et validation de la Spécialiste en Evaluation du Bureau Régional d’ONU Femmes pour les Etats Arabes.

 

Code de Conduite éthique :

 

Les évaluateurs agiront en accord avec les Termes de Références et ne pourront en modifier aucun aspect sans l’accord écrit du Bureau Maroc d’ONU Femmes.
Les évaluateurs doivent être attentifs aux croyances, aux coutumes et faire preuve d’intégrité et d’honnêteté dans leurs relations avec toutes les parties prenantes.
Conformément à la Déclaration universelle des droits des personnes des Nations Unies et autres conventions relatives aux droits des personnes, les évaluateurs doivent agir dans le respect des valeurs internationales.
Les évaluateurs doivent être conscients des différences qui existent au niveau des cultures, des coutumes locales, des croyances et pratiques religieuses, en ce qui concerne les interactions entre les personnes et les rôles dévolus aux femmes et aux hommes, les incapacités, l’âge et l’appartenance ethnique et savoir apprécier les implications que ces différences peuvent avoir lorsqu’ils planifient et réalisent les évaluations et établissent des rapports à leur sujet.
Les évaluateurs doivent garantir l’honnêteté et l’intégrité de l’ensemble du processus d’évaluation. Ils sont les premiers à devoir garantir que les activités d’évaluation ont été réalisées de manière indépendante, impartiale et fidèle.
Les évaluateurs doivent s’assurer que leurs contacts avec les particuliers sont placés sous le signe du respect et doivent éviter tout ce qui pourrait offenser la dignité ou le sens du respect de soi-même des personnes avec lesquelles ils entrent en contact durant une évaluation.
Sachant qu’une évaluation peut avoir des répercussions négatives sur les intérêts de certaines parties prenantes, les évaluateurs doivent réaliser l’évaluation et en faire connaître l’objet et les résultats d’une façon qui respecte absolument la dignité et le sentiment du respect de soi-même des parties prenantes.
Les évaluateurs doivent protéger l’anonymat et la confidentialité à laquelle ont droit les personnes qui leur donnent des renseignements.
Les évaluateurs doivent réduire au maximum les pertes de temps et respecter le droit des personnes à la vie privée.
Les évaluateurs doivent respecter les droits des personnes qui fournissent des renseignements de façon anonyme et faire en sorte que des informations dites sensibles ne permettent pas de remonter jusqu’à leur source. Ils doivent également indiquer clairement aux participants la portée et les limites de la confidentialité.
Les évaluateurs n’ont pas à évaluer les individus et doivent maintenir un équilibre entre l’évaluation des fonctions de gestion et ce principe général.
Les évaluateurs doivent prendre acte de questions et conclusions qui peuvent ne pas se rattacher directement au mandat.
Les évaluateurs sont responsables de leur performance et de ce qui en découle.
Les évaluateurs doivent savoir présenter par écrit ou oralement, de manière claire, précise et honnête, l’évaluation, les limites de celle-ci, les constatations et les recommandations.
Les évaluateurs doivent compléter l’évaluation dans le délai initialement imparti, sous réserve de quelques ajustements, et rendre compte des retards non prévus occasionnés par des facteurs sur lesquels ils n’ont pas de prise.
Pour plus d’informations concernant les normes et les standards d’évaluation du Groupe d’Evaluation des Nations Unies, veuillez consulter son site web :

http://www.unevaluation.org/normsandstandards/index.jsp?doc_cat_source_id=4

Critères d’evaluation

Points

Pertinence de la note méthodologique

30

Qualité de l’exemplaire de rapport d’évaluation (en français)

10

Expérience dans le domaine d’évaluation des programmes et projets de développement en tenant compte de la dimension de genre

30

La connaissance des politiques publiques en faveur de l’égalité de genre et des droits humains (y compris la connaissance du cadre national et international de référence) ;

10

La maitrise des méthodes d’enquêtes et/ou d’études sociologiques (qualitatives et quantitatives) ; 

10

La connaissance technique et l’expérience dans le domaine de la gouvernance sensible au genre, notamment la BSG, serait un atout ;

5

Une connaissance du système des Nations unies sera un atout.

5

Compétences

Valeurs CORE

  • Respect de la diversité
  • Intégrité
  • Professionnalisme

Compétences CORE

  • Sensibilisation et sensibilité aux questions d'égalité entre les hommes et les femmes
  • Responsabilité
  • Résolution créative des problèmes
  • Communication efficace
  • Collaboration inclusive
  • Engagement des parties prenantes
  • Montrer l'exemple

 

Vous pouvez visiter le site d’ONU Femmes pour plus d’informations :

https://www.unwomen.org/en/about-us/employment/application-process#_Values 

Compétences fonctionelles: 

  • Se concentrer sur l’impact et les résultats et réagir positivement au retour d’information
  • Faire preuve d’ouverture au changement et de capacité à gérer les complexités
  • Capacité à travailler sous pression et à respecter les délais
  • Excellente communication (orale et écrite) ;
  • Excellentes compétences interpersonnelles et capacité à travailler efficacement dans un environnement multiculturel.

Qualifications et expériences requises

Education and Certification :

  • Diplôme universitaire en évaluation, évaluation des politiques publiques, finances publiques ou en sciences sociales ; ou dans un domaine connexe.

 

Experience:

  • Expérience confirmée (7 ans minimum) dans le domaine d’évaluation des programmes et projets de développement en tenant compte de la dimension de genre
  •  Une connaissance des politiques publiques en faveur de l’égalité de genre et des droits humains (y compris la connaissance du cadre national et international de référence) ;
  • Maitrise des méthodes d’enquêtes et/ou d’études sociologiques (qualitatives et quantitatives) ; 
  • Une connaissance technique et une expérience dans le domaine de la gouvernance sensible au genre, notamment la BSG, serait un atout ;
  • Une connaissance du système des Nations unies sera un atout.

    Languages:

  • La maîtrise du français à l’oral et à l’écrit est requise ;
  • La maîtrise de l’arabe est un atout.