Historique
Instructions aux soumissionnaires:Les documents suivants à télécharger à partir de l'Appel à Proposition joint à cette invitation sur le site Procurement du PNUD: http://procurement-notices.undp.org/view_notice.cfm?notice_id=11827, vous permettront de préparer votre proposition:
Conditions générales du Contrat;
P11 (SC & IC);
Tableau des Coûts;
Termes de référence.
Context:
En rapport avec les activités d’appui à la coordination et gestion de l’aide, l’un des axes d’intervention du PNUD est l’appui à la gestion de l’aide extérieure. Dans ce cadre, il est important de rappeler qu’au cours des années 80, le PNUD avait appuyé la Direction de la Coordination des Ressources Extérieures (DCRE) du Ministère du Plan dans la mise en place d’un système d’information de suivi des interventions des bailleurs de fonds. Au début des années 2000, le PNUD a de nouveau soutenu le gouvernement congolais dans la mise en place d’un nouveau Système d’Information sur les Ressources Extérieures (SIREX). Cette base de données a permis le suivi et la gestion de l’aide fournie à la RDC de 1999 à 2006. Cependant, cet outil de gestion, programmé sous le logiciel Access ne permettait pas un partage d’information en ligne. C’est pour cette raison que le gouvernement a adopté, en date du 18 janvier 2008, un système moderne d’information de gestion de l’aide dénommée Plateforme de Gestion de l’Aide et des Investissements (PGAI). Ce nouvel outil constitue un progiciel, c’est-à-dire une base de données accessible à distance grâce à sa publication sur Internet et aux réseaux Intranet et/ou Extranet mis en place. La gestion de cet outil nécessite donc une très bonne bande passante de connexion à l’Internet et une meilleure configuration du réseau interne et externe de l’hôte.
Pour aider le Gouvernement à bien opérationnaliser la PGAI, le PNUD a apporté une assistance technique massive au profit du Ministère du Plan tant dans le domaine de la gestion de l’aide que dans la gestion du réseau interne de gestion de ce progiciel. Le PNUD finance encore l’hébergement de la PGAI à l’Internet afin d’assurer sa connectivité à distance et avait eu à mobiliser les autres partenaires dont la Belgique pour des appuis conjoints ou complémentaires nécessaires pour renforcer la fonction de la gestion de l’aide en RDC. C’est ainsi que le PNUD, la Coopération Technique Belge et l’UCOP (avec l’appui de la BAD et de la Banque Mondiale) ont dû appuyer les actions de collecte, d’analyse et d’intégration de données dans cette Base de données sur l’aide. Ces partenaires ont financé aussi les formations d’initiation des points focaux des bailleurs, des ministères sectoriels et des provinces à l’utilisation de la PGAI. De même, un processus de décentralisation de l’outil a été initié afin de permettre à quelques ministères techniques et provinces de commencer à extraire à distance les données produites par la PGAI et à les utiliser pour leurs propres analyses ainsi que pour la production de leurs cartographies sur l’aide. Le Ministère du Budget s’appuie sur la PGAI pour intégrer l’aide au budget de l’Etat.
Vu l’importance de cet outil, le Gouvernement a commencé aussi à apporter un appui symbolique au profit des activités de la PGAI.
A ce jour, plusieurs institutions nationales et quelques bailleurs de fonds utilisent les données de la PGAI pour réaliser quelques analyses et études. Cependant, d’autres acteurs nationaux et des bailleurs pensent que cet outil n’a pas encore répondu à toutes les attentes des partenaires. Pour sa part, le Ministère du Plan évoqué plusieurs contraintes internes et externes qui lui permettent pas d’accomplir aisément toutes les missions qui lui sont assignées.
C’est au regard de ces contraintes que certains partenaires, dont le PNUD, ont pensé qu’il serait plus prudent de ralentir le processus de l’Extension de la PGAI en provinces afin de résoudre d’abord les problèmes majeurs identifiés par le Ministère du Plan.
Après quatre années d’utilisation de la PGAI, le Gouvernement compte accélérer le processus de la pérennisation de la gestion de l’outil par les cadres nationaux et récupérer le Code source ayant servi au développement de cet outil de gestion de l’aide. Cependant, il ne dispose pas encore des capacités techniques pour s’approprier l’outil et le développer suivant les besoins qui seront présentés. Pour mieux renforcer la gestion de l’aide à travers la Plateforme de Gestion de l’Aide et des Investissements, il est important de réaliser une évaluation sur les fonctionnalités de cet outil, les capacités des acteurs impliqués dans la gestion et dans l’utilisation de l’outil, les conditions de sa connectivité à distance, la qualité des produits de la PGAI, la qualité des données fournie par la PGAI, les possibilités de l’intégration de la PGAI avec les autres outils, les sources de financement de la PGAI et les mécanismes d’allocation des ressources pour la mise en œuvre des activités, etc. Le recours à des consultants indépendants pour la réalisation de ce travail est donc requis et approuvé par le Ministère du Plan et SMRM.
Ainsi, le PNUD RDC procédé au recrutement d’un Consultant International qui sera chargé d’appuyer la mission d’évaluation de la Plateforme de Gestion de l’Aide et des Investissements (PGAI).
Objectif:
La présente mission vise à analyser le cadre organisationnel de la gestion de l’aide par le Ministère en charge du Plan, à évaluer la Plateforme de Gestion de l’Aide et des Investissements (PGAI) en tant qu’outil d’aide à la décision afin d’identifier les problèmes qui gênent l’accomplissement des résultats attendus de cet outil par les autres institutions gouvernementales, les acteurs de la société civile et les partenaires au développement et de cibler les contraintes majeures auxquelles fait face la PGAI et d’indiquer les défis majeurs à relever pour rationaliser l’utilisation de ce progiciel.
Devoirs et responsabilités
Les prestations attendues du Consultant International:En rapport avec la mission d’évaluation de la PGAI, le Consultant international devra assumer les tâches ci-après :
- Coordonner la mission d’évaluation de la Plateforme de Gestion de l’Aide et des Investissements (PGAI) et élaborer le plan de travail à suivre par les consultants nationaux;
- Produire la note méthodologique de la mission d’évaluation à réaliser;
- Réaliser l’audit organisationnel de la PGAI y compris l’analyse des sources de financement ainsi que leurs affectations;
- Diagnostiquer les fonctionnalités de la PGAI et celles des autres outils de suivi des interventions des bailleurs de fonds;
- Examiner les questions relatives à la connectivité à distance à la PGAI et à la fourniture de données sur l’aide à la PGAI;
- Relever les principaux défis à relever dans le domaine de la gestion de l’aide et formuler les recommandations pertinentes pour l’amélioration des fonctionnalités de la PGAI et le renforcement de son rôle dans le domaine de la gestion et de suivi de l’aide;
- Etudier et recommander les possibilités d’intégration de différents systèmes en place et recommander les passerelles à établir afin d’assurer une intégration de différents systèmes de gestion et de suivi de l’aide (y compris de la dette publique) en RDC;
- Evaluer la portée des activités de la PGAI et des résultats déjà atteints;
- Produire le rapport de mission comportant les principaux éléments de l’évaluation et les recommandations formulées.
- La note méthodologique de l’évaluation de la PGAI est élaborée dès le début de la mission et appliquée ;
- Le diagnostic organisationnel clair de la PGAI et l’évaluation des capacités techniques et humaines de la PGAI sont réalisées;
- L’analyse des fonctionnalités informatiques de la PGAI ainsi que des autres outils de suivi des interventions des bailleurs de fonds est assurée;
- Les possibilités d’intégration de différents systèmes de gestion de l’aide et de suivi des interventions des bailleurs de fonds sont définies afin d’assurer une complémentarité entre les activités des Ministères ayant le Plan, les Finances, le Budget et la Coopération Internationale;
- Les principales contraintes à une gestion adéquate de l’aide en RDC ainsi qu’à la connectivité à distance à la PGAI sont clairement identifiées et les solutions adéquates sont formulées en vue d’une rationalisation de la gestion de l’aide en RDC;
- Le rapport de mission sur l’évaluation de la PGAI est présenté et valider en atelier réunissant les différentes parties prenantes.
La fin de la mission sur terrain sera sanctionnée par la disponibilité des documents suivants:
- Une note méthodologique (sur papier et support électronique) de 10 à 20 pages. La note devrait décrire de manière claire la démarche à suivre dans le travail à réaliser et définir la portée ainsi que les objectifs de l’audit organisationnel à réaliser;
- Rapport sur le Diagnostic institutionnel de la PGAI;
- Rapport sur l’analyse des fonctionnalités de la PGAI ainsi que des autres outils de suivi des interventions des bailleurs de fonds. Ce rapport devra faire aussi le point sur les questions de connectivité à distance à la PGAI et comporter aussi les recommandations sur les passerelles ou les interrelations à établir afin de créer les synergies entre les différentes institutions nationales impliquées dans la gestion de l’aide;
- Rapport d’évaluation final intégrant les recommandations de l’atelier de validation.
Compétences
- Avoir une bonne connaissance de l’environnement social, politique et juridique des pays africains d’une manière générale avec une préférence pour les pays de la Sous-Région de l’Afrique centrale et la RDC en particulier;
- Justifier une grande capacité de travail en équipe;
- Démontrer une intégrité en accord avec les valeurs et les normes éthiques de l’ONU.
Qualifications et expériences requises
Education:- Avoir un Doctorat ou un Master (Bac+5) ou un diplôme équivalent en droit, en administration publique, en économie, en sciences sociales ou tout domaine équivalent.
- 10 ans d’expérience avéré au niveau national ou international dans la fourniture des services de conseils ; le suivi-évaluation des interventions des bailleurs de fonds;
- Etre spécialiste dans le domaine de la gestion de l’aide ou des systèmes d’information;
- Justifier une expertise confirmée dans la réalisation des missions similaires;
- Une connaissance des procédures et règles des Nations Unies serait un atout;
- Une excellente maîtrise de la langue française est exigée. Une bonne connaissance de l’anglais écrit et parlé serait considérée comme un avantage.