Antecedentes
In response to calls from gender equality advocates for increased accountability for implementation of gender equality commitments in economic policies and financing decisions related to aid and domestic resources, UN Women will be implementing the programme Increasing Accountability in Financing for Gender Equality (2012-2015) funded by the EU and Spain.
The programme aims at increasing the volume and effective use of aid and domestic resources to implement national commitments to gender equality and women's empowerment. It will be implemented in 15 countries (Ethiopia, Haiti, Honduras, Jordan, Kyrgyzstan, Nicaragua, oPt, Senegal, Ukraine, Cameroon, Tanzania, Nepal, Peru, Bolivia and Rwanda) in close partnership with the European Commission (EC), ITC/ILO building on the results of collaboration in the area of gender responsive budgeting and aid effectiveness carried out over the past years.
In Jordan the programme will focus on support national efforts on:
- Support the efforts of national partners in the development of the Strategy on Gender Equality with defined targets, financing and implementation arrangements aligned with the Medium Term Development Framework;
- Strengthening capacities of CSOs, women’s organizations, parliamentarians and the media to participate in planning and monitoring of sectoral budgets, and to demand accountability for gender equality;
- Strengthening capacities of government partners and donor organizations on development and aid effectiveness and incorporation gender priorities in sectoral plans and budgets.
UNWomen office in Jordan is committed to develop the capacity of the Jordanian government, Jordanian MP’s, women advocates, inline ministries and civil society organizations in implementing its commitment to GRB.
The consultant will be hired to support the planning, facilitation and reporting of two training workshops. The first one will target the Ministry of planning; Ministry of Finance and other inline ministries and the second one will target civil society organizations, MP’s and women advocate.
The consultant will be required to provide input into the list of invitees, prepare background documents, and draft the overall trainings report.
Under the direct supervision of the project manager and in direct coordination with the Programme Specialist, the Consultant will be responsible of delivering two trainings on GRB based on the needs assessment. The consultant will have to undertake the following tasks which include, but not limited to:
- Submit to UN Women Jordan office an inception report outlining a detailed and time-bound work plan, including methodology of training and steps to be followed towards meeting the objectives that will be used to guide and monitor the flow of work during the duration of the consultancy;
- Develop capacity needs assessment methodology and needs assessment strategy to (1) identify partner needs (and priorities in relation to GRB (2) provide recommended guidance on effective strategies, models and practices in promoting gender accountability in budgetary policies and practices in the Region.
- Share and validate results of the capacity needs assessment and capacity building strategy with UN Women and partners to ensure actual needs are understood and appropriate strategies are designed;
- Undertake a desk review of the state budget and carry out an initial budgeting process analysis. Based on the results of the desk review, identify gender gaps in the budgets, budgetary processes. This information should be integrated in the two trainings;
- Use the findings of the needs assessment to undertake the following:
- Develop training course for the two target group and draft the agenda of the two training courses.
Le Burundi est un des pays les plus pauvres et les plus peuplés au monde avec une forte proportion de la population vivant en dessous du seuil de pauvreté oscillant autour de 67% et une population de 8,6 millions d’habitants (2011) avec une densité moyenne de plus de 330 habitants au Km².
Après plusieurs années de conflits internes, le Burundi renoue progressivement avec la paix et des efforts sont faits pour consolider la démocratie. Toutefois, son économie reste fragile. Il apparaît un besoin très fort de définir des politiques de développement économique susceptibles de permettre une croissance économique rapide et de créer des emplois durables et résorber le taux de chômage fortement élevé. Ce dernier risque de s’aggraver si rien n’est fait au vu de la jeunesse et de la croissance rapide de la population.
Le secteur privé qui devrait jouer un rôle crucial dans la redynamisation de la croissance économique nationale, par la création d’emplois et des richesses, reste encore embryonnaire. Sa contribution serait également essentielle dans la réduction de la pauvreté ainsi que l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). D’où l’intérêt pour le Gouvernement d’instaurer un climat propice aux affaires qui permet au secteur privé d’émerger et de remplir son rôle de principal moteur de la croissance.
La faiblesse du secteur privé dans la plupart des Pays en Développement en général et au Burundi en particulier est souvent perçu comme l’un des principaux handicaps à la relance viable de la croissance économique. La plupart des opérateurs économiques ne sont que des prestataires de services qui misent sur les marchés publics.
Ces dernières années l’Etat a opéré des réformes favorisant le climat des affaires entre autres la mise en place du guichet unique, la révision du code des investissements, une meilleure collecte des impôts et taxes, la suppression des barrières non tarifaires, la réduction du temps alloué aux procédures de création des entreprises, etc.
Toutefois, des améliorations restent à faire dans le domaine de raccordement de l’eau et l’électricité, l’acquisition des titres de propriété. Des efforts supplémentaires sont encore à mener pour lutter efficacement contre la corruption. Selon le CSLP-II, le taux annuel moyen de croissance économique a été de 3,9% sur la période entre 2008 et 2011. Mais avec une inflation qui tend à augmenter au-delà de 10%, cette croissance devient faible et instable. Les sources de croissance sont concentrées dans le secteur agricole informel avec un taux d’occupation des emplois situé au-delà des 70%. On relève également des inégalités de revenus et des couches fragiles comme les femmes et les jeunes. Par rapport aux niveaux de formation, l’emploi est plus corrélé avec la scolarisation au primaire, où 95,3% de la main d’œuvre employée dans le secteur agricole est constituée essentiellement des lauréats du primaire, 1,4% seulement ont le niveau secondaire ou supérieur, et sont dans l’agriculture d’exportation.De manière générale, le type de formation dispensée ne permet pas aux bénéficiaires de répondre efficacement aux exigences du marché du travail. La formation professionnelle et entrepreneuriale peine à s’affirmer. Un grand retard est observé dans l’apprentissage et l’utilisation des TIC. Dans le secteur tertiaire, plus de 85% de la main d’œuvre employée dans le domaine de l’extraction et la construction ont à peine l’instruction du niveau primaire au moment où la proportion ayant le niveau du secondaire ou supérieur n’est que 10.8%. La situation spécifique aux centres urbains traduit le niveau de chômage des jeunes, en particulier, les jeunes diplômés. Le taux de chômage est de14.4% en mairie de Bujumbura 9% à Gitega et 6.5% à Karusi. En milieu rural, un chômage déguisé s’observe, lié essentiellement à la présence des sans terres, l’exiguité des exploitations agricoles et la dégradation des sols. De nombreux jeunes ne sont plus intéressés aux activités agricoles. Les secteurs formel, public et privé ne parviennent pas à employer tous les diplômés qui sortent du système scolaire. Les employeurs du secteur privé, au-delà des difficultés financières qu’ils connaissent, se plaignent de la lourdeur du système fiscal, ce qui ne les encourage pas à embaucher. On observe ainsi, surtout dans les centres urbains, l’explosion du secteur informel, avec des emplois précaires, non contrôlés par la législation. Jusqu’à ce jour, les réponses apportées au problème d’emplois des jeunes ont essentiellement consisté à développer les programmes de travail temporaire en faveur des démobilisés et à exécuter un certain nombre de projet pilotes en vue de promouvoir l’activité économique locale ou la réintégration des groupes affectés par la crise.Le gouvernement a développé une stratégie nationale de développement du secteur privé qui pourra booster la croissance économique. Cette initiative pourrait avoir de bons résultats si elle s’appuie sur une politique nationale de l’emploi en vue d’intégrer les jeunes dans la dynamique de production de richesses.
Partant du principe que la création des emplois est une voie obligée pour la lutte contre la pauvreté, la croissance économique et la lutte contre la pauvreté deviennent impossibles si l’emploi n’est pas disponible et si cet emploi n’est pas à même de permettre au détenteur de vivre plus ou moins décemment: se nourrir, se loger, s’habiller, éduquer ses enfants…
Ainsi, l’objectif principal de ce travail est d’élaborer un Rapport National sur Développement Humain édition 2013, RNDH 2013 en sigle, qui doit faire le plaidoyer pour une croissance économique inclusive et promouvoir des innovations dans la création des emplois pour les jeunes pour plus de développement durable, tout en veillant à proposer des réponses à apporter aux principaux défis qui pèsent sur l’économie burundaise dans l’optique de réduire la pauvreté et mettre le pays sur la voie d’une croissance durable.
NATURE DES SERVICES
Ce travail consistera à réaliser principalement les tâches ci-après:
- Revue de la littérature pertinente qui devra couvrir tous les travaux appliqués et études de cas ayant traité explicitement des thèmes liés à la croissance et à la promotion de l’emploi des jeunes. Ce travail doit également faire référence aux outils de planification stratégique dont dispose le pays tels que la Vision « Burundi 2025 », le CSLPII, les OMDs, ...Collecte des données à travers les échanges avec les différents acteurs du développement (données existantes et enquêtes). Il est aussi recommandé que le travail demandé fasse usage des outils d’analyse statistique afin de tirer, de l’exploitation des bases de données nationales et internationales, des conclusions pratiques permettant au pays de mettre à profit la relation positive supposée régir le développement humain durable et la croissance économique dans son ensemble;
- Proposer et faire valider par le Comité de pilotage du RNDH 2013 deux thématiques qui devront faire l’objet de rapports thématiques;
- S’assurer de l’harmonie entre les deux rapports thématiques qui seront produits;
- Elaborer un projet de RNDH 2013 sur base des deux rapports thématiques;
- Procéder à l’analyse et la publication des données statistiques actualisées sur les Indicateurs du Développement Humain et de développement socio-économique;
- Epauler dans l’ensemble les travaux du Secrétariat Technique du Comité de Pilotage;
- Participer aux processus de validation aussi bien des deux rapports thématiques que du RNDH 2013.
Competencias
Leadership:
- Aptitude à engager et construire le consensus des acteurs sur l’objectif.
- Faire preuve d'une capacité de conception, d’organisation et de planification des activités nécessaires à la production des résultats.
Communication:
- Excellente capacité de rédaction et de synthèse;
- Bonnes capacités de communication orale.
Travail en équipe:
- Capacité à travailler sous pression et dans un environnement multiculturel;
- Capacité à engager les collègues et les intervenants.
Habilidades y experiencia requeridas
Education:
- Etre détenteur d’un diplôme de Doctorat ou d’un PhD en sciences économiques avec 7 ans d’expérience ou un profil estimé équivalent (un diplôme BAC+5 avec dix ans d’expériences pertinentes peut être jugé équivalent).
Experience:
- Posséder une grande connaissance des défis et enjeux nationaux et internationaux en matière de développement en Afrique;
- Avoir une expérience confirmée dans la planification stratégique;
- Avoir déjà conduit ou participé à la préparation d`un RNDH sous la supervision des Nations Unies et du Gouvernement serait un atout;
- Avoir fait des travaux de consultance et de production de rapports de portée nationale et internationale dans d`autres institutions nationales et internationales;
- Avoir un grand nombre de publications scientifiques dans le domaine de la consultance serait un atout;
- être disposé à séjourner au Burundi au moins pendant la moitié du temps de la consultance et être présent à l`atelier de restitution et validation du RNDH.
Language:
- Français, connaissance de l'anglais serait un atout.