Background

Le Mali est un pays enclavé d’Afrique de l’Ouest d’environ 1.241.238 km² dont les 2/3 sont désertiques. Le pays comptait 17,3 millions d’habitants en 2014 avec un taux de croissance démographique de 3,6% par an.

La population est passée de 9 810  911 habitants au Recensement Général de la Population et de  l’Habitat (RGPH) de 1998 à 14  517 176 habitants selon les résultats du RGPH de 2009, soit  un accroissement annuel moyen de 3,6%. Avec un tel taux de croissance, la population du Mali est estimée à 18,3 millions d’habitants en 2016. Si cette tendance se maintient, la population malienne atteindra 23,5 habitants en 2025 et 30,3 millions d’habitants en 2035 (source : Direction Nationale de la Population « Projetions démographique, 2010-2035 »). L’importance du taux de croissance démographique grève fortement la croissance économique en raison des nombreux investissements nécessaires pour soutenir ce rythme.

Cette forte croissance démographique impacte négativement sur l’évolution des indicateurs sociaux et sur les progrès vers l’atteinte des Objectifs du Développement Durable (ODD). 24,6% de la population malienne vit dans les centres urbains contre 75,4% en milieu rural. Les femmes représentent 50,8% de la population tandis que les  jeunes de moins de 15 ans constituent 48,7% de la population.

Avec un Indice de Développement Humain (IDH) de 0,419 en 2015, le Mali était classé 179e sur 188 pays dans le monde. La structure de l’économie malienne reste dominée par le secteur primaire qui contribue pour 38% en moyenne à la formation du PIB. Ce secteur emploie 63,1% de la population active occupée. Le secteur secondaire contribue pour 18% au PIB, et utilise 9,8% de la population active occupée. Quant au secteur tertiaire, il représente 37% du PIB et emploie 15,9% des actifs occupés dans le commerce, et 11,2% dans les autres services. Sur la base du milieu géographique d’habitation, la population rurale est occupée à 76% dans le secteur primaire, tandis que celle des centres urbains est occupée  à 41% dans le commerce et à 32% dans les services et activités connexes.

L’économie malienne repose essentiellement sur le secteur primaire, (agriculture, élevage, pêche, artisanat et commerce) qui fournit 44% du produit intérieur brut. Le pays est largement tributaire des aléas climatiques. Le secteur secondaire représente 21% du PIB et le secteur tertiaire 31% (Source CSLP, 2002).

La question migratoire constitue donc une problématique importante au Mali, qui a adopté en 2006, sa 2ème  stratégie de lutte contre la pauvreté (cadre stratégique pour la croissance et la réduction de la pauvreté, CSCRP, 2007-2011). Le troisième CSCRP adopté le 28 décembre 2011, pour la période 2012-2017, accorde une importance particulière à la migration qui y est traitée comme le 15ème  domaine d’intervention de l’axe stratégique intitulé « le renforcement des bases à long terme du développement et à l’accès équitable aux services sociaux de qualité ». Ce cadre stratégique est maintenant relayé par le nouveau Cadre de relance économique et de développement durable (CREDD, 2016-2018) en prenant en compte tous les défis stratégiques du CSCRP.

Par ailleurs, le Rapport mondial sur le développement humain 2009 qui a pour thème « mobilité et développement humain » propose certaines réformes afin d’amplifier l’apport de la mobilité au développement humain. Parmi celles-ci, on peut citer la garantie des droits élémentaires des migrants, la réduction des coûts de transaction des migrants et l’intégration de la migration dans les stratégies nationales de développement.

Le Programme TOKTEN (transfert de connaissance à travers les expatriés nationaux) entre dans le contexte spécifique qui vise à établir un lien entre migration et développement. En ayant recours à l’expertise des nationaux expatriés, ce programme permet de réduire les effets négatifs de la fuite des cerveaux et de contribuer au renforcement des capacités nationales dans une multitude de domaines.

Le développement économique  étant basé sur la connaissance, le savoir et le savoir-faire, la diaspora intellectuelle scientifique et technique peut jouer un rôle inestimable pour le développement du tissu industriel du Mali. Certains secteurs sont particulièrement prometteurs. Selon l’Agence pour la Promotion des Investissements au  Mali ,  (http://www.apimali.gov.ml/investir-au-mali/ou.html), les secteurs suivants sont déterminés comme les plus grandes opportunités pour l’investissement au Mali:  l’agriculture (les terres disponibles occupent près de 46 millions d'hectares), l’agro-industrie  (transformation du coton, du sucre, des fruits et des légumes), l’élevage (industrie de transformation de la viande, développement des infrastructures nécessaires à la distribution locale et internationale), l’énergie (des ressources importantes en eau de surface, un potentiel d'énergies renouvelables), les mines (matériaux de construction, sel gemme, or, pierres semi-précieuses telles que le grenat, le diamant, le fer, la bauxite, le manganèse, les phosphates, etc.) et le tourisme.

Description sommaire du Projet:

L'objectif principal:

Le Programme TOKTEN (Transfer of Knowledge Through Expatriate Nationals), ou en Français, « Transfert des connaissances à travers les nationaux expatriés » a pour objectif principal de permettre au Mali de disposer des compétences nationales expatriées en mesure de contribuer au développement économique et social du pays dans les secteurs stratégiques nationaux, notamment : l’Enseignement supérieur, l’Agriculture, la Santé et les PME/PMI. Dans sa phase 2012-2016, il s’agit  de consolider les résultats déjà atteints par le Projet TOKTEN.

C’est un projet à Exécution Nationale placé sous la tutelle du Ministère des Maliens de l’Extérieur.

Le Projet TOKTEN s’aligne sur l’axe 2 du Cadre Stratégique de Croissance et de Réduction de la Pauvreté (CSCRP 2012-2017), à savoir « Renforcement des bases à long terme du développement et l’accès équitable aux services sociaux de qualité » qui vise à améliorer le bien-être social des populations. Il est également  fondé sur les Effets 2 et 6 de l’UNDAF.

Le Projet s’intègre pleinement dans les objectifs définis par la Politique Nationale de Migration du Mali (PONAM) adopté par le Gouvernement malien le 03 septembre 2014. L’axe 4.4 de cette politique intitulé « valoriser les capacités des diasporas au développement national » est consacré au Programme TOKTEN.

Objectifs spécifiques:

De façon plus spécifique, le projet TOKTEN vise à contribuer à :

  • Pallier le manque de personnel enseignant qualifié;
  • Améliorer la qualité de l’enseignement supérieur (Université, Grandes Écoles, Centres et instituts de formations et de Recherche);
  • Promouvoir la recherche scientifique et technique et les technologies de l’information;
  • Fournir des appuis aux administrations publiques (Santé et Agriculture), aux entreprises (PME/PMI) au niveau d’une formation professionnelle adaptée aux besoins de l’économie nationale.

Localisation du projet et principaux domaines d’intervention (cibles du projet):

Les missions TOKTEN sont surtout localisées dans le district de Bamako, du fait que le projet a une orientation prioritairement universitaire depuis sa mise en œuvre. Toutefois, plusieurs interventions ont lieu dans les régions de Koulikoro (Institut Polytechnique Rural de Katibougou), Ségou (Université de Ségou, Centre de Recherche et de Formation pour l'Industrie Textile (CERFITEX), hôpital de Ségou, Station de recherche de l’Institut d’Economie Rurale) et dans la région de Sikasso (Station de recherche de Ntarela, Caritas Sikasso etc.).

Le Projet intervient dans deux (2) principaux domaines d’intervention, à savoir :

Domaine 1 :

Le volet « Secteur public » qui comprend trois (3) composantes:

  • Composante 1 : Enseignement supérieur; 
  • Composante 2 : Agriculture et agro-industrie;
  • Composante 3 : Secteur de la santé.

Domaine 2  Le volet « Secteur privé » qui concerne les PME/PMI avec deux sous composantes :

  • Composante 1 : PME/PMI;
  • Composante 2 : Formation Technique et Professionnelle. 

Composante 1 : PME/ PMI « Appuis directs »

Le secteur privé au Mali dans son contenu comme au niveau de son environnement a connu de profondes mutations ces dernières années, portant sur les codes révisés, et sur la création d’outils et de programmes d’accompagnement des PME/PMI.

Les opérateurs nationaux comme les investisseurs étrangers directs investissent dans tous les secteurs de l’économie nationale, ce qui explique l’influence de l’entreprenariat privé sur le changement des structures sociodémographiques.

Le secteur rural regroupe la majorité de la population. On y compte plus de 800.000 exploitations agricoles, qui ne sont autres que des Très Petites Entreprises (TPE) et Petites et moyennes Entreprise (PME). Certes, très peu ont encore la capacité de s'ériger en entreprises formelles, mais la loi coopérative votée en 2005, à laquelle se sont ajoutée la Loi d’ Orientation Agricole et la Loi d’Orientation du Secteur Privé, ont créé un cadre juridique et règlementaire propice au développement de ces structures.

Par le biais de structures intermédiaires, comme le Conseil National du Patronat du Mali(CNPM), les entreprises informelles peuvent être structurées. Elles font déjà l'objet de nombreux programmes d'appui plus orientés sur les aspects productifs, techniques ou gestion, que le programme  TOKTEN pourrait renforcer dans le domaine du coaching professionnel.

En termes d'emplois, le secteur privé reste dominé par le secteur agricole et le secteur informel urbain et rural.

Les enjeux de l'économie malienne se situent essentiellement au niveau de l'amélioration de la qualité et de la compétitivité des PME/PMI qui pourraient devenir des acteurs importants du marché local et sous-régional.

Composante 2  Formation Technique et Professionnelle pour les  PME/PMI: 

Ouvert sur le monde du travail et de l'emploi, la formation professionnelle et technique (FPT) est au cœur de la problématique du développement économique et social des pays en voie de développement.

Le problème qui se pose au Mali concerne non seulement le niveau de formation des demandeurs d’emploi, mais également l'adéquation des formations aux besoins de l'économie.

A ce titre, le développement de l'enseignement technique et professionnel, qui était censé pallier en partie ce problème ne semble pas avoir donné les résultats escomptés.

L’expertise expatriée à travers le Projet TOKTEN contribuera donc à renforcer les capacités d’encadrement des  instituts et centres de formations techniques et professionnelles. Le programme va aider aussi à promouvoir l’artisanat à travers la formation professionnelle des artisans pour permettre un accroissement quantitatif et qualitatif de la production dans ce secteur.

Résultats visés:

Le Programme vise quatre résultats majeurs  :

  • Resultat 1: La performance de l’enseignement supérieur est améliorée par la mise à disposition de compétences de haut niveau;
  • Resultat 2 : Les capacités des acteurs du secteur Agricole sont renforcées;
  • Resultat 3 : Les services de Santé sont qualitativement améliorés;
  • Resultat 4: Les PME/PMI et autres secteurs offrent des rendements croissants et qualitatifs sur la base d’une formation professionnelle adaptée aux besoins de l’économie nationale.

Objet de l’Evaluation:

L’évaluation finale a pour objectif principal d’établir le bilan des résultats obtenus par le projet TOKTEN, pour la période 2012-2016. Cette évaluation dégagera les forces, faiblesses et contraintes à travers une analyse du programme.

Conformément aux standards applicables aux évaluations dans le système des Nations Unies, la performance globale du projet devra être appréciée sur la base des critères d’efficacité, d’efficience, de pertinence, de durabilité et d’effet. Cette évaluation se prononcera également sur les perspectives de même que les leçons apprises.

La présente évaluation est prévue conformément aux règles régissant l’exécution nationale (procédures PNUD).  Le projet  a atteint  sa phase d’évaluation finale et doit clôturer le 31 décembre 2016.

Portée de l’évaluation:

L’évaluation portera sur les résultats obtenus par le projet dans la mise en œuvre de sa phase 2012-2016, à travers l’analyse de l’ensemble des activités prévus dans le document de projet.

En terme géographique, l’évaluation portera sur l’ensemble de l’intervention, mais plus particulièrement  le district de Bamako. Les bénéficiaires des autres localités seront contactés par téléphone et tout autre moyen de communication. S’agissant d’un projet de renforcement des capacités, l’évaluation s’intéressera à l’aspect genre notamment au nombre de femmes  formées.

La mission passera en revue la conception du Programme, particulièrement ses objectifs et ses résultats attendus et évaluera leur pertinence et validité par rapport aux besoins, politiques et priorités nationales. L’évaluation devrait fournir les éléments d’appréciation pertinents permettant de s’assurer de la réalisation satisfaisante des objectifs et des résultats assignés et de procéder aux ajustements nécessaires au besoin.

La question qui se pose est d’analyser à travers les résultats obtenus par le TOKTEN  durant  la période 2012-2016, la contribution de la Diaspora intellectuelle, Scientifique et Technique (la DIASPO-IST) comme un atout majeur et en tant qu’outil  pour le développement du Mali ; de voir quels sont les axes fondamentaux de partenariat à établir entre les acteurs du développement et la Diaspora intellectuelle, Scientifique et Technique malienne ; et pour les accompagner, quelles stratégies peuvent être mises en place pour permettre d’organiser de façon efficiente cette implication et cette participation de la DIASPO-IST au développement économique et social du pays.

Les résultats de l’évaluation seront pris en compte et  utilisés par le Gouvernement lors de la formulation de la prochaine phase du TOKTEN qui s’inscrit dans la politique Nationale de Migration adoptée le 03 octobre 2014.

Les résultats de l’évaluation seront surtout  utilisés par le Gouvernement pour mieux valoriser  l’apport de la diaspora qualifiée dans les secteurs clés du développement du pays avec la participation effective des structures bénéficiaires à travers tout le Mali. Le Gouvernement va également agir sur les résultats de l’évaluation pour créer une forte dynamique sociale autour de la démarche TOKTEN pour assurer le renforcement des capacités dans les secteurs clés cités ci-dessus  et  donner l’occasion à des centaines d’expatriés maliens  qualifiés de renouer avec leurs origines, de se ressourcer et d’être utiles à leurs communautés de base.

Enfin, l’évaluation devra faire des propositions sur la problématique de la mobilisation des ressources financières pour la pérennisation du Projet qui constitue la principale inquiétude.

Questions relatives à l’évaluation:

L’évaluation portera plus spécifiquement sur les aspects suivants :

Pertinence:

L’évaluation devra répondre aux questions suivantes :

  • Les priorités des parties prenantes et des groupes-cibles du programme sont –elles prises en compte;
  • L’intervention a-t-elle permis de répondre aux besoins spécifiques des femmes et des hommes;
  • Les résultats obtenus sont-ils différents pour les hommes et les femmes ; dans quelles proportions en matière de renforcement des capacités;
  • Les résultats attendus du programme, répondent-ils à des besoins réels;
  • Les interventions et objectifs des parties prenantes (PNUD) ? Y-a-t-il synergie ou complémentarité entre l'intervention du PNUD et celle de la Partie nationale.

Efficacité:

  • Quels sont les résultats obtenus (prévus et/ou non prévus) ou les progrès vers les résultats;
  • Comment les intrants et les activités ont-ils mené aux produits;
  • Quelle était la couverture de l’intervention; Est-ce qu’elle a atteint les groupes cibles prévus;
  • Quels facteurs ont contraint ou facilité l'atteinte des résultats (Quelles étaient les influences contextuelles);
  • En quoi et pourquoi certains résultats escomptés n’ont-ils pas été atteints ; Quelles leçons peut-on en tirées.

Efficience:

  • Les intrants (financiers et matériels) investis ont-ils été utilisés de façon optimale pour atteindre les produits;
  • Les intrants (ressources humaines, matérielles, financières, etc.) ont- ils été fournis dans les délais;  Raisons et impacts;
  • Les ressources ont-elles été dépensées rationnellement;
  • Les mêmes investissements auraient-ils permis d’atteindre plus des résultats plus importants, Si oui, comment;

Durabilité:

  • Quelle sera la pérennité des résultats du projet TOKTEN après l'arrêt de la coopération avec le PNUD ? Que faudrait-il faire pour l’assurer ;
  • Le projet TOKTEN aura-t-il des résultats durables après sa clôture; Que faudrait-il faire pour l’assurer ;
  • Est-ce que les parties prenantes sont prêtes à continuer de soutenir  les activités du programme;
  • Quelles seront les différentes options pour assurer la consolidation des acquis du programme;
  • Quels éléments de plaidoyer développer pour amener l’Etat et les partenaires techniques et financiers à financer les options retenues.

Effets:

  • Quels sont les résultats concrets du projet sur les groupes cibles et/ou la population, directement ou indirectement ? Quels correctifs à proposer;
  • Y-a-t-il des améliorations dans les secteurs de de l’enseignement supérieur, de l’Agriculture, de l’éducation, de la santé, et dans le secteur privé ? Analyse critique : points forts, versus aspects à améliorer;
  • Les résultats obtenus par le projet en termes de produits et d’effets vont-ils permettre d’atteindre l’effet escompté pour les bénéficiaires et la population en général;
  • De quelle manière les questions de genre ont-elles été prises en compte par le projet et de quelle manière les résultats obtenus touchent différemment les femmes et les hommes en matière de renforcement des capacités.

Duties and Responsibilities

Sous la supervision du consultant international, le consultant national réalisera les activités suivantes:

Revue documentaire, compréhension des problématiques via des entretiens préliminaires et définition de la méthodologie (5 jours):

Au cours de cette étape de démarrage, les documents suivants seront être examinés :

  • Documents du Programme TOKTEN : PRODOC, rapports de mise en œuvre, UNDAF, Programme Pays du PNUD (CPD), revues annuelles;
  • Documents relatifs à la migration au Mali;
  • Politiques et stratégies relatives à l’éducation, santé, agriculture et PME/PMI;
  • Tout autre document informatif jugé utile et pertinent.

Les principales parties prenantes du projet seront rencontrées à savoir :

  • Ministère Maliens de l’extérieur;
  • PNUD Mali;
  • Coordination TOKTEN;
  • Universités du Mali;
  • Ministères en charge de : Enseignement Supérieur, Santé, Agriculture, PME/PMI.

A l’issue de cette première étape, une note méthodologique (maximum 10 pages) précisant les problématiques du projet, les enjeux de la mission, la méthodologie retenue y compris les outils, la liste des structures à rencontrer ainsi qu’un calendrier indicatif sera transmise par les Consultants et validée par le PNUD/Coordination TOKTEN.

Entretiens et visites de terrain (10 jours):

Les acteurs à rencontrer sont principalement :

  • Les institutions : Ministères et départements administratifs directement impliqués dans la mise en œuvre du Projet;
  • Les acteurs institutionnels intervenant dans les questions migratoires;
  • Un échantillonnage de consultants TOKTEN et de structures ayant bénéficié de missions TOKTEN. Les consultants n’étant pas présents à Bamako, ils devront être joints par téléphone ou par courrier électronique.

Le consultant sera amener à :

  • Examiner la pertinence actuelle des objectifs du projet en tenant compte du contexte  international et malien en particulier;
  • Evaluer les résultats atteints et les activités mises en œuvre par rapport aux objectifs fixés dans le document de projet;
  • Formuler des recommandations et des propositions opérationnelles concrètes au Gouvernement et au PNUD en vue de corriger d’éventuels problèmes et dysfonctionnements mis en évidence par l’évaluation au niveau de la pertinence, l’efficacité, l’efficience, la viabilité et l’effet du projet.

Rédaction du rapport, présentation et validation (15 jours):

La mission soumettra :

  • Le Rapport provisoire en trois (3) copies (version dure et électronique) et sera transmis aux différentes parties prenantes, lesquelles seront invitées à apporter leurs observations par écrit et/ou lors de l’atelier de restitution (10 jours);
  • le dépôt du Rapport final en trois (3) copies (version dure et électronique), après l’intégration des observations faites par les parties prenantes (5 jours);
  • Il analysera notamment  les acquis du projet, bonnes pratiques, réussites, résultats obtenus dans le cadre de l’enseignement supérieur et de la formation technique et professionnelle en étroite collaboration avec le second consultant.

Méthodologie de la mission:

La mission débutera ses activités dès notification de la consultation par le PNUD et acceptation des conditions et du contenu des présents termes de référence.

Elle sera conduite comme suit :

  • La mission vérifiera et appréciera les critères énoncés au point 5 (pertinence, efficacité, efficience, durabilité et effet induit/impact);
  • Elle analysera et appréciera l’incidence du projet TOKTEN sur les secteurs concernés, notamment l’éducation, la santé, l’Agriculture, les PME/PMI et d’autres administrations ou secteurs d’activités;
  • Elle appréciera les résultats atteints par le projet TOKTEN en rapport avec les objectifs définis lors de la formulation du projet;
  • Elle évaluera la qualité des services du projet TOKTEN et sa contribution au renforcement des capacités;
  • Son impact sur l'appropriation de la modalité par le Ministère des maliens de l’Extérieur et, notamment eu égard à sa stratégie de transfert de connaissances via les maliens de la diaspora;
  • Elle évaluera le bien fondé du programme, suite aux changements intervenus (version élargie), le contexte institutionnel et le processus de développement du Mali ainsi que les nouvelles stratégies et les tendances de la politique économique;
  • La mission appréciera les rapports fonctionnels entre le projet TOKTEN avec les partenaires que sont le Gouvernement, le PNUD.
  • Elle identifiera les problèmes (d'ordre institutionnel, Administratif, organisationnel etc..) et les contraintes liés à la mise en œuvre du programme;
  • Elle formulera des recommandations portant sur les aspects susceptibles d’être améliorés afin d’atteindre les résultats attendus;
  • Elle établira des recommandations sur d’autres aspects nécessaires au renforcement du programme.

Competencies

  • Compétences dans les techniques d’enquête par sondage et dans le traitement informatique de données;
  • Connaissance de la Politique d’évaluation du PNUD et de ses lignes directrices, ainsi que des standards internationaux en matière d’évaluation (UNEG, OECD-DAC, IEG);
  • Disposer d’une aptitude avérée à fournir des conseils efficaces et à transférer des connaissances à la contrepartie nationale à tous les niveaux, tout en tenant compte du contexte social et culturel;
  • Capacité à faire preuve de discernement dans les tâches assignées et capacité de travailler sous pression; quelque fois dans un environnement très stressant (par exemple les troubles civils, les catastrophes naturelles et la souffrance humaine); 
  • Fierté des résultats obtenus et aptitude à respecter les délais établis pour les différentes tâches;
  • Faire preuve d’excellentes capacités de communication (verbale et écrite), y compris l’aptitude à rédiger des rapports et à présenter des exposés en formulant clairement les positions du PNUD sur les enjeux ainsi que des propositions de recommandations pertinentes;
  • Capacité d’écoute développée; 
  • Interprète correctement les messages des autres et réagit de façon appropriée; 
  • Pose des questions pour obtenir des éclaircissements; 
  • Etre capable de travailler sous pression et en équipe, dans un environnement multiculturel;
  • Adapte le langage, le ton et la présentation à l’audience cible; 
  • Adopte une aptitude à partager facilitant le partage de l’information avec les collègues et les partenaires.

Required Skills and Experience

Education:

  • Avoir un diplôme Universitaire (Bac + 4 minimum) en science de l’éducation (enseignement supérieur, recherche etc.) ou en ingénierie de la formation, familier avec le développement des ressources humaines, la problématique de l’adéquation formation/emploi, la planification stratégique, et le renforcement des capacités et des compétences

Expérience:

  • Une expérience solide et diversifiée dans le domaine spécifique requis, notamment une expérience en matière d’évaluation de projets;
  • Expérience professionnelle d’au moins 7 ans dans le domaine du renforcement des capacités et de la formation professionnelle et technique;
  • Une expérience de la sous-région Afrique de l’Ouest;
  • La maitrise du français ainsi qu’une excellente capacité de rédaction de rapports;
  • Une expérience approfondie et adéquate, notamment des questions liées à la gestion de projet et au renforcement institutionnel;
  • Une excellente connaissance des méthodes et techniques d’évaluation de projet;
  • Une expérience sur les problématiques « migration et développement » serait un atout considérable;
  • Une connaissance des domaines de la santé, de l’Agriculture et des PME/PMI serait un atout.

Langue:

  • Excellente maitrise du francais et la connaissance de l'anglais est un atout.

NB: les informations fournis dans ce présent avis ne sont pas exaustives et les candidats preselectionnés auront droit au TDRs detaillé.