Background

La région du Gourma au Mali (ci-après dénommée « le Gourma ») couvre environ 83300 km² et est située dans la zone sahélienne ; elle regroupe dix-huit (18) communes, réparties entre trois (3) régions administratives (Mopti, Tombouctou et Gao).  En 1959, une partie du Gourma (environ 1,25 millions d'hectares) a été classée comme « Réserve partielle des Eléphants ».  Les limites exactes de la réserve restent à être matérialisées.

L’assèchement pendant la saison sèche (Avril – Mai – Juin) de la quasi-totalité des points d’eau situés sur le parcours des Eléphants du Gourma en général et de la mare de Gossi en particulier, la baisse drastique du niveau d’eau dans la mare de Banzena, le développement des activités agricoles, la prolifération des parcs à bétail, la sédentarisation des communautés humaines entrainent un changement dans la relation entre les éléphants et les hommes dans un écosystème sahélien éprouvé.  Les hommes et les éléphants rivalisent de plus en plus pour l’exploitation des mêmes ressources (espace, culture, fourrage et eau) ce qui accroît les conflits.

La population des éléphants avait été estimée entre 550 et 700 individus selon les sources sûres.  Elle semble être restée plus ou moins stable depuis les années 70 et à l’heure actuelle elle décroît de façon significative.  Par rapport aux autres populations d’Afrique, il s’agit d’une population vieillissante composée à 50% d’adultes.  Elle présente un taux de fertilité relativement élevé mais le taux de mortalité parmi les nouveau-nés et les juvéniles est très élevé, sans doute en raison d’un environnement difficile et du long parcours migratoire que fait cette population de pachyderme.  La population des éléphants est alors désormais vulnérable et est obligée de chercher l’eau et la nourriture dans une situation de tension accrue due à l’assèchement précoce ces dernières années des points d’ eauci dessus cités et de la présence humaine permanente.

La population d’éléphants du Gourma a développé une stratégie nomade le long d’un circuit de migration de 600 km lui permettant de faire face à la dispersion et à la variabilité des ressources.

Dans les zones de long séjour des éléphants au Nord, l’effet direct de la baisse de pluviométrie est (1) l’assèchement des mares comme celle de Inadiatafane, Idamane et parfois Banzena, (2) la mort d’un nombre important d’arbres suivie de la dégradation des pâturages sur le reste du parcours.  Face à cette situation, les éléphants font des déplacements où ils « négocient » l’utilisation des points d’eau avec les populations et le bétail domestique déjà en place.  Ainsi, les espaces potentiellement exploitables non seulement par les hommes mais également par les éléphants se sont fortement réduits au cours des dernières décennies, ce qui a bouleversé les rapports de cohabitation entre les communautés et, a compromis l’avenir des éléphants.  La situation militaro – sécuritaire est préjudiciable aux éléphants qui sont outrageusement braconnés pour le prélèvement des défenses destinée à un trafic qui ne dit pas son nom.

Face à cette situation de détresse exacerbée par la récente crise dans le nord du pays qu'un«cri du cœur» a été lancé par la Direction Nationale des Eaux et Forêts, le partenaire Wild Fondation, bref toutes les bonnes volontés à nos partenaires techniques et financiers, les autorités politiques, les OSC afin d'attirer leur attention sur le braconnage des éléphants qui connait un regain d’intensité depuis les évènements du Nord en 2012.  La situation s'est davantage aggravée en 2015 et se poursuit encore malheureusement de nos jours. Le phénomène est très inquiétant et c'est ainsi que de janvier 2012 à octobre 2016 il a été dénombré 146 éléphants abattus (Source Wild Fondation) par des braconniers non encore identifiés.

Il est à déplorer que les tueurs d’éléphants n’ont pas été inquiétés malgré les cris de détresse lancés par les services des Eaux et Forêts à toutes les parties prenantes tout au long de l’année 2015.  Ces braconniers récidivent en toute quiétude, et ont démarré leur campagne en cette fin d’année 2016 par l’abattage de onze éléphants entre le 2 et le 12 Octobre 2016 dans le troupeau qui vient juste de sortir de la zone d’hivernage aux confins Mali-Burkina Faso, dans la zone de Tin-Bangou, situé à 75 km de Gossi.

Le braconnage international des pachydermes est une activité frauduleuse et mafieuse qui rapporte beaucoup d’argent par le trafic des défenses d’éléphants.  La tentation est donc forte et peut s’exercer en toute impunité si les éléphants du Gourma au Mali ne bénéficient pas d’une protection des services de souveraineté de l’Etat, l’Armée et la Direction Nationale des Eaux et Forêts.

Le service des Eaux et Forêts en charge de la gestion de la faune, bien que conscient du danger auquel la population d’éléphants du Gourma est exposée, est confronté à des difficultés structurelles (absence d’un service dédié à la lutte anti braconnage) aggravées par la conjoncture marquée par l’insécurité résiduelle dans le Gourma malien.  En effet, l’insécurité qui prévaut dans la zone empêche les agents des Eaux et Forêts, mal équipés, de s’y aventurer.

Au regard de la situation, le Ministère de l’environnement de l’Assainissement et du Développement Durable avec l’appui du Projet Eléphants du Mali de WILD Foundation a donc sollicité le concours de l’armée malienne pour organiser des patrouilles conjointes afin de limiter les dégâts. 

Mi - 2015, le Conseil pour le Fonds pour l'environnement mondial (FEM) a approuvé, dans le cadre de son «Approche programmatique» intitulée « Partenariat mondial pour la conservation de la faune et la prévention du crime pour le développement durable, un concept de projet pour enfants» au Mali avec le PNUD en tant qu'organisme choisi du FEM.  Le projet comporte les titres et les références suivants:

  • Intitulé du projet PNUD-FEM:« la Gestion communautaire des ressources naturelles pour la résolution des conflits, l’amélioration des moyens de subsistance et la restauration des écosystèmes dans les zones de parcours des éléphants ».
  • Titre abrégé de référence:« PIMS 5778 Mali Conservation of the Mali Elephant ».
  • Voir plus d'informations sur le programme du FEM ici: www.thegef.org/gef/project_detail?projID=9071

L'objectif du projet financé par le FEM est de 4,1 millions de dollars et il a été dûment approuvé par le gouvernement du Mali.

L’intégralité du projet doit être élaborée sur la base du concept de projet pour enfants qui sera mis en œuvre par le Ministère de l'environnement et de l'assainissement et la Direction nationale des Eaux et Forêts (DNEF) et le Projet éléphants du Mali « Mali Elephant Project » (MEP), avec l’appui du PNUD au Mali et d'autres principaux organismes de gestion au niveau des AP et des principaux paysages; à déterminer lors de la phase PPG.  

L'objectif du projet est de soutenir le Mali pour protéger ses éléphants au niveau des sites clés et améliorer les moyens de subsistance des communautés locales qui vivent le long des voies migratoires afin de réduire les conflits humains-éléphants.  Pour que cet objectif soit atteint, trois composantes seront intégrées, notamment:

  • La protection des éléphants du Gourma au Nord-est du Mali contre le braconnage et la sécurisation des voies migratoires saisonnière ;
  • La gestion communautaire des ressources naturelles qui résout les conflits, améliore les moyens de subsistance et rétablit les écosystèmes dans toutes les zones à éléphants ; et
  • Le suivi, la surveillance et le contrôle de la qualité.

Processus de préparation de projet

Le projet répond aux priorités nationales et le PRODOC doit être préparé conformément à la stratégie nationale de lutte contre les espèces sauvages du Mali (à élaborer au cours de la phase PPG) ainsi que les engagements et stratégies internationaux pertinents et en étroite collaboration avec les principaux partenaires de l’Etat dans plusieurs institutions, les partenaires financiers, les entités de recherche, le secteur privé et en particulier les organisations de la société civile chargées de la gestion des paysages ciblés.

Afin de préparer la documentation requise pour l'approbation finale du projet, une Subvention de préparation de projet (PPG) fournie par le FEM est mise en œuvre avec des objectifs et des produits livrables et réalistes.  
 

Duties and Responsibilities

L'objectif du PPG est :

  • De développer un projet de grande envergure qui vise à soutenir le gouvernement du Mali à protéger ses éléphants dans les sites clés et à améliorer les moyens de subsistance des communautés locales qui vivent le long de la route migratoire pour réduire les conflits entre humains et éléphants ;
  • Les documents de soumission du FEM à préparer consistent en un document complet du projet PNUD (PRODOC) et un formulaire de demande d'approbation adressé au Directeur général, dûment rempli sur la base du PRODOC qui prévaut ; ces deux documents clés doivent être accompagnés de lettres de cofinancement, d'outils de suivi des indicateurs pour les domaines d'intervention applicables du FEM et l’évaluation des risques socio-environnementaux, en utilisant la procédure méthodologique du PNUD ;
  • Tous les consultants PPG partagent la responsabilité de mobiliser le cofinancement et de forger des partenariats utiles pour le projet. Ils devraient travailler en équipe pour mettre en œuvre les activités suivantes :
    • Activité PPG 1 : Préparation pour le renforcement de la protection des éléphants du Gourma aux niveaux national et local ;
    • Activité PPG 2 : Préparation pour le renforcement de la gestion communautaire des ressources naturelles pour soutenir les communautés, les éléphants et le processus des écosystèmes ;
    • Activité PPG 3 : Évaluation des investissements de base, des risques liés au projet, élaboration de stratégie, du budget et consolidation de la documentation du projet pour la soumission ;
  • La phase PPG sera mise en œuvre entre Avril et décembre 2017.  Les consultants sont censés commencer à travailler en mai 2017 et suivre un calendrier détaillé ;
  • Le délai final pour la remise des documents finalisés et au complet du PNUD-FEM pour examen interne par le gouvernement, les partenaires et le PNUD est le 31 octobre 2017.  Ce délai n'est pas négociable.

Description des responsabilités :

Avoir pour fonction conseiller expert dans toutes les questions relatives aux crimes contre les espèces sauvages, travailler en étroite collaboration avec d'autres consultants PPG, et ayant comme principaux objectifs de veiller à ce que l'état de l'art des connaissances et de la science sur la criminalité de la faune soit inclus dans la documentation générale du FEM, avec l'aide du reste des équipes multidisciplinaires dans chaque pays ;

Diriger en collaboration avec d'autres consultants PPG la mise en œuvre des activités PPG suivantes :

  • Renforcement des capacités nationales pour la protection des éléphants contre le braconnage ;
  • Développer la stratégie nationale du Mali pour lutter contre le braconnage et le trafic illicite des espèces sauvages ;
  • Renforcement des capacités dans le nord-est du Mali pour la protection des éléphants ;

Soutenir les autres consultants PPG pour la mise en œuvre des activités PPG suivantes :

  • Atelier de lancement PPG ;
  • Renforcement de la protection de la mare de Banzena pour l'utilisation par les éléphants ;
  • Renforcement des capacités pour la conservation des éléphants et des habitats ;
  • Évaluation de la base de référence financière ;
  • Tirer profit du cofinancement du projet ;
  • Rédiger des chapitres pertinents et requis dans le PRODOC pour la validation nationale ;
  • Atelier de validation du PRODOC ;
  • Réalisation de la documentation du projet en vue de la soumission au FEM.

Produits livrables:

Livrable 1)

  • Rapport sur l'évaluation de la criminalité faunique au Mali à l'aide de la trousse de l'ICCWC pour l'analyse de la criminalité faunique et forestière ;
  • À livrer avant le 15 juillet 2017.

Livrable 2)

  • Rapport complet de la capacité nationale actuelle de protéger les éléphants contre le braconnage.  Inclure un résumé des résultats de la trousse, une évaluation des capacités institutionnelles et opérationnelles de la DNEF pour la lutte contre le braconnage et la collaboration avec les communautés, l'évaluation de la collecte, de l'établissement des rapports, du stockage et de la gestion des données sur la criminalité ; des recommandations quant à la façon de renforcer les capacités tant au niveau national qu'au sein de la DNEF et à la conception éventuelle d'un Système national de surveillance et de communication des données sur les crimes liés aux espèces sauvages.  Avec les coûts et le calendrier, les risques, la durabilité, les indicateurs (avec les lignes de base et les cibles).
  • À livrer d'ici le 15 juillet 2017.

Livrable 3)

  • Une stratégie nationale pour le Mali visant à lutter contre le braconnage et le trafic illicite de la faune, sur la base d'une vaste consultation des parties prenantes ;
  • À livrer au plus tard le 15 juillet 2017.

Livrable 4)

  • Rapport d'évaluation et stratégie de protection des éléphants dans le nord-est du Mali. Inclure l'évaluation des rôles et la collaboration des parties prenantes, l'évaluation de la capacité des postes forestiers, des détails sur l'engagement avec les membres de la brigade, l'évaluation es Niveaux actuels de collaboration transfrontalière (avec le Burkina Faso) avec une stratégie pour le renforcement de tout ce qui précède. Avec les coûts et le calendrier, les risques, la durabilité, les indicateurs (avec les lignes de base et les cibles) ;
  • À livrer au 15 juillet 2017.

Livrable 5

  • Proposer une stratégie de renforcement des capacités de conservation des éléphants et des habitats, en ce qui concerne les besoins d'investissement des postes forestiers locaux et des brigades autour de la mare de Banzena ;
  • Définir les activités potentielles visant à renforcer l'anti-braconnage dans les principaux habitats d'éléphants; et la compilation des indicateurs de base contre le braconnage ;
  • Définir  les coûts et le calendrier, les risques, la durabilité, les indicateurs (avec les lignes de base et les cibles) ;
  • À livrer avant le 30 juillet 2017.

Livrable 6)

  • Contribution aux chapitres pertinents du PRODOC ;
  • À livrer au plus tard le 30 Août 2017 ;

Projet de calendrier des paiements de droits :  

  • Signature du contrat: 10% ;
  • 30 juillet 2017, à l’acceptation des livrables 1 - 3 : 45% ;
  • 30 septembre 2017, à l’acceptation des produits à livrer 4 - 6 : 25% ;
  • Paiement final attendu d'ici le 10 décembre 2017, après approbation de la documentation complète du CEO Finances : 20%.

Competencies

Compétences Générales:

  • Promouvoir l'éthique et l'intégrité, créer des précédents organisationnels.
  • Renforcer le soutien et le sens politique.
  • Renforcer la compétence du personnel, créer un environnement de créativité et d'innovation.
  • Construire et promouvoir des équipes efficaces.
  • Créer et promouvoir un environnement propice à la communication ouverte.
  • Tirer parti des connaissances et des expériences multidisciplinaires et institutionnelles.
  • Créer et cultiver des réseaux de partenaires pour promouvoir l'image du PNUD.
  • Analyser les situations et les scénarii politiques et contribuer à la formulation des réponses institutionnelles.
  • Tirer parti des différentes expériences et compétences des membres de l'équipe pour obtenir des résultats meilleurs et plus novateurs.
  • Fortes aptitudes analytiques et écrites.
  • Aptitude à communiquer efficacement afin de communiquer des informations techniques complexes aux publics tant techniques que généraux.
  • Compétences pour négocier efficacement dans des situations sensibles.
  • Compétences pour obtenir des résultats en persuadant, en influençant et en travaillant avec d'autres.
  • Compétences pour faciliter les réunions de manière efficace et efficiente et pour résoudre les conflits qui se présentent.

Required Skills and Experience

Profil requis (maximum 90 points au total) :

Education:

  • Maîtrise dans un domaine pertinent comme le droit, l'économie, la gestion, ou même en écologie (aussi longtemps que pertinent pour la spécialité recherchée dans la faune sauvage) et avec une spécialisation professionnelle en matière de criminalité de la faune. (Maximum 15 pts).

Experience:

  • Au moins 12 ans d'expérience professionnelle globale, avec des responsabilités supplémentaires. (Maximum 25 pts) ;
  • Au moins 5 années d'expérience et de connaissance approfondie des enjeux liés à la criminalité faunique  dans la sphère internationale sont une exigence éliminatoire. (Maximum 10 pts) ;
  • Un bilan démontré dans la préparation de documents, propositions de projets, rapports ciblés et, de préférence également, des publications sur le thème de la criminalité faunique, est une qualification très recherchée pour ce poste. (Maximum 15 pts) ;
  • Une expérience spécifique en matière de lutte contre la criminalité faunique, de lutte contre le braconnage dans les zones protégées ou de formation aux rangers et d'une expérience démontrée de l'application de solutions réalisables à ces questions est une qualification très recherchée pour ce poste. (Maximum 10 pts) ;
  • La connaissance des questions, politiques et programmes environnementaux en Afrique de l'Ouest est préférable, mais pas nécessaire. (Maximum 10 pts).

Langues:

  • Excellente maîtrise de l'anglais écrit est une exigence éliminatoire. (Maximum 10 pts) ;
  • Le niveau minimal de travail du français est hautement souhaitable. (Max 5 pts).

Processus de soumission de l'application :

  • La soumission doit être en ligne suivant les instructions données sur le site. Veuillez présenter ce qui suit pour démontrer votre intérêt et vos qualifications. Veuillez noter que tous les documents ci-dessous doivent être soumis en un seul fichier PDF ;
  • P11 (requis), indiquant toute l'expérience passée de projets similaires, ainsi que les coordonnées (mail et numéro de téléphone) du candidat et au moins trois (3) références professionnelles ;
  • CV personnel ;
  • Lettre de confirmation d'intérêt et de disponibilité dûment remplie en utilisant le modèle fourni [voir lien plus bas] ;
  • Voyage : Tous les frais de voyage internationaux envisagés doivent être inclus dans la proposition financière dans une ligne distincte, mais pas le coût des déplacements à l'intérieur du territoire, qui sera traité directement par le bureau de pays du PNUD.

Processus d'évaluation des applications :

  • Les consultants individuels seront évalués en fonction de la méthodologie d'analyse cumulative [méthode de notation pondérée], où l'attribution du contrat sera faite au consultant individuel dont l'offre a été évaluée et déterminée comme suit :

Sensible / conforme / acceptable ;

  • Après avoir reçu le score le plus élevé sur un ensemble prédéterminé de critères techniques et financiers spécifiques à la sollicitation ;
  • Poids des critères techniques ; [70%] ;
  • Poids des critères financiers ; [30%] ;
  • Seuls les consultants individuels qui obtiendront au moins 70% des 100 points dans l'évaluation de l’offre technique seront qualifiés pour l'évaluation de leur offre financière ;
  • Critères d'évaluation technique : adéquation du profil (maximum de 100 points).

Conditions générales du contrat pour les CI :
Http://www.undp.org/content/dam/undp/documents/procurement/documents/IC%20-%20General%20Conditions.pdf
Formulaire d'histoire personnelle du PNUD (P11) requis de tous les candidats :
Http://www.undp.org/content/dam/undp/library/corporate/Careers/P11_Personal_history_form.doc
Lettre de confirmation d'intérêt et de disponibilité
Https://www.dropbox.com/s/789q1hvdrdgwqqc/PPG_Cons_Letter%20of%20Interest%20and%20Availability.docx?dl=0.