Background

Le Fonds pour l'Environnement Mondial (FEM) et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) ont assisté le Gouvernement du Sénégal à la formulation d’un projet de Renforcement de la Gestion des Terres et des Ecosystèmes des Niayes et de la Casamance dans un contexte de changements climatiques (PRGTE) (n° PIMS?: 4964), mis en œuvre par Ministère de l’Environnement et du Développement Durable (MEDD), à travers la Direction des Eaux, Forêts Chasse et de la Conservation des Sols (DEFCCS), qui doit être réalisé en 2018. Le projet a été lancé le 26 octobre 2015 et se trouve dans sa troisième année de mise en œuvre. Conformément aux Directives du PNUD-GEF relatives à l’examen à mi-parcours, le processus d’examen à mi-parcours a été entamé avant la présentation du deuxième Rapport de mise en œuvre de projets (PIR). Le présent mandat énonce les éléments à prendre en compte dans le cadre de l’examen à mi-parcours. Le processus d’examen doit suivre les directives figurant dans le document Directives pour la conduite d’examen à mi-parcours des projets appuyés par le PNUD et financés par le GEF (PPOP du PNUD: http://www.undp.org/content/undp/en/home/accountability/policies-and-procedures.html).

Le projet a été mis au point pour développer un environnement favorable à des mesures d’adaptation basées sur la gestion de l’écosystème dans les zones éco-géographiques des Niayes et de la Casamance. Il est formulé sur la base de trois composantes?et trois effets.

Composante 1: Une plate-forme d'informations sur le changement climatique et les aspects socio-environnementaux pour identifier les vulnérabilités induites par le changement climatique et proposer des options d'adaptation efficaces dans les régions des Niayes et de la Casamance.

Effet 1 : Des systèmes de gestion de l'information pour déterminer et assurer le suivi des effets du changement climatique sur les écosystèmes sont mis en œuvre pour des prévisions, une préparation et une prise de décision efficaces.

Composante 2 : Réduire les risques du changement climatique dans les terres et écosystèmes cibles avec des mesures de restauration adaptatives.

Effet 2 : Les options d'adaptation axées sur la gestion de l'écosystème dans les deux zones ciblées (les Niayes et la Casamance), y compris l'adoption de pratiques résilientes en matière de gestion des terres et des écosystèmes dans un contexte marqué par les changements climatiques, réduisent les risques liés aux changements climatiques dans ces domaines.

Composante 3 : Soutenir les mécanismes d’acquisition des connaissances et des informations.

Effet 3: Les capacités individuelles, familiales et communautaires seront renforcées afin de mieux faire connaitre les réponses à apporter aux changements climatiques et d’impulser un soutien considérable aux efforts d'adaptation.

Le projet est exécuté selon la modalité NEX.

3.? Objectifs de l'examen à Mi-parcous?

L’examen à mi-parcours évaluera les progrès accomplis vers la réalisation des objectifs et des résultats du projet, tels qu’énoncés dans le Document de projet, et mesurera les premiers signes de réussite ou d’échec du projet, de manière à définir les changements qu’il faut opérer pour remettre le projet sur la voie de la réalisation des résultats escomptés. L’examen à mi-parcours examinera aussi la stratégie du projet et les risques concernant sa durabilité.

L’examen à mi-parcours doit fournir des informations fondées sur des données factuelles crédibles, fiables et utiles. L’équipe chargée de l’examen examinera toutes les sources d’informations pertinentes, y compris les documents élaborés pendant la phase de préparation du projet(par exemple, Fiche d’identité du projet (FIP), Plan d’initiation du projet du PNUD, Politique de sauvegardes environnementales et sociales du PNUD, le Document de projet, les rapports de projets dont l’Examen annuel de projets/PIR, la révision des budgets du projet, les rapports d’enseignements tirés, les documents stratégiques et juridiques nationaux, et tout autre matériel que l’équipe juge utile pour étayer l’examen). L’équipe chargée de l’examen à mi-parcours examinera l’outil de suivi de référence du domaine d’intervention du GEF présenté au GEF avec l’approbation du responsable, et l’outil de suivi à mi-parcours du domaine d’intervention du GEF qui doit être complété avant le début de la mission sur le terrain, conduite pour l’examen à mi-parcours.?

L’équipe chargée de l’examen à mi-parcours doit suivre une approche collaborative et participative[1] afin d’assurer une participation active de l’équipe du projet, des homologues gouvernementaux (le point focal opérationnel du GEF), des bureaux de pays du PNUD, des conseillers techniques régionaux PNUD-GEF, et autres parties prenantes principales.

La participation des parties prenantes est fondamentale à la conduite de l’examen à mi-parcours avec succès.[2] Cette participation doit consister en des entretiens avec les parties prenantes qui assument des responsabilités liées au projet, à savoir entre autres (ANACIM, ANCAR, ANA, DGPRE, CDH, CRPF, collectivités locales )?: organismes d’exécution, hauts fonctionnaires et responsables des équipe de travail/d’activités, principaux experts et consultants dans les domaines liés au projet, Comité de pilotage du projet, parties prenantes au projet, monde universitaire,? gouvernements locaux et les OSC, etc. En outre, l’équipe chargée de l’examen à mi-parcours doit conduire des missions sur le terrain à (Thiès, Louga, Ziguinchor et Kolda), notamment sur les sites du projet

Le rapport final d’examen à mi-parcours doit exposer en détails l’approche appliquée pour l’examen, en indiquant explicitement les raisons ayant motivé cette approche, les hypothèses de départ, les défis à relever, les points forts et les points faibles des méthodes et de l’approche appliquées pour l’examen.

Le PNUD recrute ainsi un Consultant International, chef d’équipe pour conduire la mission d’évaluation de ce projet.

Duties and Responsibilities

L’équipe chargée de l’examen à mi-parcours évaluera l’évolution du projet dans les quatre catégories mentionnées ci-après. Veuillez consulter le document Directives pour la conduite de l’examen à mi-parcours des projets appuyés par le PNUD et financés par le GEF pour obtenir une description détaillée de ces catégories.

Stratégie de projet

Conception de projet :

  • Analyser le problème auquel s’attaque le projet et les hypothèses de base. Passer en revue les conséquences de toute hypothèse erronée ou de tout changement contextuel sur la réalisation des résultats du projet tel qu’énoncés dans le Document de projet.
  • Examiner la pertinence de la stratégie du projet et évaluer si c’est le moyen le plus efficace d’atteindre les résultats escomptés. Les enseignements tirés d’autres projets pertinents ont-ils été convenablement pris en considération dans la conception du projet?
  • Étudier la façon dont le projet répond aux priorités du pays. Faire le point sur l’appropriation nationale. Le concept du projet est-il conforme aux priorités et plans nationaux pour le développement sectoriel du pays (ou des pays participants s’il s’agit de projets multi-pays) ?
  • Examiner les processus décisionnels : les points de vue des personnes qui seront concernées par les décisions du projet, de celles qui pourraient influer sur les résultats et de celles qui pourraient contribuer à l’information ou à d’autres ressources visant le processus, ont-ils été pris en considération pendant la conception de projet ?
  • Examiner la mesure dans laquelle les questions pertinentes en matière de genre ont été soulevées pendant la conception du projet. Voir annexe 9 des Directives pour la conduite de l’examen à mi-parcours des projets appuyés par le PNUD et financés par le GEF pour obtenir d’autres instructions.
  • Indiquer s’il y a des domaines de préoccupation majeure qui nécessitent des améliorations.

Cadre de résultats/cadre logique :

  • Procéder à une analyse critique des indicateurs et cibles du cadre logique du projet, évaluer la mesure dans laquelle les cibles à mi-parcours sont «?SMART?» (spécifiques, mesurables, réalisables, pertinentes et limitées dans le temps), et proposer des modifications/révisions spécifiques aux cibles et indicateurs lorsque nécessaire.
  • Les objectifs, résultats ou éléments du projet sont-ils clairs, applicables dans la pratique et réalisables dans les délais fixés ?
  • Examiner si les progrès réalisés à ce jour ont produit, ou pourraient produire à l’avenir, des effets bénéfiques pour le développement (par exemple, génération de revenus, égalité des sexes et autonomisation des femmes, meilleure gouvernance, etc...) qu’il faudrait intégrer au cadre de résultats du projet et suivre annuellement.
  • S’assurer que l’on suit efficacement les aspects généraux en matière de développement et de genre du projet. Mettre au point et recommander des indicateurs de développement «SMART», notamment des indicateurs ventilés par sexe et des indicateurs faisant apparaître les effets bénéfiques pour le développement.

Progrès vers la réalisation des résultats

Analyse de progrès vers les réalisations :

  • Passer en revue les indicateurs du cadre logique à la lumière des progrès accomplis vers la réalisation des cibles de fin de projet, à l’aide de la Matrice des progrès vers la réalisation des résultats et les Directives pour la conduite de l’examen à mi-parcours des projets appuyés par le PNUD et financés par le GEF ; les progrès sont indiqués par couleur selon le principe des «?feux tricolores?» en fonction du niveau de progrès obtenus pour chaque réalisation ; formuler des recommandations pour les secteurs entrant dans la catégorie «?Ne sont pas en voie de réalisation?» (en rouge).

Après analyse des progrès vers l’obtention des réalisations :

  • Comparer et analyser l’outil de suivi de départ du GEF avec celui réalisé juste avant l’examen à mi-parcours.
  • Identifier les obstacles entravant toujours la réalisation des objectifs du projet pour la période restante du projet.
  • En passant en revue les effets bénéfiques du projet à ce jour, définir les moyens par lesquels on pourrait accroître ces effets.

Mise en œuvre des projets et gestion réactive

Mécanismes de gestion :

  • Examiner l’efficacité globale de la gestion de projet telle qu’énoncée dans le Document de projet. Des changements ont-ils été apportés et sont-ils efficaces ? Les responsabilités et la structure hiérarchique sont-elles claires ?? Le processus décisionnel est-il transparent et entamé en temps utile ?? Recommander les améliorations à introduire.
  • Étudier la qualité d’exécution de l’organisme d’exécution/des partenaires de mise en œuvre et recommander les améliorations à introduire.
  • Étudier la qualité de l’appui fourni par l’organisme partenaire du GEF (PNUD) et recommander les améliorations à introduire.

Planification des activités :

  • Passer en revue tout retard intervenu dans le démarrage et la mise en œuvre du projet, définir ce qui a causé ces retards et voir si les causes ont été éliminées.
  • Les processus de planification des activités sont-ils axés sur les résultats ? Si non, proposer des moyens de réorienter la planification des activités de manière à ce qu’elle soit axée sur les résultats.
  • Examiner l’application du cadre de résultats/cadre logique du projet en tant qu’outil de gestion et examiner tout changement qui y a été apporté depuis le début du projet.?

Financement et cofinancement :

  • Etudier la gestion financière du projet, en s’attachant particulièrement au rapport coût-efficacité des interventions.?
  • Passer en revue tout changement d’allocations de fonds résultant de révisions budgétaires, et évaluer l’adéquation et la pertinence de ces révisions.
  • Le projet s’accompagne-t-il des contrôles financiers appropriés, notamment en matière de communication de données et de planification, permettant à la direction de prendre des décisions budgétaires éclairées et de verser les fonds en temps utile ?
  • Sur la base du tableau de suivi du cofinancement à remplir, formuler des commentaires sur le cofinancement : le cofinancement est-il stratégiquement appliqué pour contribuer à la réalisation des objectifs du projet ? L’équipe chargée du projet organise-t-elle régulièrement des réunions avec les partenaires de cofinancement en vue d’harmoniser les priorités de financement et les plans annuels de travail ?

Systèmes de suivi et d’évaluation au niveau du projet :

  • Examiner les outils de suivi actuellement utilisés : fournissent-ils les informations nécessaires ? Impliquent-ils la participation des principaux partenaires ? Sont-ils alignés sur ou intégrés dans les systèmes nationaux ?? Utilisent-ils les informations existantes ? Sont-ils efficients ? Sont-ils rentables ? D’autres outils sont-ils nécessaires ? Comment pourraient-ils être plus participatifs et plus inclusifs ?
  • Etudier la gestion financière du budget de suivi et d’évaluation du projet. Les ressources allouées sont-elles suffisantes pour le suivi et l’évaluation ? Ces ressources sont-elles efficacement allouées?

Participation des parties prenantes :

  • Gestion des projets : les partenariats nécessaires et appropriés ont-ils été mis en place et renforcés avec des parties prenantes directes et indirectes ?
  • Participation et processus menés par les pays : les parties prenantes gouvernementales aux niveaux local et national appuient-elles les objectifs du projet ?? Jouent-elles toujours un rôle actif dans les décisions prises concernant le projet qui appuient l’efficience et l’efficacité de la mise en œuvre du projet ?
  • Participation et sensibilisation du public : dans quelle mesure la participation des parties prenantes et la sensibilisation du public contribuent-elles à faire progresser la réalisation des objectifs du projet ?

Communication de données :

  • Evaluer la manière à laquelle la direction du projet a fait part des changements découlant de la gestion réactive et les a notifiés au Comité de pilotage du projet.
  • Evaluer si l’équipe du projet et les partenaires se conforment comme il se doit aux exigences de communication de données du GEF (c’est-à-dire, les mesures prises pour donner suite à une mauvaise évaluation dans le PIR,? le cas échéant ?)
  • Evaluer la façon dont les enseignements tirés du processus de gestion réactive ont été étayés par des documents, communiqués aux principaux partenaires et intégrés par ces derniers.

Communication :

  • Examiner la communication interne avec les parties prenantes concernant le projet : la communication est-elle régulière et efficace? Certaines parties prenantes principales sont-elles exclues de la communication ? Des mécanismes de retour d’informations existent-il dans le cadre de la communication ? La communication avec les parties prenantes contribue-t-elle à sensibiliser ces dernières aux réalisations et aux activités liées au projet, et aux investissements pour la durabilité des résultats du projet ?
  • Examiner la communication externe concernant le projet : des moyens de communication appropriés sont-ils en place ou en cours de mise en place, pour faire part au public des progrès accomplis dans le cadre du projet et de son impact escompté (existe-t-il un site Internet par exemple ? Ou le projet a-t-il mis en œuvre des campagnes appropriées de sensibilisation du public?)
  • Aux fins de la communication de données, rédiger un paragraphe d’une demi page pour résumer les progrès accomplis vers la réalisation des résultats du projet, en matière de contribution aux effets bénéfiques pour le développement durable et aux effets bénéfiques pour l’environnement mondial.

Durabilité

  • Vérifier si les risques définis dans le Document du projet, l’Examen annuel du projet /PIR et le module ATLAS de gestion des risques sont les plus importants et si les évaluations des risques sont appropriées et à jour. Dans la négative, expliquer pourquoi.
  • En outre, évaluer les risques pour la durabilité dans les catégories suivantes :

Risques financiers pour la durabilité :

  • Quelle est la probabilité qu’il n’y ait pas de ressources financières et économiques disponibles après la fin de l’aide du GEF (considérer que les ressources possibles peuvent provenir de sources multiples, comme les secteurs public et privé, les activités génératrices de revenus, et autres financements pouvant être des ressources financières adaptées à la durabilité des réalisations du projet) ?

Risques socio-économiques pour la durabilité :

  • Existe-t-il des risques sociaux ou politiques susceptibles de menacer la durabilité des réalisations du projet ? Quel est le risque que le niveau d’appropriation par les parties prenantes (y compris par les gouvernements et autres parties prenantes principales) ne soit pas suffisant pour permettre de maintenir les réalisations/bénéfices du projet ? Les différentes parties prenantes principales ont-elles conscience qu’il est dans leur intérêt de maintenir les bénéfices du projet ? La sensibilisation du public/des parties prenantes est-elle suffisante pour appuyer les objectifs à long terme du projet ? L’équipe du projet étaye-t-elle par des documents les enseignements tirés en permanence, et ces documents sont-ils communiqués aux parties concernées, lesquelles pourraient apprendre du projet et potentiellement le reproduire et/ou le reproduire à plus grande échelle à l’avenir ?

Risques liés au cadre institutionnel et à la gouvernance pour la durabilité :

  • Les cadres juridiques, les politiques, les structures de gouvernance et les processus présentent-ils des risques qui pourraient menacer la durabilité des bénéfices du projet ? Lors de l’évaluation de ce paramètre, examiner également des systèmes/mécanismes exigés pour la responsabilité, la transparence et le transfert des connaissances techniques sont en place.

Risques environnementaux pour la durabilité :

  • Existe-t-il des risques environnementaux qui pourraient menacer la durabilité des réalisations du projet?

Conclusions et recommandations

L’équipe chargée de l’examen à mi-parcours inclura un paragraphe dans le rapport, exposant les conclusions fondées sur des données probantes de l’examen à mi-parcours, à la lumière des résultats.[1]

Des recommandations seront formulées sous forme de propositions succinctes d’interventions fondamentales qui seront spécifiques, mesurables, réalisables et appropriées. Un tableau des recommandations devrait être joint au résumé du rapport. Veuillez consulter les Directives pour la conduite de l’examen à mi-parcours des projets appuyés par le PNUD et financés par le GEF pour obtenir des instructions sur le tableau des recommandations.

L’équipe chargée de l’examen à mi-parcours devra formuler 15 recommandations au maximum.

[1] Les conclusions de l'examen à mi-parcours peuvent aussi être intégrées dans le corps du rapport.

Évaluation

L’équipe chargée de l’examen à mi-parcours communiquera les évaluations faites des résultats du projet et fera une brève description des réalisations associées dans le Tableau de résumé des évaluations et réalisations dans le résumé du rapport de l’examen à mi-parcours. Voir l’annexe E pour consulter la grille des évaluations. Des évaluations de la stratégie du projet et du projet dans son ensemble ne sont pas exigées

Résultats attendus de la mission (livrables)

Il est attendu de l’équipe d’évaluation de :

Se conformer aux TDR?et aux termes du contrat de prestation la liant au commanditaire?;

Produire une note d’orientation méthodologique ;

Produire un rapport provisoire au terme de la troisième semaine :

  • tirant des conclusions spécifiques concernant le déroulement du projet ;
  • faisant des recommandations détaillées et ciblées pour une meilleure mise en œuvre des activités du projet non seulement pour le reste de la durée de la présente phase mais également pouvant donner des orientations pour une éventuelle phase 2 du projet ou pour un nouveau projet ;

Produire un rapport final au terme de la quatrième semaine en tenant compte des observations du comité de pilotage et de l’unité de coordination du projet  compléter les formulaires PNUD d’évaluation de projets (Synthèses d’Evaluation du Projet).

Remarque :

Le chef de la mission, consultant international, est responsable de la rédaction du rapport. Le rapport sera rédigé en français et sera soumis au PNUD en format électronique. Cinq (05) exemplaires imprimés en «hard?copy» devront également être envoyés à la fin de la mission au PNUD.

Modalites de mise en oeuvre

Les travaux de la mission seront supervisés par un comité conjoint PNUD/Gouvernement dénommé Comité de pilotage chargé de suivre et valider les résultats de l’évaluation. Il organisera au moins deux réunions entre le comité et la mission :

  • Une réunion de briefing au démarrage de la mission ;
  • Une réunion de débriefing permettant d’examiner les conclusions et recommandations du rapport provisoire.

?L’équipe de projet sera chargée d’assurer la liaison avec l’équipe d’évaluateurs afin d’organiser des entretiens avec les parties prenantes et des visites sur le terrain, ainsi que la coordination avec le gouvernement, etc.

La documentation nécessaire au bon déroulement de l’évaluation sera mise à la disposition de la mission (version électronique, documents en «hard copies». Il y a lieu de noter qu’avant le début des travaux, les membres de la mission pourront disposer des documents de base (descriptif du projet, rapports trimestriels et annuels, documents techniques…).

CALENDRIER DE L’EVALUATION

La mission durera au total quatre semaines calendaires soit 20 jours ouvrables à compter de la signature du contrat et selon le plan suivant?:

  • Préparation de la mission et réunion de briefing?: 3 jours après la signature du contrat?;
  • Mission d’évaluation (collecte, traitement et analyse des données)?: 10 jours?;
  • Rapport provisoire de l’évaluation?: 5 jours après la mission d’évaluation
  • Rapport final de l’évaluation intégrant les observations du comité d’évaluation?: 2 jours après réception des commentaires du comité.

Competencies

Compétences techniques :

  • Compétence en processus de collecte, de traitement et d'analyse de données socioéconomiques et environnementales?;
  • Compétence en analyse contextuelle de développement ;
  • Bonne maitrise de la méthode d’évaluation des projets FEM-PNUD ;
  • Compréhension de l'intégration de la dimension du genre dans les analyses socioéconomiques et environnementales

Compétences fonctionnelles :

  • Excellente capacité d'analyse ;
  • Capacité à travailler dans un environnement complexe, en collaboration avec plusieurs acteurs et en démontrant sensibilité et diplomatie ;
  • Rigueur dans le travail, flexibilité et esprit d'initiative ;
  • Grande capacité de communication orale et écrite en français ;
  • Avoir des capacités à travailler en équipe.

Required Skills and Experience

La mission d’évaluation finale sera composée d’un consultant international chef d’équipe et d’un consultant national. Les consultants ne peuvent pas avoir participé à la préparation, la formulation, et/ou la mise en œuvre du projet (y compris la rédaction du Document de projet) et ne devront pas avoir de conflit d’intérêts en relation avec les activités liées au projet.

Le/la consultant (e) international (e), chef de la mission doit avoir le profil suivant :

Education:

  • Il/elle devra également avoir un diplôme universitaire de 3eme cycle (PHD) ou équivalent dans le secteur de l’environnement, ou Sciences Sociales de l’Ingénieur ou autres secteurs étroitement liés.

Expérience:

  • Etre expert (e) en stratégie de développement durable ;
  • Avoir des solides expériences en Gestion des Ressources Naturelles et en gestion intégrée des écosystèmes?;
  • Avoir des solides expériences dans les mécanismes commerciaux basés sur la nature et l’amélioration de la chaine de valeur et dans la mise en œuvre en synergie des conventions environnementales portant à la fois sur les changements climatiques, la dégradation des terres et la conservation de la biodiversité, objet essentiel du projet?;
  • Compétences avérées en matière d’analyse?;
  • Avoir 10 minimum d’expérience professionnelle pertinente et au moins 5 années d’expériences récentes au niveau international dans les évaluations de la gestion axée sur les résultats ;
  • Expérience dans la collaboration avec le GEF ou les évaluations des projets et programme du GEF
  • Expérience professionnelle d’au moins 10 ans dans le secteur de l’environnement?; expérience du Sénégal sera un atout ;
  • Compréhension avérée des questions liées au genre ; expérience dans l’évaluation et l’analyse tenant compte du genre?;
  • Expérience dans l’évaluation/la révision de projet dans le système des Nations Unies sera un atout.

Langue :

  • Parfaite maitrise du Français et de l’Anglais.

Processus de selection

Le PNUD applique un processus de sélection équitable et transparent qui tient compte des compétences et des aptitudes des candidats, ainsi que de leurs propositions financières. Les candidatures des femmes qualifiées et les membres des minorités sociales sont vivement souhaitées.

La sélection des consultants se fera sur la base d’un dossier comprenant une offre technique et une offre financière.

La proposition technique doit contenir :

  • Lettre confirmant la manifestation d’intérêt et la disponibilité à l’aide du modèle fourni par le PNUD ;
  • CV et Notice personnelle (Formulaire P11) ;
  • Bréve description de la methode de travail / note conceptuelle indiquant les raisons pour lesquelles la personne estime être la mieux placée pour réaliser la mission attribuée, et méthodologie proposée indiquant de quelle manière elle abordera et réalisera la mission attribuée ; (2 pages au maximum) ;
  • Proposition financière indiquant le montant total tout compris du contrat et toute autre dépense relative au déplacement (billet d’avion, indemnités journalières, etc.), qui seront détaillées conformément au modèle joint à la Lettre de manifestations d’intérêt. Dans le cas où un candidat travaillerait pour une organisation/entreprise/institution et prévoirait la facturation par son employeur des frais de gestion relativement à la procédure pour qu’il soit mis à la disposition du PNUD en vertu d’un accord de prêt remboursable (RLA), le candidat devra le signaler ici et s’assurer que tous les frais associés sont compris dans la proposition financière soumise au PNUD.

Les candidatures incomplètes ne seront pas examinées.

Les Critères pour l’évaluation technique sont les suivants :

  • Au moins 5 années d’expériences récentes au niveau international dans les méthodologies d’évaluation de la gestion axée sur les résultats (20 points) ;
  • Expérience dans la collaboration avec le GEF ou les évaluations des projets et programme du GEF (10 points) ;
  • Brève description de la méthode de travail/proposition technique indiquant les raisons pour lesquelles la personne estime être la mieux placée pour réaliser la mission attribuée, et méthodologie proposée indiquant de quelle manière elle abordera et réalisera la mission attribuée ; (2 pages au maximum) (20 points);
  • Expérience professionnelle d’au moins 10 ans dans le secteur de l’environnement?; expérience du Sénégal sera un atout (10 points) ;
  • Compréhension avérée des questions liées au genre ; expérience dans l’évaluation et l’analyse tenant compte du genre (10 points).
  • Compétences avérées en matière d’analyse (10 points) ;
  • Expérience dans l’évaluation/la révision de projet dans le système des Nations Unies (10 points) ;
  • Etre titulaire d’un diplôme de 3eme cycle (Phd) dans le secteur de l’environnement, ou Sciences Sociales de l’Ingénieur ou autres secteurs étroitement liés (10 points).

Seules les candidatures ayant obtenu une note technique au moins égale à 70 points sur le total des 100 points seront retenus pour une analyse financière.
Les offres seront évaluées selon une méthode qui associe plusieurs évaluations – la formation et l’expérience dans des fonctions similaires compteront pour 70 pour cent et le tarif proposé comptera pour 30 pour cent de l’évaluation totale. Le candidat qui obtiendra la meilleure évaluation, et qui acceptera les conditions générales du PNUD, se verra attribuer le contrat

Le PNUD applique un processus de sélection équitable et transparent qui tient compte des compétences et des aptitudes des candidats, ainsi que de leurs propositions financières. Les femmes qualifiées et les membres des minorités sociales sont invités à postuler.

Code Deontologique de l'évaluateur

Les consultants en évaluation sont tenus de respecter les normes éthiques les plus élevées et doivent signer un code de conduite (voir Annexe E) à l’acceptation de la mission. Les évaluations du PNUD sont menées en conformité avec les principes énoncés dans les "Directives éthiques de l'UNEG pour les évaluations".

NB : Le système ne permettant pas de joindre plusieurs fichiers à la fois, l’offre technique et l’offre financière devront être envoyées à l’adresse suivante: senegal.procurement@undp.org

Les TDRs ainsi que les  annexes peuvent être consultés sur le lien suivant : http://procurement-notices.undp.org  Notice Numero :47263

Le PNUD applique un processus de sélection équitable et transparent qui tient compte des compétences et des aptitudes des candidats, ainsi que de leurs propositions financières. Les femmes qualifiées et les membres des minorités sociales sont invités à postuler.j