Background

L’universalisation du projet démocratique, l’avènement consécutivement des principes de bonne gouvernance et enfin l’impulsion de dynamiques globales de promotion et de défenses des Droits de l’Homme constituent aujourd’hui des facteurs explicatifs à l’inscription dans les stratégies de développement politique, économique, etc. la problématique du Genre, dont le dessein est de contribuer à assurer une participation effective des femmes à la prise de décision, de faciliter l’accès équitable des femmes aux instances de décision, etc.

La Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, adoptée par l’Assemblée Générale des Nations Unies en 1979 et entrée en vigueur depuis 1981 constitue un des points de départ notables relativement à la participation politique des femmes de manière équitable.

Le Plan d’action adopté à la Conférence de Beijing en 1995 repose sur la reconnaissance du fait que le progrès des femmes fait partie intégrante du progrès de la société tout entière et que les droits civils et politiques sont inséparables des droits économiques. A partir de là, le spectre de l’implication des femmes dans la gestion des affaires s’élargit, avec des perspectives diverses.

Les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) définis à partir de 2000, instruments d’orientation stratégique globale dans un Horizon de quinze années (2000 – 2015), viennent s’ajouter à ces instruments internationaux et campent le décor relativement à la promotion de l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes (Objectif 8). Rappelons que les OMD ont été une feuille de route à l’échelle globale. L’avènement des Objectifs de Développement Durable (ODD) qui ne sont que la continuité des OMD marque une suite logique à la dynamique globale de promotion et de défense des droits des femmes, impulsée à travers l’Objectif 5 qui promeut l’égalité entre les sexes.

Les Résolutions 1325 (2000) et suivantes du Conseil de Sécurité des Nations Unies sur les Femmes, la Paix et la Sécurité s’inscrivent dans le même sillage et peuvent être classées dans cette même dynamique globale imprimée, plus spécifiquement ici pour une participation des femmes à tous les processus de négociation de paix jusqu’à la reconstruction post-conflit ; ce qui constitue un aspect important de la participation politique.

Tout ceci pour illustrer une approche globale allant dans le sens d’encourager une participation des femmes aux instances de décision et également d’inciter à leur prise en compte dans l’élaboration des politiques publiques.

La supranationalité de tous ces instruments susmentionnés commande leur traduction par les pays qui y adhèrent au sein des différents cadres juridiques et légaux, mais également à travers les décisions relevant directement des compétences des différentes autorités nationales qui ont la charge de l’action publique.

Ainsi donc, il est devenu très commun, à la lecture des arsenaux juridiques nationaux, de déceler, dans les principes, l’expression d’une volonté d’assurer une participation effective des femmes aux instances de décision, de manière équitable. Plusieurs politiques sont aujourd’hui défendues tant par les organisations de la société civile, les partenaires techniques, les autorités étatiques qui, théoriquement, peuvent donner une vision idéale de la participation des femmes d’un point de vue général. L‘analyse minutieuse de la mise en œuvre des politiques publiques renseigne sur une réalité toute autre.

Duties and Responsibilities

  • Identifier, dans les politiques publiques et dans la pratique politique dans chaque pays, les initiatives entreprises allant dans le sens de renforcer la participation politique des femmes ;
  • Faire un état des lieux de l’harmonisation des instruments internationaux avec les différents cadres juridiques légaux nationaux relatifs à la participation politique des femmes ;
  • Dégager des perspectives et des recommandations permettant au Groupe de travail d’affiner une stratégie et un plan de plaidoyer national pour une amélioration qualitative et quantitative de la participation politique des femmes ;
  • Impulser une dynamique nationale d’identification de potentiels leaders féminins ;
  • Développer un programme national de renforcement des capacités des femmes identifiées ;
  • Produire un recueil des meilleures pratiques ;

Proposer des moyens de vulgarisation de ce recueil auprès de tous les acteurs et partenaires de l’étude.

Competencies

  • Des compétences avérées en matière d’élaboration des monographies et des plans de développement ; 
  • Haut niveau de compétences en analyse de données ;
  • Forte capacité dans la traduction de données complexes en des rapports efficaces, stratégiques bien écrits..

Required Skills and Experience

Education

  • Un diplôme de Maîtrise en sciences sociales ou études du développement.

Expérience

  • Une expertise en genre et technique de recherches sociales ;
  • Un minimum de 3 années d’expérience de travail avec usage de méthodes de recherches qualitatives et quantitatives ;
  • L’expérience avérée en diagnostics participatifs à grande échelle impliquant plusieurs pays ;
  • Expérience de travail dans le pays.

Langue

  • Maîtrise de l'anglais ou du français, écrit et parlé.