Background

Le projet « Promouvoir l’accès des femmes aux instances de gouvernance au Maghreb et au Machrek » s’inscrit dans le cadre du Fonds de Solidarité Prioritaire (FSP) « Femmes d’avenir en Méditerranée » (Novembre 2014 – Octobre 2018), financé par le Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères français. ONU Femmes intervient sur l’Axe 2 du FSP, intitulé « Mixité et Gouvernance ».

 

Ce projet a pour objectif de promouvoir la représentation des femmes aux postes de responsabilité du secteur public en Egypte, Jordanie, Maroc et Tunisie. Les actions menées dans le cadre de ce projet visent à renforcer les capacités de l’administration publique des 4 pays cibles, en termes de connaissances, de données, d’outils et de mécanismes relatifs à la promotion de l’accès des femmes aux postes de responsabilité et aux instances de gouvernance.

 

Elles visent également à appuyer l’émergence de réseaux nationaux et régionaux pour le renforcement de l’accès des femmes aux postes de responsabilité dans la fonction publique.

 

  1. Contexte de l’intervention

Le lancement de ce projet en 2014 est intervenu dans un contexte juridique et social spécifique, marqué notamment par l’adoption de réformes constitutionnelles dans la plupart des pays de la région MENA.

Des efforts significatifs ont été engagés pour promouvoir les droits des femmes et l’égalité entre les sexes et se sont traduites par l’ouverture de vastes chantiers de réformes juridiques et institutionnelles pour lutter contre les inégalités et les discriminations de genre.

Des avancées ont été réalisées mais il reste encore de nombreux défis à relever.

C’est dans ce cadre que le projet « Promouvoir l’accès des femmes aux instances de gouvernance au Maghreb et au Machrek » a été initié et mis en œuvre pour appuyer les responsables institutionnels à mettre en place les outils et mécanismes requis pour promouvoir l’égalité effective dans la fonction publique et notamment en matière d’accès des femmes aux postes de responsabilité.

 

  1. Description de l’intervention

Le projet « Promouvoir l’accès des femmes aux instances de gouvernance au Maghreb et au Machrek » se présente comme suit :

  • Résultats et produits escomptés

Résultat 1 : Les acteurs publics prennent des mesures pour promouvoir l’accès des femmes aux postes de responsabilité dans l’administration publique :

  • Produit 1.1 : Des études quantitatives et qualitatives sur l’accès des femmes aux postes de responsabilités publics sont réalisées ;
  • Produit 1.2 : Un plan d’action pour la mise en œuvre des recommandations des études est disponible dans chaque pays cible.

 

Résultat 2 : Les femmes cadres de l’administration publique ont les capacités requises pour obtenir des promotions professionnelles vers des postes à responsabilité dans la fonction publique :

  • Produit 2.1 : Les capacités de leadership des femmes identifiées sont renforcées ;
  • Produit 2.2 : Des réseaux nationaux et régionaux de plaidoyer et d’échange de bonnes pratiques sont développés.

 

  • Groupe cible
  • Femmes leaders dans l’administration publique des 4 pays cibles ;
  • Départements Ministériels des 4 pays cibles.

 

  • Budget du projet
  • FSP/MEAE : 740 000 EUR
  • ONU Femmes (apport en nature) : 176 490 EUR
  • Total : 916 490 EUR

 

  • Partenaires de mise en œuvre
  • Egypte : Conseil National de la Femme, Parlementaires, Centre Egyptien pour les droits des Femmes ;
  • Jordanie : Ministère du Développement du Secteur Public, Commission Jordanienne Nationale de la Femme, Institut d’Administration Publique, Municipalité du Grand Amman ;
  • Maroc : Ministère de la Réforme de l’Administration et de la Fonction Publique, Réseau de Concertation Interministériel pour l’Institutionnalisation de l’Egalité entre les Sexes dans la Fonction Publique, l’Ecole Nationale Supérieure d’Administration ;
  • Tunisie : Présidence du Gouvernement, Ministère de la Fonction Publique, de la Gouvernance et de la Lutte contre la Corruption, Ecole Nationale d’Administration de Tunis, Direction Générale de la Formation.

 

  • Principales réalisations

Les actions entreprises dans le cadre de ce projet, ont permis notamment, d’atteindre les résultats suivants :

  • Les départements ministériels des 4 pays cibles sont activement impliqués dans le processus de promotion de l’accès des femmes aux postes de responsabilité et instances de gouvernance ;
  • Des études quantitatives et qualitatives sur l’accès des femmes aux postes de responsabilité dans l’administration publique sont réalisées ;
  • Les départements ministériels disposent de données et recommandations pour l’intégration de l’égalité entre les sexes dans leurs politiques, programmes et pratiques ;
  • Les capacités de leadership de 400 femmes fonctionnaires des pays cibles sont renforcées ;

Le processus d’opérationnalisation du réseau régional, regroupant les femmes fonctionnaires d’Egypte, de Jordanie, du Maroc et de Tunisie est lancé. Pour l’évaluation des réalisations de ce projet, ONU Femmes lance un appel à consultations pour le recrutement d’une expertise.

 

1.Objectifs et portée de l’Evaluation finale

 

Objectif Global

  • Evaluer le degré de mise en œuvre du projet et d’atteinte des objectifs planifiés et des résultats et produits escomptés, en analysant les stratégies et réalisations du projet et en traduisant les conclusions en recommandations opérationnelles et stratégiques pour la pérennité des actions menées. 

 

Objectifs spécifiques

  • Apprécier la pertinence, l’efficacité, l’efficience, la durabilité et l’impact du projet ;
  • Apprécier la qualité des partenariats conclus dans le cadre du projet ;
  • Identifier les meilleures pratiques et enseignements tirés de la mise en œuvre du projet ;
  • Analyser le degré de contribution du projet dans la promotion de l’accès des femmes aux postes de responsabilité dans l’administration publique ;
  • Fournir des recommandations et identifier les axes structurants pour la poursuite des activités post-projet.

 

Portée de l’évaluation

L’évaluation finale du projet « Promouvoir l’accès des femmes aux instances de gouvernance au Maghreb et au Machrek » est une évaluation à caractère régional qui porte sur toute la période de mise en œuvre du projet.

  • Horizon temporel : novembre 2014 - octobre 2018 ;
  • Zones géographiques : les 4 pays concernés par le projet (Egypte, Jordanie, Maroc, Tunisie).

 

2.Critères et questions d’évaluation

Le projet sera évalué selon les critères suivants : la pertinence, l’efficacité, l’efficience, la durabilité et l’impact.

 

Pertinence

  1. Dans quelle mesure, le projet, tel que défini lors de sa phase de conception, répond-t-il aux besoins et objectifs de l’administration publique, en termes d’accès des femmes aux instances de prise de décision dans les 4 pays cibles ? Quel est son degré de pertinence et de faisabilité ?
  2. Dans quelle mesure, les domaines d’intervention identifiés et les actions proposées étaient-ils adaptés aux besoins des pays bénéficiaires et à leurs contextes nationaux ?
  3. Quel est le degré de cohérence du projet (domaines d’intervention, zones d’intervention, acteurs en présence, bénéficiaires identifié(e)s, etc.) ?
  4. Dans quelle mesure, le projet a-t-il été développé et mis en œuvre selon les approches genre et droits humains ?
  5. Dans quelle mesure, les réorientations prises, lors de l’exécution du projet, demeurent pertinentes et ont contribué à l’atteinte des objectifs ?

 

Efficacité

  1. Dans quelle mesure, les activités du projet, ont-elles contribué à promouvoir l’accès des femmes aux instances de gouvernance au Maghreb et au Machrek ?
  2. Dans quelle mesure, le projet a-t-il été conçu, mis en œuvre et suivi de manière efficace ?
  3. Dans quelle mesure, les objectifs du projet ont-ils été atteints ? Comment le projet a-t-il contribué aux effets initialement définis ? Comment le projet a-t-il bénéficié aux publics visés et quel a été son impact direct et indirect sur les détenteurs de droits ?
  4. Dans quelle mesure, le projet a permis de renforcer les capacités des différentes parties prenantes, institutions nationales et femmes cades fonctionnaires ?
  5. Dans quelle mesure, le projet a-t-il suscité une dynamique régionale et euro-méditerranéenne ?
  6. Dans quelle mesure, les indicateurs de suivi et d’évaluation identifiés sont-ils pertinents et adaptés aussi bien au contexte de mise en œuvre qu’aux exigences du document du projet ? 

 

Efficience

  1. Dans quelle mesure, le modèle de gestion du projet (structure organisationnelle, instruments et mécanismes de gestion, ressources, modalités de coordination et de communication, etc.) a-t-il facilité son exécution et a-t-il favorisé l’atteinte efficiente des produits et effets ? 
  2. Dans quelle mesure, les structures de gouvernance, dont les Comités de Pilotage et de Suivi, ont appuyé la mise en œuvre du projet et son appropriation et ont facilité sa gestion ?
  3. La multitude des zones géographiques concernées, des acteurs en présence, des bénéficiaires du projet et des réseaux mis en œuvre a-t-il représenté un frein dans sa mise en œuvre ? Les modalités de gouvernance et de coordination du projet ont-ils permis une mise en œuvre efficiente du projet ?
  4. Quel est le degré d’appropriation du projet par les institutions nationales et dans quelle mesure l’implication des partenaires nationaux a-t-elle influencé l’efficience du projet et l’atteinte des résultats ?
  5. Dans quelle mesure, les risques inhérents et exogènes au projet, dont le contexte socioculturel et la conjoncture politique et socioéconomique des 4 pays, ont-ils été pris en compte dans les phases de conception et d’exécution ? Quels menaces, risques et obstacles ont émergé lors de la mise en œuvre du projet et quel a été leur degré d’influence ? quelles mesures ont été prises pour les surmonter ? 
  6. Les résultats atteints sont-ils à la hauteur des moyens humains et financiers investis dans le projet ? la gestion des ressources humaines et financières était-elle optimale ?
  7. Dans quelle mesure, le projet a-t-il permis de créer une synergie avec, d’une part les projets du Fonds de Solidarité Prioritaire et, d’autre part avec des projets appuyés par d’autres partenaires techniques et financiers ?

 

Durabilité

  1. Dans quelle mesure, les conditions de pérennité ont été prises en compte par les organes de décision et les partenaires d’exécution, lors de l’élaboration et de la mise en œuvre du projet, afin garantir la durabilité des effets du projet à moyen et long terme ?
  2. Quel est le degré de viabilité du projet à long terme et quelles mesures ont identifiées et adoptées pour assurer son autonomie, suite à sa clôture ?
  3. Dans quelle mesure, le projet serait-il à même d’être élargi à d’autres zones géographiques ?

 

Impact

  1. Quels effets attendus ou inattendus, qualitatifs ou quantitatifs, le projet a-t-il générés ?
  2. Dans quelle mesure, le projet a-t-il participé à promouvoir l’accès des femmes aux instances de gouvernance et à diffuser une culture de l’égalité dans les 4 pays cibles ?
  3. Dans quelle mesure, le projet a-t-il contribué à la réalisation des Objectifs de Développement Durable, notamment l’ODD 5 ? et comment ?

Duties and Responsibilities

1.Approche et méthodologie

 

Le prestataire est appelé à réaliser son mandat en s’appuyant sur les étapes suivantes :

  1. Démarrage de la mission, planification de l’évaluation et élaboration du cahier de mission

Sur la base de la réunion de cadrage avec le Comité de Suivi et d’une revue documentaire préliminaire, le prestataire fournira un cahier de mission, qui met en évidence les éléments suivants :

  • La présentation de la méthodologie à suivre et des instruments de collecte et d’analyse à utiliser pour la conduite de l’évaluation ;
  • La définition des critères d’évaluation et élaboration de la grille d’évaluation ;
  • La présentation et l’analyse des parties prenantes ;
  • La définition de l’échéancier détaillé pour la réalisation de la mission ;
  • La définition des moyens à mettre en œuvre pour le bon déroulement de l’évaluation.

 

  1. Collecte, analyse des données et présentation des résultats préliminaires

Lors de cette seconde phase, le prestataire fournira un rapport d’évaluation préliminaire intégrant :

  • La revue et l’analyse de la documentation ;
  • La restitution et l’analyse des rencontres avec les parties prenantes (entretiens individuels, focus groupes, etc.) ;
  • Les premiers éléments de réponses aux questions évaluatives et résultats préliminaires d’évaluation ;
  • Les étapes suivantes pour la conduite de l’évaluation.

 

  1. Poursuite de l’analyse et finalisation du rapport d’évaluation

Lors de cette troisième phrase, le prestataire fournira le rapport d’évaluation final et une présentation PowerPoint comprenant :

  • Un rappel des objectifs de la mission et la présentation de la démarche d’évaluation employée ;
  • Une présentation du projet ;
  • Une présentation des résultats de l’enquête terrain et de l’analyse documentaire ;
  • Les résultats et conclusions de l’évaluation et les recommandations.

 

La réalisation de la mission s’appuiera sur les principes suivants :

  • La pertinence des instruments de collecte quantitatifs et qualitatifs des données et de l’analyse documentaire ;
  • L’implication des parties prenantes et le recours à une démarche participative grâce à l’organisation de réunions de cadrage et de suivi, d’entretiens individuels et de focus groupes avec les partenaires institutionnels, les bénéficiaires du projet et les gestionnaires du projet ;
  • L’adoption d’une approche droits humains et genre ;
  • La conformité de l’évaluation avec le Code de Conduite Ethique, fourni en annexe.

 

La documentation disponible pour la conduite de la mission se présente comme suit :

  • Documents stratégiques et de référence : entente de partenariat, documents de projets, plans de travail annuels ;
  • Documents de suivi et d’évaluation du projet : rapports d’activité trimestriels et annuels, rapports financiers, comptes-rendus des réunions du Comité de Pilotage et du Comité de Suivi, rapports de mission ;
  • Productions et livrables : études et rapports d’experts, rapports d’ateliers, documents de communication ;
  • Standards de l’évaluation :  guide de la Planification, du Suivi et de l’Evaluation axés sur les Résultats du Développement, lignes directrices de l’évaluation des résultats, normes et standards d’évaluation de l’UNEG (United Nations Evaluation Group), Code de conduite pour évaluateurs de l’UNEG, lignes directrices de l’éthique pour les évaluateurs UNEG, les documents des normes et standards d’évaluation de l’UNEG.

 

2.Délai d’Exécution de la Mission

 

La durée de la prestation est estimée à 30 jours ouvrables.

 

Le/la prestataire devra engager la mise en œuvre de la prestation à compter du 03 septembre 2018 et se conformer au calendrier convenu avec le Comité de Suivi.

 

3.Livrables

 

Livrables 

Les livrables attendus sont les suivants :

Livrable

Langue

Format

Durée

Livrable 1 :

Le cahier de mission décrivant la méthodologie et déclinant les différentes étapes de la mission, avec un échéancier

Français

Numérique

Papier en 2 exemplaires

3 jours de travail

Livrable 2 :

La version provisoire du rapport d’évaluation

Français

Numérique

20 jours de travail

Livrable 3 :

La version finale du rapport d’évaluation

Français

Arabe

Numérique

Papier en 2 exemplaires

7 jours de travail

 

N.B. Format du rapport

Le rapport final répondra par ailleurs aux règles d’évaluation applicables dans le Système des Nations Unies, et devra contenir les renseignements suivants :

 

  • Les renseignements suivants doivent apparaître clairement dans les premières pages du rapport :
    • Le titre de l’initiative (l’activité, le programme, la politique, le sujet etc.) évaluée ;
    • La date ;
    • La table des matières, y compris les annexes ;
    • Le nom et l’organisation (les organisations) des évaluateurs ;

 

  • Le nom et l’adresse de l’organisation (des organisations) ayant commandé l’évaluation. Le rapport d’évaluation doit être précédé d’un résumé. Le résumé doit présenter une synthèse des éléments de fond que contient le rapport d’évaluation. Pour faciliter la lecture, le résumé doit être succinct (de deux à trois pages) et se suffire à lui-même. Les informations qu’il présente doivent permettre au lecteur profane de comprendre sans peine les constatations, les recommandations et les enseignements tirés de l’évaluation. Le résumé doit comporter les éléments suivants :
    • Une brève description du sujet à évaluer ;
    • Le contexte, la situation actuelle et une description du sujet par rapport à des questions connexes ;
    • L’objet de l’évaluation ;
    • Les objectifs de l’évaluation ;

Le public visé par le rapport ;

  • Une brève description de la méthode suivie, y compris les raisons qui ont déterminé le choix de cette méthode, la source des données utilisées, les méthodes utilisées pour la collecte et l’analyse des données, et les principales limitations de l’évaluation ;
  • Les principales constatations et conclusions ; -  Les principales recommandations.

 

  • Le sujet à évaluer doit être décrit clairement. Le rapport doit contenir une description de l’importance, la portée et l’envergure du sujet à évaluer, une description des destinataires/des bénéficiaires et des parties prenantes, et les données budgétaires. La description du sujet à évaluer doit être aussi succincte que possible, tout en fournissant tous les renseignements pertinents. S’il est nécessaire de présenter des renseignements supplémentaires, ceux-ci pourront faire l’objet d’une annexe.

 

  • L’objet et le contexte de l’évaluation doivent être décrits. L’objet de l’évaluation doit permettre de comprendre pourquoi l’évaluation est réalisée, comment elle sera utilisée et les décisions qui en seront la suite. Le contexte doit permettre de comprendre le cadre dans lequel l’évaluation a eu lieu.

 

  • Le rapport d’évaluation doit expliquer les critères d’évaluation retenus par les évaluateurs. Tous les critères ne sont pas applicables à chaque évaluation. Le rapport doit expliquer pourquoi tel critère particulier n’a pas été retenu, ainsi que toute limitation qui peut s’appliquer aux critères retenus. Il doit aussi expliquer les règles de performance utilisées dans l’évaluation. La base sur laquelle s’appuient les jugements de valeur doit apparaître très clairement.

 

  • Le rapport d’évaluation doit exposer clairement les objectifs de l’évaluation, ainsi que la portée de celle-ci. Les objectifs originaux de l’évaluation doivent être exposés, ainsi que tout changement qui aurait été apporté au devis de l’évaluation. La portée de l’évaluation doit être exposée, ce qui permettra d’expliciter la couverture de l’évaluation. Il faut également reconnaître les limites de l’évaluation. Il faut expliquer les questions originales posées dans le cadre de l’évaluation, ainsi que celles qui se seraient ajoutées en cours de route. Il s’agit là de références importantes auxquelles il doit être possible de comparer le contenu du rapport. Les objectifs et la portée de l’évaluation sont, eux aussi, des références importantes pour déterminer si les méthodes qui ont été choisies et les ressources qui ont été allouées ont été adéquates.

 

  • La méthode d’évaluation retenue doit être décrite de façon transparente, ainsi que les limites qu’elle comporte.

 

  • Le rapport d’évaluation doit présenter une description complète, sans être prolixe, des aspects essentiels des méthodes retenues afin de permettre aux utilisateurs de l’évaluation de se faire une idée de la qualité des données. La description des méthodes doit comporter les éléments suivants :

 

  • Sources des données ;
  • Description des méthodes de collecte et d’analyse des données ;
  • Description de l’échantillon (domaine et population représentés, justification du choix, mécanisme de sélection, nombre de sujets retenus sur l’ensemble des sujets potentiels, limites de l’échantillon) ;
  • Indicateurs et critères de référence, le cas échéant (indicateurs précédents, statistiques nationales, etc.) ;
  • Équipe d’évaluation, y compris le rôle joué par les différents membres de l’équipe ;
  • Plan d’évaluation ;
  • Principales limites.

 

Les annexes doivent comporter les éléments suivants :

  • Explicitation des points susvisés ;
  • Instruments de collecte des données (enquêtes, listes récapitulatives, etc.) ;
  • Système utilisé pour garantir la qualité des données par le contrôle et la supervision de la collecte des données ;
  • Examen détaillé des limites éventuelles.

 

  • L’évaluation doit comporter une description exhaustive de la participation des parties prenantes. Le rapport doit décrire le niveau de participation des parties prenantes et les raisons qui justifient le choix de ce niveau.

 

  • Le rapport d’évaluation doit expliquer dans quelle mesure la conception de l’évaluation a intégré des garanties éthiques. Le rapport doit comporter une description satisfaisante des considérations éthiques, notamment la raison qui justifie la conception de l’évaluation et les mécanismes retenus pour protéger les participants. Cela vise la protection de la confidentialité, de la dignité, des droits et du bien-être des sujets humains, y compris les enfants, et le respect des valeurs des collectivités bénéficiaires.

 

  • Il est nécessaire que les conclusions se fondent sur des constatations compatibles avec les données recueillies et les méthodes utilisées. Elles doivent donner une idée de l’identification et/ou des solutions pouvant être apportées aux problèmes ou aux questions importantes. Les conclusions doivent ajouter de la valeur aux constatations. Le lien logique entre les conclusions et les constatations doivent apparaître clairement. Les conclusions doivent s’attacher aux questions importantes pour le sujet à évaluer, telles qu’elles ressortent des objectifs d’évaluation et des questions clefs relatives à l’évaluation. Des conclusions simples, connues d’avance et évidentes, ne sont d’aucune utilité et doivent être évitées.

 

  • Les recommandations doivent se fonder sur les faits et l’analyse, être pertinentes et réalistes et indiquer les priorités à retenir. Le souci de la précision et de la crédibilité exige que les recommandations découlent logiquement des constatations et des conclusions. Il faut aussi qu’elles soient pertinentes par rapport au sujet à évaluer, au mandat et aux objectifs de l’évaluation. Elles doivent être formulées de façon claire et concise. En outre, elles doivent refléter un ordre de priorité, dans la mesure du possible.

 

  • Les annexes doivent être complètes et pertinentes. Parmi les compléments d’information à faire apparaître dans les annexes doivent figurer les éléments ci-après :

 

  • Liste des personnes interrogées (si la confidentialité le permet) et des lieux visités ;
  • Instruments de collecte des données (questionnaires, enquêtes, etc.) ;
  • Mandat original de l’évaluation ;
  • Liste des abréviations.

 

Les annexes renforcent la crédibilité du rapport et permettent de faciliter son utilisation.

 

4.Gestion de l’évaluation

 

La gestion de l’évaluation sera assurée par ONU Femmes. Le Comité qui pilote cette évaluation, regroupe l’équipe chargée du projet et celle en charge du Suivi et de l’Evaluation au sein de ONU Femmes. Il aura pour rôle notamment de : 

 

  • Mettre à disposition du prestataire les documents relatifs au projet pour le bon déroulement de la mission ;
  • Assurer un accompagnement/ appui technique tout au long de la prestation ;
  • Faciliter les rencontres et les entretiens ;
  • Assurer la validation des documents livrés. 

 

Le principal point de contact sera la Chargée de Suivi et d’Evaluation.

 

Un groupe de référence composé des parties prenantes (acteurs nationaux, détenteurs de droits, etc.) sera constitué. Il accompagnera le processus d’évaluation à titre consultatif.

 

5.Qualifications, expériences requises et évaluation des offres

 

  •  

Évaluation des offres

Analyse cumulative 

  1. Évaluation de la proposition technique

Une procédure en deux étapes sera utilisée pour évaluer les soumissions. La proposition technique sera évaluée avec une exigence minimale de passage de 70% du total des points pouvant être obtenus [note maximale : 70 points] pour la proposition technique.

Sera rejetée à ce stade toute proposition technique n’ayant pas atteint la note technique minimale de 49 points (correspondant à 70% du total des points) et ce, avant l’ouverture et la comparaison des offres financières.

Seules les offres financières des soumissionnaires dont la proposition technique a atteint le seuil technique minimal de 49 et jugé conforme seront ouvertes. Les propositions non conformes ne seront pas admissibles aux phases ultérieures de l’examen.

 

Le nombre maximal de points qu'un soumissionnaire peut obtenir pour sa proposition est le suivant :

Proposition technique : 70

Proposition financière : 30

Nombre total de points : 100

 

Le comité technique évaluera et notera les propositions techniques selon les critères suivants (max 70 points) :

Critères d’évaluation

Note max.

Une expérience préalable d’au-moins 7 ans en matière de suivi et d’évaluation des projets et programmes de développement

20

Une bonne connaissance des enjeux et défis liés à la thématique de l’égalité entre les sexes au Maghreb et au Machrek (le CV doit citer 3 références)

10

Expérience de travail avec les institutions publiques du Maghreb et/ou du Machrek : au moins 3 attestions de référence

Plus de 5 attestations : 10 points

3- 5 attestations : 6 points

En dessous de 3 attestations : 0 points

10

Qualité de la note méthodologique décrivant l’approche et les outils préconisés pour la bonne réalisation de toutes les étapes de la mission

30

 

  1. Évaluation de la proposition financière

La proposition financière la moins-disante obtient la note maximale des points attribués à l’offre financière. Toutes les autres propositions financières sont notées selon la formule suivante :

P = y (µ/z)

Où :

P = points attribués à l’offre financière faisant objet d’évaluation

Y = nombre maximum de points attribués à l’offre financière 

µ = prix de la proposition la moins disante

Z = prix de la proposition faisant objet d’évaluation

 

Le contrat est attribué aux soumissionnaires ayant obtenu le score global le plus élevé, suite à l’addition des deux notes : technique et financière.

 

Dossier de soumission

Le dossier de soumission doit comprendre :

  • Une note méthodologique décrivant l’approche et les outils préconisés pour la réalisation de la mission avec un calendrier d’exécution ;
  • Un CV actualisé et détaillé, décrivant l’expérience professionnelle dans les domaines liés à la prestation demandée et détaillant notamment des exemples d’évaluations menées ;
  • Les attestations de référence mentionnées dans les qualifications ;
  • Une proposition financière détaillée, incluant les honoraires H/Jours et tous les frais de déplacement liés à la mission et déclinée par tranches en fonction des livrables détaillés ci-dessus.
  • Le formulaire P11 (UN Women Personal History form). Il peut être téléchargé à : http://www.unwomen.org/about-us/employment

 

Note : Veuillez scanner toutes les pièces demandées en un seul document étant donné que le système ne permet pas d’en télécharger plusieurs.

 

6.Paiement

 

Le paiement se fera sur la base d’un taux unitaire selon les procédures d’ONU Femmes relatives aux taux appliqués pour les consultants et effectué sur la base des livrables et la certification d’une performance satisfaisante « certification of satisfactory performance » par la chargée de programme après la validation des livrables.

 

 

 

 

 

7.Cadre de résultats

 

Outcomes/Outputs

Indicateurs d’Outcomes/Outputs

Activités

Objectif général : Promouvoir l’accès des femmes aux instances de gouvernance au Maghreb et au Machrek

Outcome 1 : Les acteurs publics prennent des mesures pour promouvoir l’accès des femmes aux postes de responsabilité dans l’administration publique

Indicateur : nombre de mesures mises en place par les administrations ciblées

Ligne de base : (4) Maroc, (0) Tunisie, (0) Egypte, (0) Jordanie

Cible : (5) Maroc, (3) Tunisie, (3) Egypte, (3) Jordanie

Mode de vérification : circulaire, décret, politique publique ou (projet de) loi émis par les administrations ciblées

Hypothèses : stabilité politique, continuité gouvernementale, engagement des acteurs et administrations en faveur de cette problématique

Output 1.1 – Des études quantitatives et qualitatives sur l’accès des femmes aux postes de responsabilité publics sont réalisées et diffusées

Indicateur : existence de (4) études nationales et (1) synthèse régionale

Ligne de base : (1) Maroc, (0) Tunisie, (0) Egypte, (0) Jordanie, (0) synthèse régionale

Cible : (1) Maroc, (1) Tunisie, (1) Egypte, (1) Jordanie, (1) synthèse régionale

Mdv : publications des études

 

Indicateur : nombre d’exemplaires produits et diffusés

Ligne de base : (300 exemplaires) Maroc

Cible : 1200 exemplaires, 400 exemplaires par études disponibles en deux langues au moins

Mdv : Publication, listes de diffusion et alimentation de plusieurs portails internet

Activité 1.1.1 – Elaborer une (01) étude exhaustive par pays cible (Tunisie, Egypte, Jordanie) portant sur l’accès des femems aux postes de reponsabilité dans l’administration publique, incluant des analyses genre des textes juridiques et pratiques réglementant l’accès aux postes de décision, ainsi qu’une synthèse régionale récapitulative

Activité 1.1.2 – Assurer la diffusion des études et de la synthèse (édition, traduction, publication et diffusion sur internet)

Output 1.2 – Un plan d’action pour la mise en œuvre des recommandations des études est disponible dans chaque pays cible

Indicateur : existence de (4) plans d’actions

Ligne de base : (1) Maroc, (0) Tunisie, (0) Egypte, (0) Jordanie

Cible : (1) Maroc, (1) Tunisie, (1) Egypte, (1) Jordanie

Mdv : plans d’action, liste des participants, rapports des séminaires

Activité 1.2.1 – Organiser un (1) séminaire national pour la validation des résultats des études et l’élaboration de plans d’action pour le plaidoyer dans chaque pays, soit un total de (4) séminaires

Activité 1.2.2 – Organiser un (1) séminaire régional (regroupant 2 pays du Maghreb et 2 pays du Machrek)

Outcome 2 : Les femmes bénéficiaires disposent des moyens pour obtenir des promotions professionnelles vers des postes de responsabilité dans le fonction publique

Indicateur : Nombre de bénéficiaires du programme ayant reçu une promotion professionnelle dans les 3 ans suivant le renforcement de capacité

Ligne de base : (0)

Cible : au moins 40 bénéficaires

Mdv : promotion professionnelle dans les 3 ans suivant le renforcement de capacités

Hypothèses : stabilité politique, continuité gouvernementale, engagement des acteurs et administrations en faveur de cette problématique

Output 2.1 – Les capacités de leadership des intervenantes identifiées sont renforcées

Indicateur : Nombre de participantes

Ligne de base : (0)

Cible : (90) participantes au total

Mdv : liste des participantes, programmes, pré et post évaluation des ateliers

Activité 2.1.1 – Organiser un (1) atelier de formation de deux semaines par an au profit des intervenantes

Output 2.2 – Des réseaux nationaux et régionaux de plaidoyer et d’échange de bonnes pratiques sont développés

Indicateur : Nombre de réseaux opérationnels

Ligne de base : (1) Maroc, (0) Tunisie, (0) Egypte, (0) Jordanie, (0) réseau régional

Cible : (1) Maroc, (1) Tunisie, (1) Egypte, (1) Jordanie, (1) réseau régional

Mdv : liste de participantes, rapports des séminaires

Activité 2.2.1 – Organiser un (1) séminaire national annuel de restitution et d’appui aux réseaux dans chaque pays (soit un total de 12 séminaires) regroupant les différents intervenants publics

Activité 2.2.2 – Organiser un (1) séminaire régional (regroupant 2 pays du Maghreb et 2 pays du Machrek)

Appui technique, Exécution administrative et financière, Coordination, Suivi et Reporting

Evaluation finale

 

8.Code de Conduite éthique

 

Les évaluateurs agiront en accord avec les Termes de Références et ne pourront en modifier aucun aspect sans l’accord écrit du Bureau Multi-Pays d’ONU Femmes pour le Maghreb.

Les évaluateurs doivent être attentifs aux croyances, aux coutumes et faire preuve d’intégrité et d’honnêteté dans leurs relations avec toutes les parties prenantes.

Conformément à la Déclaration universelle des droits des personnes des Nations Unies et autres conventions relatives aux droits des personnes, les évaluateurs doivent agir dans le respect des valeurs internationales.

 

Les évaluateurs doivent être conscients des différences qui existent au niveau des cultures, des coutumes locales, des croyances et pratiques religieuses, en ce qui concerne les interactions entre les personnes et les rôles dévolus aux femmes et aux hommes, les incapacités, l’âge et l’appartenance ethnique et savoir apprécier les implications que ces différences peuvent avoir lorsqu’ils planifient et réalisent les évaluations et établissent des rapports à leur sujet.

Les évaluateurs doivent garantir l’honnêteté et l’intégrité de l’ensemble du processus d’évaluation. Ils sont les premiers à devoir garantir que les activités d’évaluation ont été réalisées de manière indépendante, impartiale et fidèle.

 

Les évaluateurs doivent s’assurer que leurs contacts avec les particuliers sont placés sous le signe du respect et doivent éviter tout ce qui pourrait offenser la dignité ou le sens du respect de soi-même des personnes avec lesquelles ils entrent en contact durant une évaluation.

Sachant qu’une évaluation peut avoir des répercussions négatives sur les intérêts de certaines parties prenantes, les évaluateurs doivent réaliser l’évaluation et en faire connaître l’objet et les résultats d’une façon qui respecte absolument la dignité et le sentiment du respect de soi-même des parties prenantes.

 

Les évaluateurs doivent protéger l’anonymat et la confidentialité à laquelle ont droit les personnes qui leur donnent des renseignements.

Les évaluateurs doivent réduire au maximum les pertes de temps et respecter le droit des personnes à la vie privée.

 

Les évaluateurs doivent respecter les droits des personnes qui fournissent des renseignements de façon anonyme et faire en sorte que des informations dites sensibles ne permettent pas de remonter jusqu’à leur source. Ils doivent également indiquer clairement aux participants la portée et les limites de la confidentialité.

 

Les évaluateurs n’ont pas à évaluer les individus et doivent maintenir un équilibre entre l’évaluation des fonctions de gestion et ce principe général.

Les évaluateurs doivent prendre acte de questions et conclusions qui peuvent ne pas se rattacher directement au mandat.

 

Les évaluateurs sont responsables de leur performance et de ce qui en découle.

Les évaluateurs doivent savoir présenter par écrit ou oralement, de manière claire, précise et honnête, l’évaluation, les limites de celle-ci, les constatations et les recommandations.

Les évaluateurs doivent compléter l’évaluation dans le délai initialement imparti, sous réserve de quelques ajustements, et rendre compte des retards non prévus occasionnés par des facteurs sur lesquels ils n’ont pas de prise.

 

Pour plus d’informations concernant les normes et les standards d’évaluation du Groupe d’Evaluation des Nations Unies, veuillez consulter son site web :

http://www.unevaluation.org/normsandstandards/index.jsp?doc_cat_source_id=4

 

Competencies

Valeurs CORE

  • Respect de la diversité
  • Intégrité
  • Professionnalisme

Compétences CORE

  • Sensibilisation et sensibilité en matière de genre
  • Responsabilité
  • Résolution de problèmes créatifs
  • Communication efficace
  • Collaboration inclusive

Compétences fonctionnelles

  • Capacité à consolider l’information de sources multiples 
  • Capacité à préparer et présenter des informations stratégiques pour les décideurs 
  • Capacité à travailler de manière indépendante aussi bien qu’en équipe 
  • Excellente gestion du temps et capacité à produire les livrables dans les délais convenus

Required Skills and Experience

Qualifications et expérience requises

Formation académique 

  • Formation universitaire supérieure (au moins Bac+5 ou équivalent), de préférence en sciences de gestion, management de projets, suivi et évaluation.

Expérience professionnelle

  • Expertise avérée et expérience professionnelle, d’au-moins 7 ans, en matière de suivi et évaluation de programmes ou projets de développement et de connaissances confirmées en gestion de projets, en termes de conception, planification, mise en œuvre, suivi et évaluation (menée sur la base d’une approche droits humains et genre) ;
  • Connaissance confirmée des méthodes, outils et techniques de suivi et d’évaluation de projets (cycle de vie des projets, gestion axée sur les résultats, cadre logique de résultats, indicateurs SMART, etc.). Le CV doit citer 3 références ;
  • Expérience probante, d’au-moins 5 ans, en collecte et traitement de l’information et d’une maîtrise des outils de recueil et d’analyse des données ;
  • Expérience significative de travail, d’au-moins 5 ans, avec les institutions publiques ;
  • Connaissances approfondies en matière de droits humains et d’égalité de genre (le CV doit citer 3 références).

Langue 

  • Excellentes capacités linguistiques : parfaite maitrise orale et écrite de la langue arabe et française (le mandat et rapports de la mission seront conduits et livrés dans ces deux langues).

Autres 

  • Excellentes capacités d’analyse, de rédaction et de synthèse ;
  • Maitrise de l’outil informatique : Word, Excel, PowerPoint ;
  • Ethique professionnelle, respect de la confidentialité et de la réserve nécessaires à l’exercice de la mission.