Historique

L’histoire politique du Togo a souvent été émaillée, surtout en période électorale, de violences d’intensité variable qui se sont manifestées sous plusieurs formes selon les moments. Le point culminant de ces violences a été atteint lors de l’élection présidentielle de 2005.
Depuis 2006, des efforts ont été engagés pour apaiser la situation politique et améliorer les conditions de vie des populations. Le Gouvernement a montré sa détermination à sortir de la crise en engageant des réformes importantes, grâce à l’Accord Politique global signé le 20 août 2006 et à une politique de dialogue, qui a permis de créer les conditions d’une décrispation du climat politique. Avec l’appui des partenaires au développement, le pays a notamment organisé des élections législatives en 2007 et en 2013, deux présidentielles en 2010 et en 2015.

Dans cette dynamique, le PNUD Togo accompagne l’Assemblée nationale dans l’élaboration et la mise en œuvre d’une stratégie de développement parlementaire, afin de renforcer ses capacités à jouer efficacement son rôle de représentation, de législation et de contrôle de l’action gouvernementale. Il appuie également un projet d’appui à la mise en place d’une infrastructure durable de paix au Togo. Ce projet ambitionne de soutenir une architecture pérenne de paix.
Malgré ces avancées notables et des efforts consentis pour une gouvernance consensuelle et une consolidation durable de la paix, des poches résilientes

Une analyse menée par l’Equipe pays des Nations Unies a permis d’identifier plusieurs facteurs et sources de conflits potentiels susceptibles de nourrir l’instabilité préjudiciable au développement du pays. Ce projet est une suite logique de l’Atelier sur le renforcement du rôle des parlements dans la prévention des crises en Afrique de l’Ouest organisé par le PNUD à Accra en juin 2010 et l’atelier régional de Barcelone en décembre 2011. C’est donc une initiative des parlementaires qui a été renouvelée à l’occasion de la mission d’appui conjointe, en octobre 2010, dans le cadre de la mise en œuvre d’une stratégie de renforcement des capacités à long terme.

Le projet, débuté en 2012, a pour objectif d’appuyer l’Assemblée nationale à renforcer son rôle et ses capacités en matière de prévention des crises et de coordination du développement parlementaire, de manière à contribuer au dialogue et à la stabilité, préalables à l’atteinte des objectifs de développement. Il a également l’ambition de consolider les acquis et de poursuivre le renforcement des capacités de l’Assemblée Nationale à jouer son rôle de contrôle, de représentation et de législation. Il est mis en œuvre selon la modalité d’exécution nationale par l’Assemblée nationale.

L’évaluation finale du projet intervient au terme de la période d’exécution du projet pour en faire le bilan, analyser la qualité du déroulement du projet et des produits livrés, dégager des enseignements et formuler des recommandations. Les présents Termes de référence sont destinés à la réalisation de cet exercice d’évaluation finale du Projet de renforcement des capacités en prévention des crises et coordination.

Devoirs et responsabilités

L’objectif global de la mission d’évaluation est d’analyser la mise en œuvre du Projet de renforcement des capacités en prévention des crises et coordination, d’apprécier la pertinence et d’évaluer les résultats obtenus en termes de performance (efficacité et efficience) et de succès (effet/impact, durabilité et « réplicabilité »).
L’exercice vise spécifiquement à:

  • Apprécier la pertinence du projet dans sa conception et la mise en œuvre ;
  • Apprécier l’ensemble du dispositif de mise en œuvre du projet et les arrangements de gestion;
  • Mesurer les progrès obtenus au regard des résultats (effet et produits) escomptés et identifier les facteurs qui y ont contribué ou affecté négativement la réalisation;
  • Mesurer l’efficience du projet en examinant le rapport coût-efficacité;
  • Apprécier l’impact sur les bénéficiaires et les capacités de pérennisation des résultats ;
  • Tirer les enseignements généraux qui seront utiles au Gouvernement et au PNUD pour décider des orientations stratégiques à adopter pour les appuis futurs dans la mise en œuvre d’un nouveau plan stratégique, la mobilisation des ressources et la pérennisation des acquis.

Compétences

  • Démontrer une intégrité en se conformant aux valeurs et normes déontologiques des Nations Unies ;
  • Promouvoir la vision, la mission et les objectifs stratégiques du PNUD;
  • Démontrer une sensibilité et adaptabilité au niveau de la culture, du genre, de la religion, de la race, de la nationalité et de l’âge ;
  • Traiter toute personne de manière juste sans favoritisme ;
  • Démontrer une autonomie suffisante dans le travail, une indépendance d’esprit dans les jugements et un attachement accentué aux règles et procédures du PNUD.

Qualifications et expériences requises

Formation :

  • La mission sera conduite un/une consultant(e) qui devra avoir le niveau de formation Master ou équivalent en droit public ; administration publique, science politique. 

Expérience

  • Avoir une expérience centrée sur la gouvernance démocratique et le droit parlementaire;
  • Disposer d’au moins 7 ans d’une expertise et d’expérience sur les questions de droit parlementaire et disposer d’une bonne expérience dans la planification, le suivi et l’évaluation axés sur les résultats.
  • 7 ans d’Expérience nationale, régionale et/ou internationale souhaitée en évaluation des programmes/projets de développement ou de politiques publiques et en analyse institutionnelle, en gestion de projets / programme selon la démarche « gestion axée sur des résultats ».

Langues

  • Excellentes compétences et capacités de rédaction en langue française et bonne connaissance de l’anglais. La langue de travail est le français.

 

Documents à inclure dans la soumission de la proposition

Les Consultant(e)s intéressé(e)s sont invités à présenter un dossier de candidature à l’adresse mail procur.pudc.tg@undp.org comprenant les éléments suivants :

Une Proposition Technique (enveloppe/Fichier N°1) comprenant :

  • Une Note explicative sur la compréhension des Termes de Référence et les raisons de la candidature ;
  • Une brève présentation de l’approche méthodologique (assortie d’un chronogramme) et de l’organisation de la mission envisagée ;
  • CV incluant : L’expérience acquise dans des projets similaires et au moins 3 références ;


Une Proposition Financière Contrats forfaitaires (enveloppe/Fichier N°2) soumise sur la base de l’approche forfaitaire, la proposition financière prévoit un montant forfaitaire et précise les modalités de paiement sur la base de produits/délivrables précis et mesurables (qualitatifs et quantitatifs) même si les paiements seront effectués par tranches ou en une seule fois à l'achèvement total du contrat. Elle doit être libellée en F/CFA ou en USD.

Afin de faciliter la comparaison des offres financières par le service demandeur, il est recommandé aux candidats au Contrat Individuel de fournir une ventilation de ce montant forfaitaire. Les consultants doivent indiquer/détailler dans leurs propositions financières les honoraires, les frais de séjour (le cas échéant) et le nombre de jours de travail prévus.

Par ailleurs, les candidats voudront bien noter que les paiements ne pourront être effectués que sur la base des produits livrés, c'est à dire sur présentation du résultat des services spécifiés dans les termes de référence et après acceptation du responsable désigné par le PNUD.

Les candidats pourront être invités ou contactés par téléphone à la fin du processus d’évaluation technique. Aucune note ne sera donnée à cet entretien, mais il sera utilisé pour valider les points donnés au cours de l’évaluation technique et permettra de mesurer/évaluer la bonne connaissance du candidat de l’objet des TDR.

La notice du consultant est disponible sur le site suivant:

http://procurement-notices.undp.org/