Historique

Au 1er janvier 2021, les échanges commerciaux ont démarré dans la plus grande zone de libre-échange du monde en termes de nombre de pays participants. Avec la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), 54 des 55 nations de l'Union africaine ont convenu d'un marché libéralisé à l'échelle du continent pour les biens et les services. La ZLECAf est une opportunité majeure d'améliorer la compétitivité sur le continent et sur le marché mondial, de stimuler la croissance et la transformation structurelle, et de parvenir à un développement socio-économique durable et inclusif. Selon la Banque mondiale, la ZLECAF qui relie 1,3 milliard d'Africains, devrait sortir 30 millions de personnes de l'extrême pauvreté, augmenter les revenus de près de 68 millions d'autres qui vivent avec moins de 5,50 dollars par jour et stimuler des gains plus élevés pour les femmes (10,5 %) que pour les hommes (9,9 %).

La ZLECAF ouvrira des marchés dans des secteurs critiques dans lesquels les femmes sont engagées, tels que l'agriculture, la fabrication (vêtements et textiles) et les services, y compris le tourisme et d'autres services aux entreprises. Pour s'assurer que la promesse faite aux femmes porte ses fruits, il est essentiel que les défis uniques auxquels les femmes continuent d'être confrontées soient mis en évidence pour éclairer l'élaboration du Protocole sur les femmes dans le commerce.

Des consultations nationales sur le Protocole de le ZLECAf sur les femmes dans le commerce vont être organisées dans tous les pays du Continent. Elles permettront de recueillir les points de vue des femmes engagées dans le commerce transfrontalier, et ceux de l’ensemble des parties prenantes pertinentes, afin que le protocole global puisse intégrer les priorités des femmes. Dans le cas spécifique du Sénégal, la consultation nationale sera menée sous le leadership du Ministère du Commerce et des Petites et Moyennes entreprises et du Ministère de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des Enfants, en collaboration avec le PNUD et ONU Femmes. La Consultation qui fait l’objet des présents TDRs, entre dans ce cadre.

Devoirs et responsabilités

L'objectif général de la mission du consultant est d’appuyer le Gouvernement du Sénégal, le PNUD et ONU Femmes à mener les consultations nationales sur le Protocole de le ZLECAf sur les femmes dans le commerce et à élaborer le rapport y relatif.

  • Faire preuve de sensibilité et d’adaptabilité aux différences de culturelle, de genre, de race, de nationalité et d’âges. 

De manière spécifique, il s’agira pour le Consultant :

  • D’appuyer l’identification et la mobilisation des parties prenantes pertinentes pour la consultation nationale ;

  • D’organiser des interviews avec plusieurs catégories d’acteurs pertinentes (dont la liste sera validée par le Comité technique) pour : (i) collecter des informations sur la base d’un guide d’entretien formalisée validé et (ii) les sensibiliser quant aux opportunités offertes par la ZLECAf ;

  • D’organiser des focus groups de collecte d’information et de sensibilisation, dans un échantillon de localités présentant une forte concentration de femmes actives dans le commerce transfrontalier ;

  • De faire la facilitation de l’atelier national en :

  • orientant les discussions et réflexions vers la direction la plus appropriée afin de garantir l’atteinte des résultats visés,

  • encourageant des débats constructifs et des dialogues participatifs sur toute la durée des ateliers,

  • s’assurant de la bonne implication et de la participation effective de l’ensemble des participants,

  • s’assurant que les débats et travaux soient menés de manière cohérente et que des consensus soient obtenus,

  • synthétisant l’ensemble des points débattus et des accords obtenus sous la forme d’un rapport d’atelier.

  • D’élaborer le rapport national du Sénégal intégrant les résultats : (i) des rencontres bipartites ; (ii) des focus groups et ; (iii) de l’atelier de consultation nationale.

METHODOLOGIE

Le consultant devra à travers des focus consultations (atelier, focus groupes et entretien bilatéraux et tout autre format validé)

  1. Évaluer le profil d'exportation sectoriel des femmes engagées dans le commerce transfrontalier ainsi que les chaînes de valeur plus larges liées à ces profils, en identifiant les problèmes auxquels elles sont actuellement confrontées :

  • Quels sont les secteurs dans lesquels les femmes exportent ?

  • Quel est le niveau de valeur ajoutée des exportations des femmes ?

  • Les femmes sont-elles liées aux chaînes de valeur régionales ?

  • Quelles sont les capacités d'accès aux intrants ? Et quelles solutions peuvent être déployées pour faciliter l'accès aux intrants ?

  • Les femmes ont-elles accès aux ressources productives, aux actifs et à la technologie appropriée (par exemple, la terre, l'équipement) pour faciliter leur entrée et leur engagement effectif dans les chaînes de valeur régionales ? Si non, quelles politiques peuvent être mises en place pour faciliter un tel accès ?

  • Les femmes ont-elles accès aux compétences nécessaires pour développer leur entreprise, par exemple grâce à une valeur ajoutée telle que la transformation ou la diversification des produits ?
    Quelles actions peuvent améliorer l'accès des femmes au développement des connaissances et des compétences ?

  • Dans quelle mesure l'infrastructure disponible (transport, eau et assainissement, sources d'énergie abordables, TIC et installations de soins, etc.) à la fois dans le pays et aux postes frontaliers et au-delà, facilite-t-elle l'engagement et la progression des femmes commerçantes dans les chaînes de valeur ?
    Expériences des femmes dans le commerce transfrontalier

    ACCES A L'INFORMATION ET CONNAISSANCE DES OPPORTUNITES
     

  • Dans quelle mesure les informations, les politiques, les réglementations, les normes, les taxes, les marchés, les opportunités d'investissement, etc. liés au commerce sont-ils accessibles aux femmes exportatrices ?

  • Quel est le niveau de connaissance de l'Accord de la ZLECAf et de ses protocoles (sur le commerce des biens, des services et la résolution des différends) parmi les femmes commerçantes transfrontalières ? Et d'autres intéressés à s'engager dans le commerce d'exportation ?

  • Quels mécanismes devraient être mis en place pour renforcer la sensibilisation aux opportunités dans la ZLECAf ?

  • Quels efforts peut-on faire pour améliorer l'accès des femmes à l'information, aux connaissances et à la formation ?
    ACCES AU SOUTIEN POUR L'UTILISATION DES ACCORDS ET DES OPPORTUNITES DE MARCHE DANS LA ZLECAF

  • Quels packages sont disponibles pour aider les femmes exportatrices à renforcer leurs capacités de production pour l'exportation (respect des normes de qualité, emballage et autres outils pour soutenir l'exécution des accords).

  • Combien de femmes exportatrices sont présentes en ligne et comment peuvent-elles être soutenues pour tirer parti des outils numériques pour une portée et une influence plus large.

  • Les femmes ont-elles accès aux ressources productives, aux actifs et à la technologie appropriée ?

  • Les politiques et lois actuelles promeuvent-elles et protègent-elles les droits et opportunités des femmes ?
    ACCES A UN FINANCEMENT ABORDABLE

  • Comment les systèmes financiers (y compris les régimes d'assurance en cas de perte ou d'endommagement des biens) permettent-ils aux femmes productrices de biens et de services engagées dans le commerce transfrontalier d'accéder au financement du commerce, au capital, au crédit ?

  • Quels efforts possibles pour améliorer l'accès des femmes aux ressources et services financiers ?
    ENVIRONNEMENTS PROPICES A L'ACTIVITE D'EXPORTATION

  • Dans quelle mesure les environnements nationaux sont-ils propices à la production de biens et de services destinés à l'exportation.

  • Les femmes ont-elles accès à un soutien pour le développement des exportations, la logistique commerciale, les relations commerciales, la négociation de contrats, les exigences légales et réglementaires, y compris les impôts, la conformité, les programmes d'orientation du marché, les services de conseil sur l'entrée sur le marché, etc.).

  • Quelles sont les lois, réglementations et politiques contraignantes qui entravent la promotion du commerce transfrontalier.

  • Quels arrangements institutionnels sont en place pour soutenir les femmes dans le commerce d'exportation et comment peuvent-ils être renforcés pour mieux servir les intérêts des femmes engagées dans le commerce transfrontalier.

  • Dans quelle mesure la documentation liée au commerce est-elle accessible aux femmes commerçantes transfrontalières ? (Par exemple, facilité d'obtention des permis d'exportation, coûts, décentralisation des services.)

  • Les femmes sont-elles discriminées lorsqu'elles cherchent à exporter ? Si c'est le cas, comment ? Comment éliminer ces pratiques discriminatoires.
    LEADERSHIP ET PARTICIPATION DES FEMMES DANS LES RESEAUX D'AFFAIRES ET D'EXPORTATION POUR LE COMMERCE D'EXPORTATION

  • Dans quelle mesure les femmes exportatrices participent-elles et sont-elles représentées dans les associations d'exportateurs et les réseaux professionnels ?

  • Quels sont les obstacles potentiels à l'entrée des femmes et à leur adhésion continue aux associations ?

  • Quelles sont les qualités requises pour devenir responsable d'association ?

  • Quelles ressources financières (financières, temps et autres) sont nécessaires pour être leader d'association ?

  • Existe-t-il des mesures favorisant la participation des femmes exportatrices aux forums commerciaux internationaux ?

  • Quels efforts peut-on faire pour améliorer la participation et la prise de décision des femmes dans le commerce ?

  • Comment proposeriez-vous que la voix des femmes soit entendue dans le processus de négociation du protocole sur les femmes dans le commerce ?
    MESURES DE FACILITATION DU COMMERCE POUR LES FEMMES DANS LA ZLECAF

Traitement des femmes aux postes frontières

  • Quelles sont les expériences des femmes aux postes frontières. Existe-t-il des mesures spécifiques en faveur des femmes ? Sinon, comment les mesures suivantes peuvent-elles faciliter l'expérience des femmes engagées dans le commerce transfrontalier :

  • Informations commerciales.

  • Frais et charges à payer liés au commerce transfrontalier.

  • Certitude et prévisibilité dans les exigences d'information/documentation pour répondre aux exigences d'exportation.

  • Formalités de communication / langue.

  • Durée des procédures.

  • Droits des femmes/ et leurs obligations. Accès à l'information (par exemple, devoirs, droits et obligations des commerçants)

  • Comment évalueriez-vous la réactivité des processus transfrontaliers aux besoins des femmes exportatrices (formelles et informelles) ?

  • Dans quelle mesure les infrastructures frontalières sont-elles propices aux femmes exportatrices (stockage sûr, eau potable et installations sanitaires hygiéniques, installations de soins, hébergement sûr et infrastructures de transport et transports publics, etc.)

  • Comment améliorer ces installations pour les femmes ?

  • Quels sont les opportunités et les défis engendrés par les processus de numérisation et l'utilisation accrue des TIC ? Existe-t-il des mécanismes pour améliorer les compétences en TIC et numériques des femmes exportatrices ?

    Sécurité personnelle et sécurité des marchandises

  • Dans quelle mesure le commerce transfrontalier est-il sûr et sécurisé pour les femmes ?

  • Sécurité personnelle : harcèlement, violence sexiste, y compris harcèlement sexuel, coercition, exploitation, etc.

  • Sécurité des biens : vol, confiscation de biens et corruption

  • Quels efforts peut-on faire pour améliorer la sécurité et la sûreté des femmes exportatrices ?

  • Les femmes ont-elles une assurance pour leurs exportations ? Comment la protection et la couverture peuvent-elles être étendues aux femmes exportatrices ?

    RECUPERATION DES CHOCS

  • Comment les événements inattendus ou les crises (par exemple, COVID-19, événements liés au climat, conflits) affectent-ils les femmes exportatrices ?

  • Quels sont les mécanismes d'adaptation adoptés par les femmes dans le commerce pour faire face aux événements inattendus et aux crises / renforcer la résilience ? Et quel soutien est nécessaire pour institutionnaliser la résilience ?

Confidentialité

Les analyses, cartographie, documents et rapports partagés ou développés dans le cadre de la mission restent la propriété exclusive du PNUD. Le consultant s’engage à garder confidentiel toutes les informations non publiées que le Bureau lui communiquera au cours de sa mission, et à ne pas publier les analyses, rapports, documents et outils de travail développés, sauf avec l'autorisation écrite du PNUD.

Jalons de paiement

Les paiements ne pourront être effectués que sur la base des produits livrés, c'est à dire sur présentation du résultat des services spécifiés dans les TdR et après évaluation et acceptation par le responsable désigné par le PNUD.

  • Une note d’orientation météorologique comprenant : 50%

  • Le rapport finalisé intégrant les commentaires du comité technique. 50%

La durée de la mission est estimée à 20 jours ouvrés incluant les phases de finalisation du rapport national.

Les livrables attendus de cette mission sont :

  1. Il est attendu du Consultant les livrables ci-après :

  2. Une note d’orientation météorologique comprenant :

  3. Le calendrier de déroulement de la mission

  4. Les guides d’entretien

  5. Les TDRs des focus groups

  6. Le canevas du Rapport National

  7. Le rapport finalisé intégrant les commentaires du comité technique.

Compétences

Compétences intrinsèques :

  • Démontrer l’engagement aux missions, visions et valeurs des Nations Unies.

  • Faire preuve de sensibilité et d’adaptabilité aux différences de culturelle, de genre, de race, de nationalité et d’âges. 

Compétences fonctionnelles:

  • Développement et efficacité opérationnelle ;

  • Capacité d’entamer plusieurs activités spécialisées dans les domaines de la collecte et de l’analyse d’information.

Leadership et autogestion:

  • Focalise sur les résultats pour le client ;
  • Travaille avec énergie et une attitude positive et constructive ;
  • Reste calme, sous contrôle et de bonne humeur même sous pression ;
  • Démontre une ouverture au changement ;
  • Répond positivement aux opinions divergentes.

Qualifications et expériences requises

Formation/ Éducation:

  • Le consultant doit justifier d’au moins d’un Bac + 5 en Economie, Sciences sociales, Commerce International, ou toutes autres disciplines connexe.

Expérience :

  • Avoir une expérience avérée de cinq (5) ans au moins dans la conduite de mission similaires à celle-ci ;

  • Démontrer d’une connaissance approfondie des questions de commerce intra-régional et de l'intégration régionale, et en particulier liées au genre, au commerce et à l'entrepreneuriat.

  • Démontrer d’une très bonne connaissance des dispositifs de la ZLECAf ;

  • Détenir des compétences attestées en matière de promotion et d’autonomisation de la femme ;

  • Expérience de travail avec des organisations intergouvernementales et/ou régionales, à l’instar des Agences des Nations Unies (ONU), de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), de l'Union africaine (UA), de la Commission de l’UEMOA et des Communautés Économiques Régionales en Afrique ;

Avoir le sens de la communication et de la concertation.

Langues requises :

  • Français et Anglais.

Analyse cumulative (note pondérée)

Le contrat sera attribué au/à la consultant(e) dont l'offre aura été évaluée et ayant reçu la note la plus élevée sur l’ensemble préétabli des critères pondérés technique et financier tout en tenant compte des principes généraux du PNUD (coût et efficacité).

Pondération

La pondération retenue, pour l’évaluation des offres, est la suivante :

  • Pourcentage de l’offre technique: 70%;

  • Pourcentage de l’offre financière: 30%.

Notation de l'offre technique (100 points)

Niveau académique : 10 POINTS

Cinq années d'expériences professionnelle pertinente dans le domaine concerné : 20 POINTS

Connaissance des dispositifs de la ZLECAf : 20 POINTS

Connaissance approfondie des questions de commerce intra-régional et de l'intégration régionale, et en particulier liées au genre, au commerce et à l'entrepreneuriat : 20 POINTS

Expérience et bonne maîtrise des stratégies de promotion et d’autonomisation des femmes : 10 POINTS

Expertise avérée dans l’animation de séminaires, ateliers, focus groups, ou conférences : 20 POINTS

Expérience de travail avec des organisations intergouvernementales et/ou régionales, à l’instar des Agences des Nations Unies (ONU), de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), de l'Union africaine (UA), de la Commission de l’UEMOA et des Communautés Économiques Régionales en Afrique  : 10 POINTS

Documents à inclure dans la soumission de la proposition

Les Consultant(e)s intéressé(e)s doivent présenter un dossier de candidature comprenant les éléments suivants :

Une proposition technique: Note explicative sur la compréhension des Termes de Référence et les raisons de la candidature ;

Une proposition financière: (enveloppe/Fichier N°2)

La proposition financière sera soumise sur la base de l’approche forfaitaire. La proposition financière inclura également l’organisation des focus groupe.

La proposition financière prévoit un montant forfaitaire et précise les modalités de paiement sur base de produits/délivrables précis et mesurables (qualitatifs et quantitatifs) même si les paiements seront effectués par tranches ou en une seule fois à l'achèvement total du contrat. Elle doit être libellée en dollar.

Afin de faciliter la comparaison des offres financières par le service demandeur, il est demandé aux candidats au Contrat Individuel de fournir une ventilation de ce montant forfaitaire. Les consultants doivent indiquer/détailler dans leurs propositions financières les coûts des billets d’avions aller-retour (si applicable), les honoraires, les frais de séjour, les frais de déplacement et le nombre de jours de travail prévus. Le PNUD n'accepte pas les coûts de voyage qui excèdent ceux du billet en classe économique. Si un consultant désire voyager en classe supérieure, il devra le faire sur ses ressources propres.

En cas de voyages non prévus dans les TDR, le paiement des coûts de voyage (y compris les billets d’avion, l’hébergement, et les dépenses des terminaux) doit être convenu entre le Bureau du PNUD et le consultant individuel avant le voyage et devra être remboursé.

Les dossiers de soumission comprennent un curriculum vitae (CV) détaillé, , une offre technique et une offre financière. 

Seules les candidatures ayant obtenu une note technique au moins égale à 70 points sur le total des 100 points seront retenus pour une analyse financière. La méthode d’évaluation qui sera utilisée est celle du meilleur rapport qualité/prix (score combiné)
Les offres seront évaluées selon une méthode qui associe plusieurs évaluations – la formation et l’expérience dans des fonctions similaires compteront pour 70% et le tarif proposé comptera pour 30% de l’évaluation totale.

Le consultant sera rémunéré sur la base de la proposition finale acceptée et des règles et règlements des Nations Unies. Les paiements seront effectués après achèvement et / ou soumission satisfaisante des résultats attendus.
Les candidats sont invités à postuler en ligne à l’adresse suivante : http://jobs.undp.org, au plus tard le 2 aout 2021.

NB : Le système ne permettant pas de joindre plusieurs fichiers à la fois, l’offre technique et l’offre financière devront être envoyées à l’adresse suivante: senegal.procurement@undp.org