Historique

Avec une population d’environ 5 millions d’habitant vivant sur une superficie de 342 000 km2, le Congo est un des pays d’Afrique Centrale qui fait face actuellement à une crise financière aigüe ouverte en 2014-2015 suite à la chute des cours du pétrole, principal produit à l’exportation et principale source de devises, eu égard à la nature quasi non diversifiée de son économie. La pauvreté y est importante faisant que la résilience des populations tient plutôt à l’économie informelle (selon la Banque Mondiale, bien que le Congo ait réduit son niveau de pauvreté au cours de la décennie 2005-2015 grâce à une forte croissance économique, la baisse du PIB réel de 10,3 % en 2020 a fait passer le taux de pauvreté de 48,5 % à 52,5 %) .  
Une étude sur la cartographie du secteur informel menée par le Ministère de tutelle et l’Institut national de la statistique en  2019, ayant porté sur les 12 départements  du pays , dans la perspective d’élaborer un fichier de ce secteur, avait rapporté que l’économie informelle avait généré plus de trois mille milliards francs CFA de revenus. L’enquête avait également permis de relever qu’il y avait une forte domination des promoteurs nationaux (68,3%), majoritairement masculins (72,4%) avec des acteurs plus ou moins instruits et que les villes de Brazzaville et Pointe-Noire concentrent la majorité de ces acteurs.Un autre rapport de recensement des TPE, PME et artisans  de 2017,révèle que 3% seulement de ces acteurs ont accès au crédit et aux prêts, pour financer leurs activités. Parmi ceux-ci, les acteurs du secteur informel sont majoritaires . Il se pose donc au Congo le problème de l’accès des acteurs du secteur informel au crédit.
A ce sujet, il sied de noter que dans nombre de pays africains dont le Congo, les banques commerciales qui disposent souvent de liquidités abondantes (dans les pays de la Zone franc, les avoirs extérieurs des banques dépassent leurs engagements extérieurs régulièrement depuis 1994) ne financent pas les petites entreprises, arguant dufaible niveau de capitaux et de garantie de celles-ci. Une des solutions à cette difficulté reste le microcrédit qui est un crédit de proximitédont la formule est souple et qu’elle peut être adaptée aux besoins des d’opérateurs informels. En d’autres termes, le microcrédit constitue le mécanisme très souhaité par nombre d’entre eux.

Au Congo, le nombre assez limité des établissements de micro finance constitue un second aspect du problème. Ceci malgré le fait que l’écosystème financier vient d’être complété par le nouveau mécanisme récemment mis en place par l’Etat pour appuyer financièrement les PME, à savoir le Fonds d’Impulsion et de Garantie des PME (FIGA). Une structure qui est loin de constituer la réponse idoine à la problématique de l’accès aux financements des acteurs du secteur informel dans leur large majorité en raison de leur faible niveau de bancarisation. 

L’offre de la micro finance dans sa structure qualitative et quantitative actuelle reste loin de satisfaire la demande du microcrédit provenant du secteur informel, malgré l’existence de mutuelles, des caisses et autres instruments informels de crédit. 

En effet, les analyses empiriques de la situation révèlent qu’une demande importante du microcrédit provenant des acteurs du secteur informel reste à satisfaire pour permettre à ces acteurs d’accroitre leur participation à la réduction de la pauvreté et même la production nationale ainsi qu’au relèvement post-Covid-19. Ceci au regard de l’ampleur de la récession et l’aggravation des vulnérabilités de nombreuses couches sociales engendrées par les mesures de riposte à la pandémie décrétées en 2020 et dont certaines reste en vigueur à ce jour. En 2018, la Direction Générale des Institutions Financières Nationales (DGIFN) a réalisé un recensement qui avait permis de dénombrer au total 1101 unités financières informelles (UFI) dont 1077 structures étaient informelles et 24 caisses reconnues par l’administration. 

Les unités financières informelles sont constituées d’une part, des structures qui évoluent de manière indépendante ou en groupement non reconnues par l’administration et, d’autre part, par les caisses mutuelles d’épargne et de crédit (CMEC) reconnues par l’administration. Les CMEC sont des caisses mises en place par des projets successifs du gouvernement, le Projet de développement Rural I (PRODER I), le Projet de développement Rural II (PRODER II) et le Projet d’Appui au Développement des Filières Agricoles (PADEF) mis en place en 2006 par le projet Gouvernement avec l’appui du FIDA. 

C’est dans ce contexte que le PNUD qui justifie d’une longue expérience dans la promotion du financement inclusif a répondu favorablement à la requête du Ministère chargé des PME et du Secteur informel portant sur la mise en place au Congo d’un Fonds de microcrédit destiné à favoriser le financement des activités du secteur informel. 

Les présents termes de référence décrivent le contenu et l’étendue de la mission du consultant à recruter et qui sera chargé de réaliser l’étude technico économique du projet de création d’un Fonds de Microcrédit pour le Secteur Informel en République du Congo.

Devoirs et responsabilités

OBJECTIFS DE L’ETUDE :

 

La présente étude vise les objectifs suivants :

Objectif général :L’étude de création du fonds de microcrédit pour le secteur informel vise à accroître la contribution du secteur informel à la réduction de la pauvreté, à la création d’emplois décents et à la reprise économique post-covid-19.

Objectifs spécifiques : Pour atteindre cet objectif général, la présente étude se fixe les objectifs spécifiques suivants :

Permettre aux différentes parties prenantesdu secteur de l’informel et du micro crédit d’avoir une connaissance panoramique (i) des mécanismes de financement du secteur informel existants dans le monde et au Congo avec détermination de la part du microcrédit et (ii) le mapping et le profilage des acteurs bénéficiaires potentiels des services du micro-crédit ;

Connaître les forces et les faiblesses du microcrédit comme mode de financement du secteur informel et connaitre les bonnes structures ou institutions de micro-crédit existants ;

Identifier les obstacles de l’accès au microcrédit pour la plupart des acteurs du secteur informel des différentes branches d’activités génératrices de revenus ;

Définir les critères de faisabilité et de viabilité ou durabilité d’un fonds de microcrédit pour le secteur informel y compris le critère de la forme juridique du fonds;

Rendre disponible un plan d’affaires du projet de création du fonds de microcrédit pour le secteur informel.

TACHES A REALISER :L’étude consiste à effectuer une analyse approfondie des mécanismes existants de financement des activités du secteur informel en mettant l’accent sur le microcrédit avec ses forces et ses faiblesses dans le contexte du Congo et à formuler des propositions pour la mise en place au Congo d’un fonds de microcrédit pour le financement du secteur informel dont la viabilité/durabilité est démontrée ou garantie.

 Missions et responsabilités du consultant :

Le consultant en charge de l’étude doit réaliser les tâches principales suivantes, en deux étapes.

 

Etape 1 : Description des modes de financement existants du secteur informel en général et du microcrédit en particulier et formulation du projet de création du fonds de micro crédit:

Pour cette étape, le consultant doit effectuer notammentles tâches suivantes :

Réaliser l’analyse descriptive et panoramique des mécanismes ou modes de financement du secteur informel existants au Congo et détermination de la part du microcrédit : en lien avec cette tâche, le consultant devra(i) en identifiant les mécanismes ou mode de financement du secteur informel, (ii) établir les forces et les faiblesses de chaque type de financement, (iii) en dégageant les avantages et les inconvénients du microcrédit comme mode de financement du secteur informel particulièrement dans le contexte du Congo et (iii) faire le mapping et le profilage des acteurs bénéficiaires potentiels des services du futur fonds de micro crédit;

Faire un inventaire des obstacles qui freinent l’accès des acteurs du secteur informel au microcrédit : en lien avec cette tâche, il s’agit pour le consultant (i) d’identifier les causes de blocage de l’accès des acteurs du secteur informel aux crédits bancaires et des établissements de microfinance et (ii) de proposer des pistes pour améliorer l’accès des acteurs informels aux financements des EMF et/ou des formes de financements adaptées à la demande de financement des acteurs du secteur informel ; 

Analyser la faisabilité de la création du Fonds de Microcrédit pour le Secteur Informel: en lien avec cette tâche, il s’agit pour le consultant de regarder les conditions de viabilité et de durabilité d’un fonds de microcrédit pour le financement du secteur informel ;

Analyse des enjeux du fonds de microcrédit : il s’agira pour le, consultant de cerner les aspects suivants :

A qui s’adresse ce fonds de crédits revolving (types de clients et critères d’éligibilité) ; Pour quel(s) montant(s) ce fonds sera-t-il octroyé ?

Quels sont les enjeux (sociaux, économiques, culturels, cultuels, politiques, etc.) qui influent sur la mise en œuvre d’un fonds de crédits revolving ? Quels sont les facteurs qui pourraient empêcher la pérennité de la mise en œuvre du fonds de crédit revolving ?

Quelles sont les difficultés rencontrées dans la mise en œuvre de précédentes solutions locales de financement du secteur informel congolais ?

Pour les initiatives de financement ayant eu du succès, quels sont les facteurs qui ont facilité leur réussite ?

Comment pouvons-nous nous engager pour aider à financer autrement les acteurs du secteur informel pour renforcer leur capacité de résilience face aux crises ?

Quelles sont les acteurs du secteur informel qui ont le plus besoin de financement ?

Comment s’adaptent-ils ? Comment y remédient-ils ?

Ce fonds de crédit revolving, tel qu’il sera défini, répondra-t-il efficacement aux attentes, besoins, intérêts ou inquiétudes des acteurs du secteur informel ?

Les petits entrepreneurs, les TPE, les PME/PMI et les ménages les plus vulnérables identifiés comme cibles du projet sont-ils les plus pertinents à financer ?

Restitution des conclusions ou résultats de l’étape 1 de la mission au cours d’une réunion de restitution avec les Parties prenantes organisée à cet effet.

 

Etape 2 : Elaboration du plan d’affaires (business plan) du projet de création du Fond de Microcrédit du Secteur Informel :

Pour cette étape, le consultant doit effectuer notamment l’étude et la rédaction du plan en ce qui concerne les aspects ci-après :

Les aspects commerciaux : le consultant doit faire(i) l’étude de marché du microcrédit au Congo et déterminer les proportions dans lesquelles un Fonds de Microcrédit créé pour le financement du secteur informel peut assurer les besoins en financement des acteurs du secteur informel non couverts par les établissements de crédit et de microfinance classiques existants (part de marché);

Les aspects techniques : conception du projet, modalités de gestion du Fonds (type de guichets à instituer, en fonction du type des concours financiers à proposer, critères d’éligibilité, aspects d’informatique, logiciels, configuration, équipement (soft et hard ware), le processus de création, mécanismes de fonctionnement, etc. ;

Les aspects financiers ou de montage financier : détermination du coût de création et du niveau de capitalisation (niveau ou montant optimal du capital de départ ainsi que  la nature des ressources), critères de rentabilité économico financière du projet– TRI et autres ratios, analyse de la viabilité et de la durabilité du Fonds, et de fonctionnement du fonds, de la modalité et le ainsi, évaluation du montant prévisionnel des charges de fonctionnement ou de gestion du Fonds,le projection des volumes des crédits susceptibles d’être distribués dans un laps de temps à arrêter et calcul des niveaux des marges, etc.les outils de gestion (plan comptable, bilan d’ouverture, règlements, documents types d’enregistrement et de suivi des bénéficiaires, etc.) ;

Les aspects de montage juridique : forme juridique la plus adaptée (création d’une nouvelle institution ou mise en place d’une ligne de crédit à l’intérieur d’une ou plusieurs institutions de crédits et/ou de microfinance existantes, évolution du FIPA), composition et fonctionnement du comité de gestion, types et modèles de contrats avec les bénéficiaires, propositions sur le contenu des statuts, en tenant compte de la règlementation en vigueur, type et modèles des accords et des conventions à signer avec les Banques et autres partenaires identifiés d’une part et avec les clients d’autre part, domiciliation du ou des comptes du Fonds, etc.) ;

Timing de mise en œuvre : le consultant élaborera et proposera un plan d’exécution du projet, avec définition des délais et des responsabilités des parties prenantes.

Validation : une fois celui-ci élaboré, le consultant effectuera la présentation du Plan d’Affaires au cours de l’atelier de validation regroupant les parties prenantes.

Méthodologie de l’étude :

Le consultant en charge de l’étude proposera et utilisera une méthodologie appropriée, suffisamment élaborée pour atteindre les résultats escomptés.

La méthodologie proposée mettra en exergue une analyse descriptive et transversale, utilisant une approche quantitative et qualitative.

 

Pour l’étape 1 : le consultant proposera une méthodologie conforme aux standards en matière de faisabilité des projets en l’adaptant au sujet, c’est-à-dire l’étude de projet de création d’un fonds de microcrédit au Congo; bien entendu, les investigations seront menées sous la forme classique des études de faisabilité des projets de création des entités du genre en ce qu’elles comprendront :

 

  • L’analyse documentaire pour la collecte des données disponibles sur le financement du secteur informel, particulièrement sur le microcrédit ;
  • Les enquêtes de terrain, y compris les interviews, au moyen de questionnaires, auprès des acteurs du secteur informel d’une part, et auprès des structures de microfinances et de microcrédits, d’autre part.

 

Pour cela, le consultant procédera d’abord à la collecte, à la revue et à l’analyse de la documentation disponible, sur les mécanismes de financement, de garantie et de micro-crédit au secteur informel. Ensuite, il devra discuter avec les intervenants impliqués dans la question du financement des TPE et des activités génératrices de revenus, y compris la société civile.

 

Pour l’étape 2 : le consultant proposera une méthodologie qui requiert l’élaboration des plans d’affaires ou business plans appropriés pour le projet de création d’une institution de microcrédit. Il s’agit d’appliquer à l’activité, les méthodes usuelles de (i) l’étude de marché, (ii) l’étude technique de montage d’un organisme de microcrédit en vue d’identifier l’approche technique et technologique appropriée, (iii) l’étude financière incluant les aspects de prévisions de rentabilité sur base de la nomenclature des charges d’exploitation et autres coûts de fonctionnement du futur Fonds à créer ainsi que sur base des prévisions du chiffre d’affaires, (iv) l’étude et/ou montage juridique à conseiller aux parties prenantes et (v) la planification de la mise en œuvre du projet (c’est-à-dire le plan d’installation du Fonds).

 

Pour les deux étapes le consultant proposera un planning d’activité pour la réalisation de la mission, qu’il soumettra au PNUD pour validation avant le démarrage effectif de la mission.

 

Il s’agit du plan de travail qui doit être aussi détaillé que possible avec indication (i) des activités et sous activités éventuellement, à mener dans le cadre de chaque étape et (ii) des délais de réalisation des activités, sous le modèle suivant.

 

PLAN DE TRAVAIL / CALENDRIER

 

(sous forme de diagramme de GANT)

 

 

Semaines à compte du démarrage de la mission

Tâche/Activité

1

2

3

4

5

6

7

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 ORGANISATION DU TRAVAIL : 

 

Dans l’accomplissement de sa mission, le consultant travaillera en étroite collaboration avec l’équipe du PNUD en charge du dossier et celle du Ministère en charge du secteur informel pour des besoins de supervision et de coordination.

 

Le consultant travaillera également avec les équipes des autres partenaires qui interviennent sur différents aspects concernant le financement du secteur informel. Il se conformera en outre aux instructions qui lui seront données par le PNUD et le Ministère en charge du secteur informel, aux sommes allouées à l’exécution de l’étude.

 

Le consultant sera tenu d’organiser régulièrement des réunions d’état d’avancement présidées par le Cabinet du Ministère en charge du secteur informel, avec la participation des représentants du PNUD et éventuellement d’autres partenaires intéressés.

 

Des réunions pourront également être organisées à la demande explicite du PNUD ou dudit Ministère. Les comptes rendus desdites réunions seront établis par le consultant, au moins, cinq jours, après la tenue des réunions.

 

Enfin, le consultant travaillera de façon étroite avec l’Association Professionnelle des Établissements de Microfinance (APEMF) et l’Association Professionnelle des Établissements de Crédits (APEC), ainsi qu’avec la Banque des États de l’Afrique centrale et si possible avec la COBAC dans la mesure du possible et en tant que de besoin.

 

 

RESULTATS ESCOMPTES :

 

L’intervention du consultant permettra d’atteindre les résultats ci-après :

  1. Les parties prenantes ont une connaissance panoramique des (i) mécanismes de financement du secteur informel existants dans le monde et au Congo avec détermination de la part du microcrédit et (ii) le mapping et le profilage des acteurs bénéficiaires potentiels des services du micro-crédit ;
  2. Les forces et les faiblesses du microcrédit comme mode de financement du secteur informel sont connues;
  3. Les obstacles de l’accès au microcrédit pour la plupart des acteurs du secteur informel des différentes branches d’activités génératrices de revenus sont connus;
  4. Les critères de faisabilité et de viabilité ou durabilité d’un fonds de microcrédit pour le secteur informel y compris le critère de la forme juridique du fonds sont définis;
  5. Un plan d’affaires du projet de création du fonds de microcrédit pour le secteur informel est disponible.

 

 

DUREE ET LIEU DE LA MISSION - RYTHME DE SOUMISSION DES

LIVRABLES :

 

La mission du consultant est fixée à 2, mois calendaires. Le lieu de déroulement de la mission est Brazzaville. Toutefois, le consultant peut effectuer des déplacements à l’intérieur du pays pour les besoins de l’étude.

 

Le rythme de soumission des livrables est le suivant :

 

Livrable 1 : Rapport de démarrage et d’orientation méthodologique (à 1 semaine après la réunion de démarrage tenue suite à la signature du contrat) ;

 

Livrable 2 : Rapport de l’étape 1 (Document de résultats de l’étude de création du Fonds de microcrédit décrivant les modes de financement existants du secteur informel en général et du microcrédit en particulier, les conditions et orientations pour la création du Fonds de microcrédit, etc. à soumettre à l’atelier de restitution (Délai : 4semaines du démarrage de la mission) ;

 

Livrable 3 : Document de plan de développement du Fonds de microcrédit du secteur informel assortie du plan d’affaires (busines plan) démontrant la faisabilité du Fonds intégrant les commentaires de l’atelier de validation  accompagné du rapport de fin de la mission (à 8semaines du démarrage de l’étude) ;

 

 

JALONS DE PAIEMENT :

 

Tranches

Livrables

Délai/Jours (estimatifs)

%

 

1ère tranche 

Livrable 1 : Rapport de démarrage 

 

Semaine 1

20 %

 

 

2ème tranche 

Livrable 2 : Rapport de restitution de l’étape 1 (Document de résultats de l’étude sur la mise en place du Fonds de microcrédit)

 

Semaine 3

30 %

 

 

3ème tranche

Livrable 3 : Document de Plan de développement du Fondsde micro crédit (avec Plan d’affaires (version finale intégrant les commentaires de l’atelier de validation) + Rapport de fin de mission

 

Semaine 6

 

 

50 %

 

 

 

Evaluation des candidats :

L’évaluation des candidats se fera sur la base des critères ci-après :

Critères d’évaluation technique :

 

Critères

Nombre de points

i)

Qualifications du consultant                         

 

05

 

a)

Diplôme de niveau BAC+5 (DEA, DSS, master 2) en banque, finances, économie, gestion ou diplôme équivalent.

05

 

ii) 

 Expérience spécifique du consultant en rapport avec la mission                             

 

60

 

a)

Expérience de 07 années dans le domaine des activités relatives au financement du secteur informel 

30

 

 

b

Avoir une expérience d’au moins 05 ans dans le domaine de la création des fonds de microcrédit ou autres instruments de financement du secteur informel ;

15

 

 

b)

Expérience d’au moins 03 études de faisabilité des projets et élaboration des plans d’affaires (business plans) 

15

 

iii)

Qualité générale de l’offre, qualité du plan de travail et de la méthodologie          

 

30

 

a)

Cohérence et clarté de la méthodologie proposée                

20

 

 

b)

Conformité du plan de travail avec les  TDR                       

10

 

iv)

Expérience avec le système des nations unies

 

05

 

a)

Expérience du consultant avec le système des Nations Unies

05

 

TOTAL

100

 

La note technique minimale est de 70 points.

 

Critères d’évaluation financière :

  • Monnaie :  Francs CFA
  • Dépenses acceptées : rémunération des services de base (honoraires), frais accessoires (transport à Brazzaville, communication, édition des rapports, etc.).

 

 

Le contrat est de type rémunération forfaitaire.

 

COMPOSITION DU DOSSIER DE CANDIDATURE :

 

Le dossier du consultant soumissionnaire devra nécessairement comprendre les éléments suivants :

 

Proposition technique :

  • une lettre de motivation en réponse à la demande de proposition publiée par le PNUD;
  • un document descriptif du contexte de l’étude et de la compréhension de la mission, de la méthodologie et du plan de travail pour l’exécution de la mission ;
  • un curriculum vitae du consultant.

 

Proposition financière :

  • un devis de la mission couvrant les honoraires et les frais d’étude et autres frais accessoires, suivant le formulaire type des propositions financières ci-après :

 

Activité et sous-activités

Unité

Qté

Prix unitaire

Montant

I

Étape 1 : Etude de faisabilité du projet

 

 

1.1.

Analyse descriptive et panoramique des mécanismes ou modes de financement du secteur informel existants au Congo et détermination de la part du microcrédit y inclus les obstacles

 

 

 

 

1.1.1

Sous-activité… Collecte des données

 

 

 

 

1.1.2

Sous-activité…Traitement et mise en forme des résultats

 

 

 

 

1.2.

Analyse de la faisabilité de la création du Fonds de Microcrédit pour le Secteur Informel y inclus les enjeux du fonds de micro crédit

 

 

 

 

1.2.1.

Sous-activité…

 

 

 

 

1.2.2.

Sous-activité….

 

 

 

 

1.3

Atelier de validation de l’étude de faisabilité

 

 

A la charge du PNUD

0

1.4.

Honoraires pour la partie 1 étude de faisabilité

 

 

 

 

 

Total 1

 

 

 

 

II

Etape 2 : Elaboration du Business PLan

 

 

 

 

2.1

Étude de marché et élaboration de la partie relative aux aspects commerciaux du projet

 

 

 

 

2.2.

Étude technique et élaboration de la partie relative aux aspects techniques du projet

 

 

 

 

2.3

Etude financière et élaboration de la partie relatives aux aspects financiers, de capitalisation, de la rentabilité financière du Fonds, de bilan d’ouverture, etc.

 

 

 

 

2.4.

Etude juridique et élaboration de la partie relative aux aspects et montage juridiques du projet

 

 

 

 

2.5.

Autres documents utiles au lancement du projet (plan de lancement, modèle de documents de travail).

 

 

 

 

2.6

Honoraires pour la partie 2 élaboration du business plan

 

 

 

 

 

Total 2

 

 

 

 

III

Frais accessoires et divers

 

 

 

 

3.1

Frais de communication et de déplacement

 

 

 

 

3.2

Coût de reproduction des rapports

 

 

 

 

3.3

Atelier de validation du business plan

 

 

A la charge du PNUD

0

 

Total 3

 

 

 

 

IV

COÛT GLOBAL

 

 

 

 

 

Les dossiers de candidature sont à poster par voie électronique dans le délai fixé et à l’adresse indiquée pour le poste dans le site du PNUD.

Compétences

Compétences :

Compétences fonctionnelles :

Professionnalisme

• Compétence avérée,d’au moins 7 ans,dans le domaine du microcrédit et de la gestion de projet de développement financé par les bailleurs de fonds ;

• Avoir une bonne connaissance des politiques et stratégies de réduction de la pauvreté ;

• Avoir des connaissances du contexte de la microfinance au Congo, des défis et des opportunités.

Communication

• Avoir d’excellentes capacités de synthèse et de rédaction en français et/ou en anglais;

• Faire preuve d’aptitude à l’écoute et à la communication. Capacité d’écoute développée;

• Développer des relations professionnelles et des interactions avec les experts travaillant sur les mêmes thématiques;

• Adapte le langage, le ton et la présentation à l’audience cible;

• Adopte une aptitude à partager facilitant le partage de l’information avec les collègues et les partenaires.

Planification et Organisation

• Développe des objectifs clairs qui soient compatibles avec les stratégies du bureau;

• Identifie les activités et tâches prioritaires;

• Modifie les priorités selon les besoins en accord avec le Responsable de l’Unité;

• Prévoit suffisamment de temps et de ressources pour mener ses tâches en tenant compte des risques et des imprévus dans la planification;

• Suit l’exécution des plans et actions si nécessaires et utilise le temps efficacement.

 

Leadership et Organisation 

• Collabore avec le staff afin d’atteindre les objectifs du bureau ;

• Être apte à encadrer une équipe de projet pour la mise en œuvre efficace des activités ;

• Sollicite l’avis des experts et partenaires si nécessaire et valorise leurs idées et leurs compétences ;

• Met en avant l’intérêt de l’équipe avant son intérêt personnel ; soutient et agit en conformité avec la décision du groupe, même lorsque ces décisions ne reflètent pas entièrement sa propre position;

• Partage les réussites de l’équipe et accepte la responsabilité de ses échecs.

 

Souci du client 

• Considère tous ceux à qui les services sont fournis comme des « clients »et tient compte des demandes des clients en information;

• Etablit et maintien des partenariats productifs avec les clients en gagnant leur confiance et leur respect;

• Identifie les besoins des clients et leur trouve des solutions appropriées.

 

Compétences corporatives :

• Faire preuve d’intégrité en suivant les valeurs et éthiques standard des Nations Unies;

• Promouvoir la vision, la mission et les objectifs stratégiques du PNUD;

• Montrer une capacité d’adaptation et de sensibilité aux différences de culture, de genre, de religion, de race, de nationalité et d’âge ;

• Traiter tous les gens de manière équitable et sans favoritisme.

Qualifications et expériences requises :

Education :

• Etre titulaire d’un diplôme de niveau BAC+5 (DEA, DSS, master 2)en banque, finances, économie, gestion ou diplôme équivalent.

 

Qualifications et expériences requises

Qualifications et expériences requises :

Education :

  • Etre titulaire d’un diplôme de niveau BAC+5 (DEA, DSS, master 2)en banque, finances, économie, gestion ou diplôme équivalent.

Expérience :

  • Expérience de 07 années dans le domaine des activités relatives au financement du secteur informel ;
  • Avoir une expérience d’au moins 05 ans dans le domaine de la création des fonds de microcrédit ou autres instruments de financement du secteur informel;
  • Expérience d’au moins 03 études de faisabilité des projets et élaboration des plans d’affaires (business plans)
  • Justifier d’une expérience avec le système des nations unies (SNU) ;
  • Avoir une bonne connaissance de l’outil informatique, principalement des logiciels courant Word, Excel, PowerPoint,

Langues :Excellente connaissance du français et/ou de l'anglais (écrit et parlé).