Historique

Dans le cadre du cycle de programmation 2012-2016, le Gouvernement Burundi a signé avec le PNUD, en Juin 2013, un Accord pour le financement d’un Projet d’Assistance Technique Préparatoire pour le renforcement des secteurs de l’Energie et des Mines. L’objectif de ce projet est d’améliorer l’environnement légal, réglementaire et institutionnel pour permettre à court et moyen terme la promotion des investissements publics et privés dans ces secteurs.

L’objectif de ce projet était d’améliorer l’environnement légal, réglementaire et institutionnel des secteurs de l’Energie et des Mines pour permettre à court et moyen terme la promotion des investissements publics et privé dans ces secteurs.

Dans le domaine de l’Energie, il était prévu de mettre à la disposition du Ministère d’une Assistance Technique (Expertise nationale et internationale) qui a apportéé un appui dans :

  • L’élaboration et l’adoption d’une Stratégie nationale d’électrification. Cet appui est réalisé à travers la mise à la disposition d’un Consultant International (2 mois) et d’un consultant national (un mois) ;
  • La modernisation du cadre légal et réglementaire de ses textes d’application ;
  • L’élaboration des modèles de contrats de concession et le renforcement des capacités du Ministère en matière négociation des contrats ;
  • L’évaluation des besoins prioritaires du Ministère et la formulation d’un document de projet pour soutenir la mise en œuvre de la stratégie nationale d’électrification ;

Dans ce qui concerne les Mines, il était prévu de mettre à la disposition du Ministère une Assistance Technique (Expertise internationale) qui a apporté un appui dans :

  • la formulation d’une politique nationale dans le secteur Minier assortie d’un plan d’action prioritaire. Cette politique devra être en conformité avec les priorités identifiées par les Etats Africains dans les documents régissant le développement et l’exploitation des ressources minières, notamment la Vision du Régime Minier de l’Afrique (Africa Mining Vision) ;
  • L’actualisation du Code Minier à la lumière de la nouvelle politique sectorielle formulée si cela s’avère nécessaire le moment venu. Ce cadre légal et réglementaire actualisé en respectant les meilleurs pratiques au niveau international servira comme outil soutenant la nouvelle politique du secteur minier ;
  • Le processus d’adhésion du Burundi à l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE) ;
  • La formulation d’un document de projet pour la mise en œuvre de la politique du secteur minier assorti une stratégie de mobilisation des ressources auprès des bailleurs internationaux ;
  • Le renforcement des capacités du Ministère en matière négociation des contrats ;
  • L’analyse des besoins du Ministère en matière de formation et  à la formulation d’un plan de renforcement de capacités y relatif.

Initialement, ce projet devrait être exécuté de Juillet 2013 à Décembre 2014 mais a été prolongé deux fois, la date finale de clôture ayant été finalement portée au 31 Mars 2017.

Conformément aux dispositions pertinentes de la politique d’évaluation du PNUD, il a été programmé une évaluation en profondeur dudit projet depuis 2016 afin d’apprécier de manière objective les résultats obtenus.

Devoirs et responsabilités

L’objet de cette consultation est de faire une évaluation indépendante de fin de cycle du projet.

Les objectifs spécifiques sont :

  • examiner les résultats et progrès réalisés vers l’atteinte des objectifs poursuivis ainsi que les changements survenus durant la période de mise en œuvre (2013-2016).
  • Mesurer l’efficacité et l’efficience de la contribution du PNUD dans ces deux secteurs en examinant notamment l’importance et l’impact de l’ensemble des appuis, aussi bien financiers qu’en nature, que le projet a bénéficié en tenant compte des prévisions initiales, des engagements de toutes les parties prenantes, et des perspectives d’appropriation nationale et de pérennisation des acquis.
  • évaluer les performances dans l’application et la mise en œuvre des arrangements de gestion du projet.
  • Conformément aux directives du PNUD en matière d’évaluation :

Examiner la pertinence des objectifs poursuivis par rapport aux orientations stratégiques et programmatiques du CPD 2014-2018 ;

Examiner le degré d’engagement des différents partenaires et parties prenantes dans la réalisation des produits conduisant aux objectifs recherchés notamment, les  institutions nationales; les organisations de la société civile, les ONG nationales et internationales, les partenaires internationaux comme le PNUD, la Banque Mondiale, la BAD, l’Union Européenne, GIZ et d’autres donateurs, etc.

Examiner le degré d’application des principes programmatiques du PNUD (approche basée sur les droits humains, sur l’égalité des genres, les normes sociales et environnementales, la gestion axée sur les résultats, et le renforcement des capacités) ;

Evaluer comment est-ce que l’appropriation nationale de toutes les initiatives développées dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet a été prônée ; et dans quelle mesure les produits développés ont elle contribué à la création, à l’amélioration et au maintien des capacités des individus et des organisations.

Identifier et analyser les principaux facteurs  internes et externes ayant favorisé ou entravé l’atteinte des indicateurs de performances fixés dans ce domaine et se prononcer sur l’importance des synergies développées et le degré d’implication des différents acteurs dans la réalisation des produits visés ;

Fournir au Bureau Pays PNUD Burundi des recommandations/orientations stratégiques et programmatiques les plus pertinentes issues de l’analyse sur la situation actuelle et les perspectives de développement des deux secteurs, y compris le rôle que le PNUD pourrait jouer à l’avenir.

 Les  produits spécifiques attendus de l’évaluateur sont :

  • Un Rapport initial de l’évaluation est produit et validé (produit N° 1)
  • Un Rapport provisoire en français et établi selon le format fourni  en français et ne comptant pas plus de 30.000 est disponible (produit N° 2).

 Voir annexe au http://web.undp.org/evaluation/handbook/documents/english/pme-handbook.pdf pour le modèle du Rapport de rapport d’évaluation

  • Présentation (PowerPoint)  des principales conclusions et recommandations à la réunion des parties prenantes à Bujumbura et la facilitation de ladite réunion en utilisant des méthodes participatives Produit N°3.
  • Un Rapport final d’évaluation intégrant toutes les recommandations pertinentes issues de réunion de présentation avec les toutes les parties prenantes en français et suivant le format fourni en  Annexe 1 est validé (Produit N° 4).

Le consultant International produira un rapport final d’évaluation comptant au maximum 30 pages (à l'exception du résumé exécutif et des annexes) en français et en anglais qui permettra de faire le bilan du projet dans une perspective de redevabilité vis-à-vis du gouvernement du Burundi et de tirer des enseignements qui alimenteront les interventions futures dans le même domaine.

Compétences

  • Bonnes aptitudes interpersonnelles et de travail en équipe;
  • Excellente communication orale et écrite en français et en anglais 
  • Excellent leadership et compétences managériales 
  • Très motivé avec une habilité à travailler avec un minimum de supervision;
  • Bonne maitrise des outils informatiques.
  • Connaissance de l’Afrique en général et du Burundi en particulier serait un atout ;
  • Excellentes capacités de facilitation avec l’utilisation de certaines méthodes participatives.

Qualifications et expériences requises

Diplôme :

  • Avoir au moins un diplôme d’Ingénieur dans le secteur des mines ou au moins un master en économie des mines ou un profil jugé équivalent.

Expérience :

  • Avoir au moins 10 ans d’expérience en matière de planification et de développement institutionnel du secteur des mines ;
  • Justifier d’une expérience pertinente dans la formulation et le suivi de programmes et des projets du secteur des mines;
  • Une expérience pertinente dans l’évaluation des projets ;
  • Une expérience internationale dans le domaine sera un atout qui sera valorisé dans les critères d’évaluation des offres.

Langues :

  • Maitrise de la langue française et bonne connaissance de l’anglais.

Les profils longlistés répondant aux critères minimums requis recevront le terme de référence dans son entièreté pour soumettre une offre technique et financière ultérieurement.