Historique

La Guinée est un pays à revenu faible, classé à la 183ème place sur 188 pays pour son indice de développement humain (PNUD, 2016). Sur le plan géographique, la Guinée occupe un territoire de 245,857 km2 et est peuplée de 10 523 261 habitants (RGPH3, 2014). Sa côte face à l'océan Atlantique s’étend sur 320 km au sud-ouest et accueille la capitale Conakry. Elle est divisée en quatre régions naturelles : la Basse-Guinée,  la Moyenne-Guinée, la Haute-Guinée et la Guinée Forestière. Sur le plan administratif, le pays est subdivise´ en sept régions administratives (Boke´, Kindia, Labe´, Mamou, Faranah, Kankan et N’Ze´re´kore´) et la région de Conakry, constituée par la grande zone urbaine de la capitale. Les régions sont a` leur tour subdivisées en 33 préfectures, elles-mêmes subdivisées en sous-préfectures (303 communes rurales et 38 communes urbaines, parmi lesquelles cinq composent la ville de Conakry).

La dernière étude Analyse Globale de la Vulnérabilité et de la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle (AGVSAN) mene´e en 2012 a montre´ qu'il existait en Guinée des poches d’inse´curite´ alimentaire grave, en particulier en Guinée Forestie`re et dans la pre´fecture de Faranah. L'inse´curite´ alimentaire mode´re´e reste prédominante, surtout pendant la saison hivernale de juillet à septembre, au cours de laquelle une large partie de la population vulne´rable souffre d'un déficit alimentaire dû à un manque d’accès physique et financier aux denre´es alimentaires ainsi que la mauvaise gestion des recettes et des stocks alimentaires, plutôt que le manque de disponibilite´. L'inse´curite´ alimentaire touche davantage les foyers dans les zones rurales que les foyers en zone urbaine (WFP, 01/2014). Selon l’étude nationale sur la sécurité alimentaire de 2012, la pre´valence de l'inse´curite´ alimentaire est la plus e´leve´e dans l'ouest (en particulier dans les re´gions de Boke´, Kindia et Conakry) et dans le sud-Est (notamment dans la re´gion de N’Ze´re´kore´), ou la demande de´passe l'offre, entrainant ainsi une hausse des prix plus importante que dans le reste du pays. Les e´changes commerciaux y sont de´favorables pour les producteurs et cette situation est encore exacerbe´e par la proximite´ des marche´s transfrontaliers.

Sur le plan de la nutrition, le taux de malnutrition chronique est élevé´ en Guinée, ce qui s'explique par l'insuffisance des pratiques de soins et d’hygiène, l'accès limite´ aux soins de santé´ et à l’eau potable, le manque de diversité´ dans le régime alimentaire et la forte dépendance aux céréales. La malnutrition par déficit nutritionnel est un problème de santé publique en Guinée, l’enquête MICS 2016, a trouvé 33% d’enfant touchés par le retard de croissance qui dépasse la prévalence relevée par la SMART 2015, le retard de croissance en Guinée se classe selon la classification de l’OMS a un niveau sérieux voir critique pour la région de Labé (43%), Faranah (41%), Mamou (39%), Kankan (35%) et Boké (33%). La même enquête MICS a relevé que la malnutrition aigüe globale (MAG) reste encore à un niveau sérieux avec 8,6% d’enfants affectés par rapport aux 8,1% montrés par la SMART 2015. Cette persistance de la dénutrition pourrait s’expliquer par le faible niveau de couverture des interventions à haut impact (spécifiques et sensibles à la nutrition). Les carences en macronutriments touchent selon les données de l’EDS IV 2012 plus de sept enfants sur dix (77%), qui sont atteints d’anémie. Dans l’ensemble du pays, seulement 41% des enfants de moins de cinq ans ont reçu des suppléments de vitamine A. Les carences en micronutriments et vitamine A, même modérées, altèrent le système immunitaire et réduisent la résistance aux infections. La dernière enquête sécurité alimentaire réalisée en Guinée en 2015 n’avait pas pris en compte les dimensions nutritionnelles, ce qui limite l’analyse des déterminants et l'interrelation entre l'insécurité alimentaire des ménages et la malnutrition maternelle et infantile, et donc la conception de réponses efficaces et coordonnées qui abordent les causes sous-jacentes de l'insécurité alimentaire et de la malnutrition.

La Maladie à Virus Ebola (MVE) a touché 3,249 cas confirmés depuis le début de la crise en mars 2014 en Guinée jusqu’à sa fin mi-2015. Les résultats de l’évaluation de la sécurité alimentaire en situation d'urgence (EFSA) menée la même année ont montré que près de 2 millions de personnes étaient en insécurité alimentaire, dont 59,000 en insécurité alimentaire sévère. De plus, le Réseau Prévention des Crises Alimentaires (RPCA) attirait en 2015 l’attention sur l’existence de signaux négatifs pouvant affecter la sécurité alimentaire et la résilience des populations, comme le difficile retour des paysans dans leurs champs au niveau des zones affectées, la perte de leurs moyens de production, le temps nécessaire pour la reconstitution des moyens d’existence, et les difficultés de mise en œuvre des programmes d’assistance nutritionnelle en raison de la méfiance des populations dans la fréquentation des centres sanitaires et éducatifs. Cependant, il n’y a pas eu d’étude approfondie de la sécurité alimentaire et nutritionnelle à l’échelle nationale depuis la fin officielle de l’épidémie de MVE pour identifier son impact sur les populations touchées.

Cette étude globale est conçue de manière inclusive, en partenariat avec le gouvernement guinéen, les agences des Nations Unies et d’autres acteurs. Elle arrive à un moment critique puisque la dernière enquête de ce type remonte à plus de cinq ans, et vise à pallier au manque de données mises à jour, scientifiquement valables, et représentatives à l’échelle nationale et préfectorale sur la situation alimentaire en Guinée. Ce processus s’aligne avec la revue « Zero Hunger » prévue en fin d’année par le Système des Nations Unies en Guinée sous le lead du PAM, et s’inscrira comme un échelon clé dans la réalisation des Objectifs de Développement Durable, en particulier les Objectifs 2 (Lutte contre la faim) et 17 (Partenariats pour la réalisation des objectifs).  Les données actualisées ainsi obtenues permettront une meilleure définition des interventions dans le cadre du prochain cycle de planification du PAM et de ses partenaires en Guinée. Les données clés sur la situation de la sécurité alimentaire et nutritionnelle en Guinée permettront également une prise de décision informée, et l’identification des besoins et cibles prioritaires pour les prochaines années en matière de sécurité alimentaire et de nutrition. Ainsi, cette enquête constituera un support institutionnel solide pour renforcer les capacités des cadres dans la prévention et la gestion des crises alimentaires et nutritionnelles en Guinée. Plus particulièrement, l’AGVSAN permettra d’apporter une réponse aux questions suivantes :

  • Qui sont les personnes vulnérables vivant dans l’insécurité alimentaire et malnutrition?
  • Combien sont ces elles, avec un focus particulier sur les femmes et les enfants?
  • Où vivent-elles?
  • Pourquoi sont-elles vulnérables et vivent-elles dans l’insécurité alimentaire?
  • Comment pourrait-on améliorer leurs conditions de vie?

La période planifiée pour l’enquête est l’intersaison, en avril 2018, et les résultats de l’enquête seront représentatifs au niveau préfectoral. Les informations qui seront recueillies et analysées dans les semaines suivant la collecte fourniront des détails sur la situation alimentaire et l’état nutritionnel des groupes vulnérables et leur profil, leurs activités économiques, leur profil socio-culturel, leur milieu de résidence et les facteurs de leur vulnérabilité. Par ailleurs, le rapport de l’AGVSAN fournira aux acteurs une série de recommandations leur permettant de mieux concevoir leur ciblage et de renforcer ou de réorienter leur stratégie d’intervention. Grace à cela, l’AGVSAN constituera un outil clé pour le plaidoyer à la fois pour le Gouvernement guinéen et ses partenaires techniques et financiers, le PAM et les autres Agences du Système des Nations Unies (SNU), la Banque Mondiale les ONGs, etc. C’est dans le cadre de la conduite de cette enquête qu’un(e) consultant(e) international(e) sera recruté.

Devoirs et responsabilités

La mission du/de la consultant(e) portera sur l’appui technique Agences du Système des Nations Unies (SNU), en particulier le PAM, le PNUD, l’UNICEF, la FAO et l’OMS, et les partenaires nationaux (INS, ANASA et la DAN) impliqués dans la réalisation de l’Analyse Globale de la Vulnérabilité et de la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle (AGVSAN) en Guinée. Il s’agira plus spécifiquement de : 

  • Appuyer la formation des superviseurs et enquêteurs ;
  • Encadrer la collecte de données notamment en assurant le contrôle qualité des données remontées au fur et à mesure et faciliter la coordination et la communication entre tous les partenaires impliqués ;
  • Appuyer le nettoyage et l’apurement des données ;
  • Analyser les données collectées suivant les indicateurs suivants (liste indicative):
  • Indicateurs de sécurité alimentaire (disponibilité, accessibilité, utilisation alimentaire, etc.)
  • Indicateurs de l’eau et assainissement
  • Indicateurs de vulnérabilité (chocs, stratégies de réponses aux chocs)
  • Indicateurs de nutrition (en coordination avec le consultant national, le PAM, UNICEF et la DAN)
  • Indicateurs relatifs au marché (en coordination avec le consultant national, le PAM et l’ANASA)
  • Tout autre indicateur retenu dans les outils de l’enquête.
  • Rédiger un rapport permettant une bonne compréhension de la situation, des tendances et risques de l’insécurité alimentaire des ménages en milieu rural et urbain en Guinée et une définition d’une situation de référence pour le suivi de l’insécurité alimentaire. Pour cela, il s’agira plus particulièrement :
  • D’établir le profil des ménages en insécurité alimentaire et nutritionnelle ou qui risquent de l’être (vulnérabilité);
  • D’identifier les préfectures où vivent les ménages en insécurité alimentaire ou en situation de vulnérabilité et vers lesquelles une assistance alimentaire et/ou non alimentaire future pourrait être prioritairement orientée, et d’inventorier et localiser géographiquement les principales causes de vulnérabilité ; 
  • De déterminer les prévalences de l’insécurité alimentaire selon le degré de gravité et d’identifier les causes directes et sous-jacentes de l’insécurité alimentaire et les facteurs de risque d’insécurité alimentaire afin qu’ils soient pris en compte dans les plans d’intervention d’urgence ;
  • D’estimer le nombre de personnes en insécurité alimentaire ou vulnérables et d’identifier les ménages les plus à risque - en particulier- ou les poches de vulnérabilité vers lesquelles une assistance alimentaire et/ou non alimentaire future pourrait être dirigée ;
  • D’analyser le fonctionnement et l’impact du marché sur la sécurité alimentaire des ménages;
  • D’analyser les stratégies de survie adoptées par les ménages face aux chocs subis ainsi que les conséquences qui peuvent en découler sur la capacité de résilience des ménages et d’appréhender les risques à venir pour la sécurité alimentaire (chocs socio-économiques ou politiques, catastrophes naturelles ou autres) afin qu’ils soient pris en compte dans les plans d’intervention d’urgence ;
  • De définir des critères de ciblage des ménages en insécurité alimentaire pour les programmes d’aide ;
  • D’identifier les indicateurs pertinents pour le suivi de la vulnérabilité, de l’insécurité alimentaire par un système de suivi de la sécurité alimentaire ;
  • D’analyser le fonctionnement et le profil des marchés (système, structure, concentration, accessibilité et connectivité, intégration, politiques gouvernementales et régulations, évolution des prix, offre et demande de produits alimentaires, etc.) ;
  • De disposer des informations sur les comptes de productions, de capital et d’exploitations des ménages agricoles ;
  • D’évaluer la structure des dépenses des ménages (part des dépenses alimentaires et non-alimentaires)
  • D’identifier l’impact de l’épidémie de Maladie a Virus Ebola sur la situation alimentaire et nutritionnelle des ménages en Guinée ;
  • De déterminer la prévalence de la malnutrition aigüe (émaciation) globale, modérée et sévère chez les enfants âgés de 0 à 59 mois et les FEFA ;
  • D’évaluer le score de diversification alimentaire minimale dans les ménages.
  • De proposer des stratégies pour améliorer la sécurité alimentaire des ménages.

 Fonctions/responsabilités/Tâches

Le consultant travaillera en étroite collaboration avec l’Unité VAM du PAM ainsi que les autres agences onusiennes et gouvernementales impliquées dans l’enquête. La mission devra être exécutée dans les délais impartis et assortie d’un rapport final validé. En étroite collaboration avec les coordinateurs techniques du gouvernement et en les équipe du PAM, du PNUD, de l'UNICEF, de la FAO et de l’OMS Guinée, le consultant fournira une coordination générale et des conseils techniques pour la mise en œuvre de l’AGVSAN, conformément aux meilleures pratiques et leçons apprises dans d’autres pays et lors de précédentes enquêtes. Le consultant sera responsable des tâches suivantes:

  • Superviser et soutenir le processus de coordination avec les autorités nationales et les partenaires pour entreprendre toutes les étapes de l’AGVSAN, y compris la finalisation de la méthodologie, l'organisation et la participation des réunions des groupes consultatifs des parties prenantes (comités de pilotage, atelier d’analyse et de rédaction des résultats, atelier de validation et restitution);
  • Encadrer et effectuer la revue de la littérature et l'analyse des données secondaires;
  • Fournir des conseils techniques à l'équipe de supervision de l'enquête dans les ajustements finaux de l’enquête si nécessaire ;
  • Appuyer la finalisation de l'échantillonnage en s’assurant de sa représentativité au niveau national, la distribution des équipes, la rédaction du manuel de formation et affiner les outils de collecte de données pour les enquêtes et les groupes de discussion si besoin ;
  • Encadrer les consultants nationaux (marché et/ou nutrition) et les appuyer dans l’atteinte de leurs objectifs respectifs pour assurer l’intégration des composantes sécurité alimentaire, nutrition et analyse des marchés ;
  • Former les équipes de collecte de données et participer à la sélection des enquêteurs ;
  • Faciliter la supervision des équipes de collecte de données et veiller à la mise en œuvre des mesures de contrôle de la qualité pendant la collecte des données, valider journalièrement la qualité des données collectées et appuyer la saisie des données et le nettoyage selon les besoins ;
  • Diriger le processus d'analyse des données primaires en étroite collaboration avec l'équipe nationale de coordination des enquêtes (coordonner et préparer les différentes tabulations pour les indicateurs (résultats attendus) qui seront validés par le comité technique, etc.);
  • Superviser et participer à la rédaction des rapports et veiller à ce que les questions transversales, telles que l'analyse du genre et des marchés, soient correctement présentées et intégrées (y compris les fiches d'information);
  • Organiser et encadrer deux ateliers avec l’équipe de coordination (analyse et rédaction des résultats), les réunions de présentation du rapport préliminaire et d’analyse des réponses aux participants et au comité de pilotage, et l’atelier de validation des résultats et du rapport final en impliquant tous les partenaires en étroite collaboration avec les agences participantes ;
  • Superviser, participer et appuyer la rédaction de rapports et l'examen par les pairs du projet de rapport, incluant les documents connexes (supervision des fiches, bulletins et de la cartographie) dans les délais impartis, tout en veillant à y intégrer les commentaires des participants aux ateliers sub-cités et autres ;
  • Effectuer un contrôle qualité du rapport avant publication et assurer la publication et diffusion du rapport final ;
  • 15. Développer les capacités des analystes nationaux de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le cadre de la conduite et de l'analyse des résultats de l’AGVSAN.

Méthodologie indicative

Le consultant devra proposer une approche et méthodologie solides pour mener à bien la mission. Celle-ci devra inclure :

1) Une revue des documents clés et de la littérature secondaire. Certains des documents clés à examiner comprendront les enquêtes précédentes, les bulletins, des documents sur les politiques et les stratégies nationales, les rapports du PAM Guinée et autres. Les parties prenantes guideront le consultant vers les documents clés.

2) L’enquête portera sur trois composantes (sécurité alimentaire, nutrition et analyse des marchés) et se basera sur des méthodes mixtes :

Une combinaison de questionnaires ménages structurés, d'entretiens avec des informateurs clés et de groupes de discussion sera utilisée pour collecter des données de base sur : (1) la démographie (2) l'éducation; (3) la santé ; (4) la situation post-Ebola (5) la migration et les envois de fonds; (2) le logement, les installations, et les actifs domestiques et productifs; (7) le genre ; (8) la production agricole et les intrants pour les moyens de subsistance; (9) l’élevage et la pêche; (10) les revenus, dépenses et l'accès au crédit; (11) la sécurité alimentaire ; (12) les chocs ; (13) l’assistance extérieure reçue par les ménages; (14) la nutrition des enfants de moins de 59 mois et les femmes enceintes et allaitantes.

Le consultant coordonnera cette enquête nationale en se basant sur l'échantillonnage réalisé en partenariat avec l’Institut National des Statistiques guinéen et les autres partenaires impliqués dans l’enquête. D'autres considérations transversales telles que la division urbaine-rurale et la représentation des préfectures seront également prises en compte, et l’analyse portera une attention particulière à la question du genre notamment en lien avec l’accès aux moyens de subsistance et le volet marché de l’enquête. Les résultats devront être présentés de manière analytique et visuelle, incluant la cartographie avec l’appui des partenaires.

 Les produits attendus de la consultation sont :

  • Un rapport initial décrivant l'approche et la méthodologie et contenant la revue et l’analyse des données secondaires, indiquant clairement les insuffisances et complémentarités avec la méthodologie retenue ;
  • Un rapport des résultats préliminaires et une fiche de présentation sommaire et illustrée;
  • Un rapport analytique final sur la situation de l’insécurité alimentaire et de la vulnérabilité nutritionnelle avec la méthodologie, l’analyse des résultats et leur évolution par rapport aux enquêtes passées, les options de réponses et recommandations. Ce rapport devra incorporer les observations du bureau de pays, des partenaires et du bureau régional ou du siège du PAM, et rédigé selon la présentation standard.et les guidelines du PAM.
  • A la fin de la mission, les différents rapports, archives, données brutes et finales, les présentations en version Powerpoint, ainsi que le rapport final de l’AGVSAN en version Word seront remis à l'Unité VAM du PAM Guinée. Il est à noter que tous les livrables seront fournis en version électronique et au format papier en 3 exemplaires (rapports narratifs et techniques, fiche et bulletin), dans les délais impartis .

Compétences

  • Bonne expertise dans les domaines suivants : Sécurité alimentaire, nutrition, moyens de subsistance, agriculture, analyse des marchés, et statistiques.
  • Excellentes compétences en rédaction et en communication en français et anglais ;
  • Excellentes compétences analytiques et rédactionnelles requises ;
  • Connaissances approfondies sur la sécurité alimentaire et les enquêtes agricoles ;
  • Connaissance des standards Sphère pour l’évaluation de la sécurité alimentaire et de la nutrition ;
  • Bonne connaissance du contexte de développement en Afrique de l’Ouest souhaitée
  • Esprit d’équipe, grandes capacités de coordination, de respect des deadlines et de communication.

Qualifications et expériences requises

Education :     

  • Diplôme d’études Supérieures de niveau BAC+5 au minimum, en sciences sociales, statistiques, démographie, géographie, économie, nutrition, agriculture ou disciplines assimilées.

Expérience :   

  • Avoir au moins 8 ans d’expérience dans le domaine de la sécurité alimentaire ;
  • Avoir au moins 2 ans d’expérience dans le domaine de la nutrition souhaité ;
  • Expérience à des niveaux de responsabilités de plus en plus élevés dans la gestion du secteur public, les projets de développement ou l'aide d’urgence ;
  • Expérience de la réalisation d'enquêtes nutritionnelles SMART sur le terrain ;
  • Vaste expérience dans l'analyse des données sur la sécurité alimentaire et la nutrition et les liens avec les facteurs socio-économiques et la prise de décision du programme ;
  • Très bonnes compétences en SPSS, Excel, Word et PowerPoint. Expérience en Access, CS-Pro, ArcGIS, EpiInfo, NutriSurvey, SAS, STATA un avantage ;
  • Avoir une expérience solide (05 ans) dans la réalisation d’enquêtes sur la sécurité alimentaire et la nutrition ;
  • Avoir conduit au moins deux (02) Analyse Globale de la Vulnérabilité et de la Sécurité Alimentaire (et Nutritionnelle) ;
  • Avoir une profonde connaissance pratique en traitement, analyse des données statistiques, et interprétation des résultats ;
  • Avoir des compétences démontrées en coordination et de grandes capacités de communication et de rédaction.

Langues requises :     

  • Bilingue (français et anglais) : Niveau oral et écrit très élevé en français et anglais requis.

Les critères d’évaluation

L’évaluation des offres se déroule en deux temps. L’évaluation des propositions techniques est achevée avant l’ouverture et la comparaison des propositions financières.

La proposition technique sera évaluée sur son degré de réponse par rapport aux termes de référence et sur la base des critères suivants :

  • Avoir au moins 8 ans d’expérience dans le domaine de la sécurité alimentaire      (20 points)
  • Avoir au moins 2 ans d’expérience dans le domaine de la nutrition souhaité         (10 points)
  • Avoir une expérience solide (05 ans) dans la réalisation d’enquêtes sur la sécurité alimentaire et la nutrition             (20 points)
  • Avoir conduit au moins deux (02) Analyse Globale de la Vulnérabilité et de la Sécurité Alimentaire (et Nutritionnelle)    (20 points)
  • Avoir une profonde connaissance pratique en traitement, analyse des données statistiques, et interprétation des résultats     (20 points)
  • Avoir des compétences démontrées en coordination et de grandes capacités de communication et de rédaction            (10 points)

Seront jugées qualifiées, les propositions techniques qui obtiendront 70% de la note maximale de 100 point ; cette note technique sera pondérée a 70%.

Dans une deuxième étape du processus d’évaluation, les enveloppes financières seront ouvertes et les offres financières comparées.

le contrat sera attribué au consultant ayant présenté le meilleur score combiné - rapport qualité/prix, évaluation cumulative -  (Technique pondérée à 70% + Financière à 30%). Applicable pour les services intellectuels plus complexes suivant les exigences des TDRs;

Cette note financière combinée à 30% est calculée pour chaque proposition sur la base de la formule suivante : Note financière A = [(Offre financière la moins disante)/Offre financière de A] x 30

Obligatoirement le dossier de candidature doit contenir au minimun : Offre technique, offre financiere et P11 ( et ou le CV)

Les dossiers de candidatures doivent être envoyés sous pli fermé :

A l’adresse de : Directeur Pays Adjoint/Opérations

PNUD Guinée - Maison Commune – Coléah Corniche Sud, Rue M002

BP 222 Conakry, Commune de Matam -  Rép de Guinée

Ou par e-mail :

A: ic.offres.gn@undp.org   

Pour telecharger la version intégrale des TDRs , voir le lien  http://procurement-notices.undp.org/view_notice.cfm?notice_id=44074