Historique

La Guinée est un pays à revenu faible, classé à la 183ème place sur 188 pays pour son indice de développement humain (PNUD, 2016). L'agriculture et le pastoralisme sont les principaux moyens de susbsistance pour 97 % de la population rurale. Pre`s de 50 % des ménages vivant de l'agriculture et de l'e´levage ne disposent que de revenus limite´s et connaissent des difficulte´s de production (WFP, 2014). Les producteurs ont tendance a` utiliser leurs propres semences de la re´colte précédente, et font un usage limite´ des pesticides, des herbicides et des engrais commerciaux (FAO et WFP, 2014). Le be´tail occupe le deuxie`me rang parmi les moyens d’existence de la Guinée. Les animaux en transhumance sont conduits des hauts plateaux du Fouta Djallon vers la co^te et a` travers les frontie`res vers le Mali, la Co^te d'Ivoire et la Guine´e-Bissau.

La dernière e´tude Analyse Globale de la Vulnérabilité et de la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle (AGVSAN) mene´e en 2012 a montre´ qu'il existait en Guinée des poches d’inse´curite´ alimentaire grave, en particulier en Guinée Forestie`re et dans la pre´fecture de Faranah. L'inse´curite´ alimentaire mode´re´e reste prédominante, surtout pendant la saison hivernale de juillet à septembre, au cours de laquelle une large partie de la population vulne´rable souffre d'un déficit alimentaire dû à un manque d’accès physique et financier aux denre´es alimentaires ainsi que la mauvaise gestion des recettes et des stocks alimentaires, plutôt que le manque de disponibilite´. L'inse´curite´ alimentaire touche davantage les foyers dans les zones rurales que les foyers en zone urbaine (WFP, 01/2014). Selon l’étude nationale sur la sécurité alimentaire de 2012, la pre´valence de l'inse´curite´ alimentaire est la plus e´leve´e dans l'ouest (en particulier dans les re´gions de Boke´, Kindia et Conakry) et dans le sud-Est (notamment dans la re´gion de N’Ze´re´kore´), ou la demande de´passe l'offre, entrainant ainsi une hausse des prix plus importante que dans le reste du pays. Les e´changes commerciaux y sont de´favorables pour les producteurs et cette situation est encore exacerbe´e par la proximite´ des marche´s transfrontaliers. Sur le plan de la nutrition, le taux de malnutrition chronique est élevé´ en Guinée, ce qui s'explique par l'insuffisance des pratiques de soins et d’hygiène, l'accès limite´ aux soins de santé´ et à l’eau potable, le manque de diversité´ dans le régime alimentaire et la forte dépendance aux céréales. La Maladie à Virus Ebola (MVE) a touché 3,249 cas confirmés depuis le début de la crise en mars 2014 en Guinée jusqu’à sa fin mi-2015. Les résultats de l’évaluation de la sécurité alimentaire en situation d'urgence (EFSA) menée la même année ont montré que près de 2 millions de personnes étaient en insécurité alimentaire, dont 59,000 en insécurité alimentaire sévère. De plus, le Réseau Prévention des Crises Alimentaires (RPCA) attirait en 2015 l’attention sur l’existence de signaux négatifs pouvant affecter la sécurité alimentaire et la résilience des populations, comme le difficile retour des paysans dans leurs champs au niveau des zones affectées, la perte de leurs moyens de production, le temps nécessaire pour la reconstitution des moyens d’existence, et les difficultés de mise en œuvre des programmes d’assistance nutritionnelle en raison de la méfiance des populations dans la fréquentation des centres sanitaires et éducatifs. Cependant, il n’y a pas eu d’étude approfondie de la sécurité alimentaire et nutritionnelle à l’échelle nationale depuis la fin officielle de l’épidémie de MVE pour identifier son impact sur les populations touchées.

Cette étude globale est conçue en partenariat avec le gouvernement guinéen, les agences des Nations Unies et d’autres acteurs. Elle arrive à un moment critique puisque la dernière enquête de ce type remonte à plus de cinq ans, et vise à pallier au manque de données mises à jour, scientifiquement valables, et représentatives à l’échelle nationale et préfectorale sur la situation alimentaire en Guinée. Ce processus s’aligne avec la revue « Zero Hunger » prévue en fin d’année par le Système des Nations Unies en Guinée sous le lead du PAM, et s’inscrira comme un échelon clé dans la réalisation des Objectifs de Développement Durable, en particulier les Objectifs 2 (Lutte contre la faim) et 17 (Partenariats pour la réalisation des objectifs).  Les données actualisées ainsi obtenues permettront une meilleure définition des interventions dans le cadre du prochain cycle de planification du PAM et de ses partenaires en Guinée. Les données clés sur la situation de la sécurité alimentaire et nutritionnelle en Guinée permettront également une prise de décision informée, et l’identification des besoins et cibles prioritaires pour les prochaines années en matière de sécurité alimentaire et de nutrition. Ainsi, cette enquête constituera un support institutionnel solide pour renforcer les capacités des cadres dans la prévention et la gestion des crises alimentaires et nutritionnelles en Guinée. Plus particulièrement, l’AGVSAN permettra d’apporter une réponse aux questions suivantes :

  • Qui sont les personnes vulnérables vivant dans l’insécurité alimentaire et malnutrition ?
  • Combien sont ces elles, avec un focus particulier sur les femmes et les enfants ?
  • Où vivent-elles ?
  • Pourquoi sont-elles vulnérables et vivent-elles dans l’insécurité alimentaire ?
  • Comment pourrait-on améliorer leurs conditions de vie ?

La période planifiée pour l’enquête est l’intersaison, en avril 2018, et les résultats de l’enquête seront représentatifs au niveau préfectoral. Les informations qui seront recueillies et analysées dans les semaines suivant la collecte fourniront des détails sur la situation alimentaire et l’état nutritionnel des groupes vulnérables et leur profil, leurs activités économiques, leur profil socio-culturel, leur milieu de résidence et les facteurs de leur vulnérabilité. Par ailleurs, le rapport de l’AGVSAN fournira aux acteurs une série de recommandations leur permettant de mieux concevoir leur ciblage et de renforcer ou de réorienter leur stratégie d’intervention. Grace à cela, l’AGVSAN constituera un outil clé pour le plaidoyer à la fois pour le Gouvernement guinéen et ses partenaires techniques et financiers, le PAM et les autres Agences du Système des Nations Unies (SNU), la Banque Mondiale les ONGs, etc. L’AGVSAN comportera trois composantes (sécurité alimentaire, nutrition et marchés). Le PAM collecte mensuellement les prix des principales commodités sur 10 marchés à travers le pays, ceux-ci sont accessible sous le lien suivant : http://foodprices.vam.wfp.org/Analysis-Monthly-Price-DataADV.aspx. D’autres acteurs comme le CILSS, les ministères du commerce et de l’agriculture, à travers le SIPAG, des ONGs et projets collectent également des données sur la production et les prix des marchés et constituent une bonne source d’information. Cependant, il n’existe pas de base de données consolidée à ce sujet. C’est dans ce cadre qu’un(e) consultant(e) national(e) sera recruté.

Devoirs et responsabilités

Résultats attendus

L’objectif de l’étude est de (i) décrire le système et le fonctionnement des marchés vivriers et d’analyser leurs liens avec la sécurité alimentaire des ménages ; (ii) identifier les défis spécifiques touchant les femmes, les jeunes et autres groupes vulnérables pour une meilleure inclusion sur les marchés alimentaires et leur autonomisation économique ; et (iii) se prononcer sur l’opportunité des projets d’assistance alimentaire par le biais de transferts monétaires et/ou des achats locaux et. L’étude couvrira les principaux marchés vivriers au niveau régional. Les marchés retenus dépendront de la revue des données secondaires et auront pour but de combler le manque de données à l’échelle nationale sur les marchés et leurs circuits d'approvisionnement. Un accent sera mis sur les stratégies des principaux acteurs des marchés, les coûts d’opportunités des programmes de transferts monétaires dans les zones concernées, et les caractéristiques du commerce. Les aspects de genre seront analysés tout au long du processus et feront l’objet d’une analyse détaillée. Les observations principales et les données existantes du PAM sur les prix des principales denrées seront présentées de manière résumée et illustrée dans un bulletin marché ainsi que dans un rapport sur le fonctionnement des marches qui sera intégré au rapport de l’AGVSAN et permettront d’interpréter les résultats des enquêtes ménages. De façon spécifique, il s’agira de :

  • Caractériser la capacité des marchés (en termes d’infrastructures, de disponibilité physique des produits alimentaires, d’accessibilité économique de ces produits, d’approvisionnement et d’écoulement des produits) et leur influence sur la sécurité alimentaire ;
  •   Appréhender le fonctionnement de la chaîne de distribution des produits alimentaires selon les types d’acteurs impliqués, et ses répercussions sur la sécurité alimentaire ;
  •  Evaluer dans quelle mesure le fonctionnement des marchés est favorable aux achats locaux des vivres et/ou des transferts monétaires et en apprécier les retombées économiques de ces programmes ;
  •  Apprécier le fonctionnement des marchés frontaliers avec les pays limitrophes.

Plus spécifiquement, l’analyse des marchés visera à :

  • Analyser l’historique et la disponibilité actuelle des denrées alimentaires de base ainsi que les produits alimentaire frais sur les marchés locaux en prenant en compte les récents changements et les effets de saisonnalité.
  • Analyser l’environnement global des marchés étudiés en incluant les politiques gouvernementales et règlementations, les règles informelles, la situation socio-politique, la sécurité, les routes et infrastructures routières, la corruption, les services financiers et les institutions financières etc.
  • Décrire la structure du marché en termes d’acteurs et d’institutions pour les différentes chaines d’approvisionnement, les barrières et les contraintes pour entrer sur le marché, maintenir ou augmenter son niveau d’approvisionnement, déterminer que les zones desservies par les marchés, cartographier l’assistance alimentaire et les transferts monétaires dans les zones étudiées.
  • Analyser la conduite du marché, c’est-à-dire les mécanismes de fixation des prix, la transparence des transactions, la concurrence et les potentiels comportements de corruption.
  • Identifier les comportements du marché comme la dynamique de la volatilité des prix, l’intégration du marché avec les sources d’approvisionnement ainsi que les flux physiques des denrées. Prendre en compte la saisonnalité.
  • Analyser le potentiel du marché à répondre à une augmentation de la demande : structures de stockage, temps pour réapprovisionner son stock et évolutions potentielles des prix.
  • Définir les paniers alimentaires prenant en compte les préférences alimentaires locales, les prix, la nutrition et la disponibilité sur l’année.
  • Analyse du genre selon les chaînes de valeur ( type/commodités et rôles).
  • Analyser les préférences sur les modalités, motivations, contraintes et barrières des différents acteurs du marché pour participer à un programme de transfert monétaire.
  • Cartographier les différents marchés et émettre des recommandations.

Fonctions/Responsabilités/Tâches

L’étude sera placée sous la supervision générale d’un consultant international en sécurité alimentaire et de l’Unité VAM du PAM Guinée, avec la coordination technique du spécialiste des marchés du Bureau Régional du PAM à Dakar et du siège. Les responsables des services de l’ANASA, du SIPAG et de l’INS fourniront également un appui technique au bon déroulement de l’étude. Le consultant national en analyse des marchés sera chargé de :

Revue de la littérature (PAM, FAO, CILSS, AGUISSA, etc.) et des données secondaires :

  • Analyse des séries de prix des denrées clés, calendrier et indices saisonniers, analyse de la volatilité des prix, scenarios d’évolution des prix, panier alimentaire etc. Utilisation des prix du VAM/PAM et d’autres acteurs.
  • Analyse des données du bilan céréalier/alimentaire, c.à.d. production, importation et exportations
  • Analyse des données de demande (AGVSAN, EFSA, rapports M&E, HEA et autres enquêtes)
  • Sur base de la revue des données secondaires, finalisation de la méthodologie et des outils et collecte de données sur les marchés ciblés. Les zones de production des denrées alimentaires de base seront étudiées pour mieux comprendre le fonctionnement des systèmes de marché de la production jusqu’à la consommation. Les denrées alimentaires étudiées en priorité se baseront sur le panier alimentaire standard du PAM pour les différents programmes et adapté aux préférences locales : céréales, légumineuses, protéines et huile. Cependant, la gamme des produits à étudier pourra être élargie en fonction des résultats de la revue des données secondaires. La période d’évaluation correspondra à l’intersaison afin d’obtenir des données représentatives.
  • Pendant la collecte, le consultant sera chargé de la gestion des équipes sur le terrain, de l’administration du questionnaire marché, transporteur et producteur, du contrôle de la qualité et du transfert régulier des données sur le serveur. La collecte de données au niveau des marchés durera trois semaines et couvrira les principaux marchés régionaux.
  • Sous la supervision d’un consultant international, le consultant marché rédigera un rapport d’analyse décrivant le fonctionnement des marchés vivriers dans les sept régions du pays et Conakry, en se basant sur une analyse du fonctionnement des marchés au niveau régional, du point de vue de leur système, structure, concentration, accessibilité et connectivité, intégration, politiques gouvernementales et régulations, évolution des prix, offre et demande de produits alimentaires, etc.. Le rapport final sera intégré aux autres composantes de l’enquête AGVSAN et permettra de mettre en évidence les stratégies des principaux acteurs des marchés et caractérisera les aspects de genre, les opportunités programmatiques et le commerce transfrontalier avec les pays voisins. Un bulletin marché présentant les principaux résultats de l’enquête marché et de la revue des données secondaires, ainsi qu’une cartographie des marches accompagneront ce rapport.

 Méthodologie indicative

Le consultant devra proposer une approche et méthodologie solides pour mener à bien la mission, qui devra être exécutée dans les délais impartis et être assortie d’un rapport final validé. Afin d’explorer l’ensemble des relations que les ménages entretiennent avec les marchés et déterminer en quoi le fonctionnement des marchés peut faciliter ou entraver la disponibilité physique des produits agricoles et l’accès économique des ménages aux biens alimentaires, celle-ci devra intégrer les points suivants :

  • Exploitation de la documentation disponible sur la sécurité alimentaire et lien avec l’enquête ménage AGVSAN pour analyser le fonctionnement, les stratégies des acteurs, et l’intégration des marchés agricoles, la consommation des ménages, la malnutrition, la diversité alimentaire et les initiatives et politiques en matière de sécurité alimentaire.
  • Enquête sur les marchés locaux et transfrontaliers en tenant compte des aspects genre (taille, produits et saisonnalité, approvisionnement, origine des acheteurs et des vendeurs).
  • Exploitation des données relatives aux marchés sur une période de couverture d’au moins une saison agricole et analyse des prix selon les produits agricoles en fonction de la saisonnalité.
  • L’étude exploitera les données secondaires, notamment les séries de prix disponibles dans les administrations spécialisées du gouvernement (INS, ANASA, SIPAG, CILSS, etc.) ou des partenaires, les données sur la production et la consommation et les résultats des enquêtes sur la sécurité alimentaire des ménages menées en Guinée.

La collecte de données primaires sera basée sur la méthodologie « Trader Survey Guidance » élaborée par le PAM. Le nombre de marchés et d’acteurs du marché à interviewer sera déterminé de façon raisonnée et sur la base des discussions avec les experts du domaine. Chaque marché est relié à quelques marchés secondaires, et l’étude se propose d’enquêter au moins 1 marché principal et 2 secondaires par région. Sur chaque marché, il est planifié qu’au moins 10 acteurs seront interviewés, 1 administrateur, 5 détaillants, 2 grossistes, et 2 transporteurs. Le consultant coordonnera la méthode d'échantillonnage en partenariat avec l’Institut National des Statistiques guinéen et les autres partenaires impliqués. Trois outils seront utilisés pour la collecte des données :

  • Un questionnaire « commerçant » axé sur les caractéristiques des commerçants, l’évolution de la demande, la stratégie de stockage et de formation des prix, l’accès au crédit, aux marges commerciales, aux contraintes et à la capacité de réponse des marchés.  Ce questionnaire sera systématiquement désagrégé par genre.
  • Un questionnaire « marché » qui cible les prix, la disponibilité locale, le nombre de commerçants, la fixation des prix et les taxes/licences, la typologie des marchés leur localisation et le lien avec d’autres marchés.
  • Un questionnaire « transporteur » axé sur les stratégies des transporteurs, leurs contraintes, la répartition des marges et capacités de transport.

D’autres méthodologies compléteront ces outils (entretiens avec des acteurs-clés des autorités décentralisées, groupes de discussion avec les femmes, etc.). Les résultats devront être présentés de manière analytique et visuelle dans un rapport et un bulletin, incluant la cartographie avec l’appui des partenaires.

 Livrables

Les produits attendus de la consultation sont :

  • Un rapport initial décrivant l'approche et la méthodologie et contenant la revue et l’analyse des données secondaires, indiquant clairement les insuffisances et complémentarité de l’enquête ;
  • Un rapport d’analyse des marchés intégré à l’AGVSAN et analysant les résultats et recommandations de l’enquête sur l’opportunité des projets d’assistance alimentaire par le biais de transferts monétaires et/ou des achats locaux ;
  • Un bulletin marché synthétisant les résultats de la revue des données secondaires et de l’enquête ;
  • Une cartographie des marchés guinéens et les chaines d’approvisionnent ;
  • Participer à la restitution des résultats ;
  • Renforcer les capacités du PAM et de ses partenaires en analyse des marchés et fournir une expertise pour mettre en perspective les résultats de l’enquête marché avec ceux de l’enquête ménage afin de consolider la rédaction du rapport de l’AGVSAN.
  • A la fin de la mission, les différents documents y compris la littérature et les données secondaires collectées, les données brutes et finales, les présentations en version Powerpoint, et les rapports finaux en version Word seront remis à l'Unité VAM du PAM Guinée. Il est à noter que le rapport, annexes et le bulletin seront fournis en version électronique et au format papier en trois exemplaires, dans les délais impartis tels que décris ci-dessous (l’agenda final sera déterminé début mars).

Compétences

  • Bonne expertise dans les domaines suivants : Sécurité alimentaire, moyens de subsistance, agriculture, analyse des marchés, et statistiques

Le consultant devra avoir les qualités suivantes :

  • Excellentes compétences en rédaction et en communication en français;
  • Compétences démontrées dans les analyses genres souhaitées.

En outre, le consultant devrait avoir:

  • Très bonnes compétences en Excel, SPSS, Word et PowerPoint. Expérience en Tableau, Access, ArcGIS, SAS, STATA un avantage ;
  • Excellentes compétences analytiques et rédactionnelles requises;
  • Connaissances approfondies sur la sécurité alimentaire et les enquêtes des marchés agricoles ;
  • Esprit d’équipe, grandes capacités de coordination, de respect des deadlines et de communication.

Qualifications et expériences requises

Education :         

  • Diplôme d’études Supérieure de niveau BAC+5 au minimum, en sciences sociales, statistiques, démographie, géographie, économie, nutrition, agriculture ou disciplines assimilées.

Expérience :      

  • Avoir au moins 5 ans d’expérience dans le domaine de la sécurité alimentaire, l’agriculture et/ou l’analyse des marchés ;
  • Avoir une expérience solide (03 ans) dans la réalisation d’enquêtes sur la sécurité alimentaire et analyse du fonctionnement des marches agricoles ;
  • Vaste expérience dans l'analyse des données sur la sécurité alimentaire et l’analyse des marchés ;
  • Avoir conduit au moins deux (02) enquêtes marchées ;
  • Avoir une profonde connaissance pratique en traitement, analyse des données statistiques, et interprétation des résultats ;
  • Avoir des compétences démontrées en rédaction, communication et gestion d’équipe.

Langues requises :

  • Excellent niveau oral et écrit en français, connaissance des langues locales.

 Les critères d’évaluation

L’évaluation des offres se déroule en deux temps. L’évaluation des propositions techniques est achevée avant l’ouverture et la comparaison des propositions financières.

La proposition technique sera évaluée sur son degré de réponse par rapport aux termes de référence et sur la base des critères suivants :

  • Avoir au moins 5 ans d’expérience dans le domaine de la sécurité alimentaire, l’agriculture et/ou l’analyse des marchés  (30 points);
  • Avoir une expérience solide (03 ans) dans la réalisation d’enquêtes sur la sécurité alimentaire et analyse du fonctionnement des marches agricoles  (20 points);
  • Avoir conduit au moins deux (02) enquêtes marché (20 points);
  • Avoir une profonde connaissance pratique en traitement, analyse des données statistiques, et interprétation des résultats (20 points);
  • Avoir des compétences démontrées en rédaction, communication et gestion d’équipe (10 points).

Seront jugées qualifiées, les propositions techniques qui obtiendront 70% de la note maximale de 100 point ; cette note technique sera pondérée a 70%.

Dans une deuxième étape du processus d’évaluation, les enveloppes financières seront ouvertes et les offres financières comparées.

Le marché ou le contrat sera attribué au Consultant  ayant présenté le meilleur score combiné - rapport qualité/prix, évaluation cumulative -  (Technique pondérée à 70% + Financière à 30%). Applicable pour les services intellectuels plus complexes suivant les exigences des TDRs;

Cette note financière combinée à 30%  est calculée pour chaque proposition sur la base de la formule suivante : Note financière A = [(Offre financière la moins disant)/Offre financière de A] x 30

NB : Obligatoirement le dossier de candidature doit contenir au minimum : Offre technique, offre financière et P11 ( et ou le CV)

Les dossiers de candidatures doivent être envoyés sous pli fermé :

A l’adresse de : Directeur Pays Adjoint/Opérations

PNUD Guinée - Maison Commune – Coléah Corniche Sud, Rue M002

BP 222 Conakry, Commune de Matam -  Rép de Guinée

Ou par e-mail :

A: ic.offres.gn@undp.org  

Pour télécharger la version intégrale des TDRs , voir le lien  http://procurement-notices.undp.org/view_notice.cfm?notice_id=44074