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- Centre de presse
CONSULTANT POUR L’ELABORATION D’UN MANUEL DE FORMATION ET LA FORMATION DES BENEFICIAIRES ET PARTIES PRENANTES | |
Publié pour le compte de :
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Lieu : | Niamey, NIGER |
Date limite de candidature : | 21-Jun-21 (Minuit New York, États-Unis) |
Type de contrat : | Individual Contract |
Niveau du poste : | National Consultant |
Langues requises : | Français |
Date de commencement : (date à laquelle le candidat sélectionné doit commencer) | 05-Jul-2021 |
Durée du contrat initial | 57 jours |
Le PNUD s’engage à recruter un personnel divers en termes de genre, de nationalité et de culture. Nous encourageons de même les personnes issues des minorités ethniques, des communautés autochtones ou handicapées à postuler. Toutes les candidatures seront traitées dans la plus stricte confidentialité. Le PNUD ne tolère pas l’exploitation et / ou les atteintes sexuelles, ni aucune forme de harcèlement, y compris le harcèlement sexuel, et / ou toutes formes de discrimination. Tous/tes les candidats/tes selectectionnes /ées devront ainsi se soumettre à de rigoureuses vérifications relatives aux références fournies ainsi qu’à leurs antécédents. |
Historique |
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Contexte Les femmes migrantes au Niger sont confrontées à des formes multiples et croisées de discrimination non seulement en tant que femmes et en tant que migrantes, mais aussi du fait de certains facteurs notamment liés à l’âge, le revenu, la race, l'ethnicité, la nationalité, la religion, la situation matrimoniale et familiale, l'orientation sexuelle, l’ identité sexuelle, handicap, état de santé, statut juridique, statut VIH, grossesse, lieu de résidence et situation économique et sociale Alors que la Constitution nigérienne garantit l'égalité des droits pour tous, quel que soit leur sexe ou leur origine sociale, raciale, ethnique ou religieuse, de multiples formes de discrimination à l'égard des femmes migrantes persistent, en particulier dans la sphère privée où les us et coutumes continuent de jouer un rôle important. Par ailleurs, les deux principaux textes législatifs sur l'immigration au Niger à savoir l'ordonnance n ° 81-40 du 29 octobre 1981 relative à l'entrée et au séjour des étrangers au Niger et le décret n ° 87-076 / PCMS / MI / MAE / C du 18 juin 1987 sur les conditions d'entrée et de résidence des étrangers, désignent les migrants de façon générale, sans référence spécifique aux femmes migrantes.
Durant le trajet migratoire les femmes et les filles migrantes, en particulier celles qui ont un statut de migration irrégulière, sont exposées à un risque élevé de violence sexuelle et sexiste, d'être vendues pour des travaux ou contraintes à des relations sexuelles de survie pour obtenir un passage, un abri, une nourriture ou de l'argent pour leurs voyages, ou être soumises à la corruption[1]. La violence et les abus contre les femmes et les filles migrantes sont perpétrés non seulement par des passeurs, des trafiquants, des gangs criminels et d'autres migrants, mais également par les dépositaires de l’autorité publique, responsables de l’application des lois.
En outre, les femmes migrantes sont confrontées à des défis supplémentaires tels que l'absence d'informations sur les procédures et les responsabilités liées à l'identification des migrants vulnérables, l'inefficacité des enquêtes sur les cas de violence contre les migrants et le manque de mesures pour garantir des conditions d'accueil sûres et appropriées pour les migrants en situation irrégulière[2] dans un pays. Les migrants au Niger s'appuient largement sur les informations de leurs réseaux personnels qui peuvent ne pas refléter les risques de migration non sûre et irrégulière. Au regard de tout ce qui précède, il est important de renforcer les services de protection plus larges pour les femmes migrantes en améliorant l'accès aux services sociaux de base tels que : la santé, l’éducation et les moyens de subsistance, la sécurité, la protection contre la violence, etc.
Afin de répondre à ce défi, ONU Femmes a développé un projet dénommé « Promouvoir et protéger les droits des femmes et jeunes filles migrantes dans la région de Tahoua-Niger » en vue d’apporter sa contribution pour atténuer la vulnérabilité des femmes et jeunes filles migrantes. De façon spécifique, le projet contribuera à la protection des droits des femmes et jeunes filles migrantes à travers l’amélioration des services disponibles au niveau local et en répondant à leurs besoins socioéconomiques. Le projet est financé par le fonds italien pour la migration pour une durée d’un an et ses interventions se concentrent dans la région de Tahoua, principalement dans dix villages des communes d’Abalak et Tchintabaraden.
Ainsi, l’Entité des Nations Unies pour l’égalité de sexe et l’autonomisation économique des femmes dénommée « ONU Femmes » cherche à recruter un consultant pour conduire dans le cadre de ce projet, les activités suivantes dans la limite du budget prévu :
Principes directeurs Le manuel de formation doit prévoir une prise en compte systématique des droits des femmes migrantes ainsi que leurs besoins du lieu de départ à leur destination. Il prendra également en compte leurs droits et besoins en termes d’insertion socio-professionnelle dans les milieux d’accueil. Le manuel peut être utilisé par les autorités publiques, Organisations de la société civile y compris les organisations des femmes dans la fourniture d’aide aux femmes migrantes faisant face à des situations de violence. Le manuel doit en outre prendre en compte tous les instruments juridiques internationaux en matière de la promotion et protection des droits et les besoins des femmes migrantes. En plus, le contenu du manuel doit être pratique et pédagogique pour pouvoir être utilisé par les pairs éducateurs et toute autre entité engagée dans la protection des droits et l’identification des besoins des femmes et de jeunes filles migrantes. La formation sur le module élaboré doit se dérouler au niveau communautaire et impliquant toutes les parties prenantes (bénéficiaires directs, autorités publiques et coutumières, organisation de la société civile (OSC), organisations communautaires de base (OCB), etc.). Elle doit être animée/facilitée par de formateurs accrédités en andragogie. Le langage utilisé doit être clair et compréhensible, et prendre en compte les réalités socio-culturelles (contexte) du Niger.
Objectifs de la mission L’objectif de cette mission est de contribuer par la mise à disposition d’outils et la formation, à l’apprentissage d’autorités publiques et coutumières, acteurs de la société civile et bénéficiaires du projet sur la protection des droits des femmes et jeunes filles migrantes [1] IOM. 2017. “IOM Niger: 2016 Migrant Profiling Report.” IOM, Geneva; International Federation of Red Cross and Red Crescent Societies (IFRC). 2018. Alone and Unsafe: Children, Migration and Sexual and Gender-based Violence. Geneva: IFRC. [2] UN CAT 2019, op. cit.
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Devoirs et responsabilités |
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II. Fonctions et responsabilités Sous la supervision de la coordinatrice du programme Women Economic Empowerment (WEE), le/la consultant(e ) devra élaborer un manuel de formation sur les droits et les besoins des femmes migrantes et former les acteurs et les bénéficiaires directs du projet. La mission a pour mandat de :
Du point de vue de l’élaboration du manuel de formation Conscients de l’enjeu autour de violences et abus envers les femmes migrantes et de la rareté d’outils adaptés de sensibilisation, ONU Femmes s’est engagée conformément à son mandat, de faire de la protection des droits de femmes migrantes et de leurs besoins, un des axes prioritaires de ses interventions au Niger. Des résultats sont enregistrés de façon générale dans la protection des droits des femmes au Niger, mais l’expérience reste mitigée au niveau des femmes et jeunes filles migrantes. Les enjeux se posent en termes d’une meilleure prise en compte de leurs droits dans le dispositif migratoire surtout quand c’est la migration irrégulière. Il s’agit, également de prendre en compte les aspects suivants dans le manuel :
Les thématiques abordées dans le manuel seront utilisées lors de la formation. Du point de vue de la formation sur les droits et besoins des femmes migrantes L’approche devra aider les femmes migrantes ainsi que les hommes et acteurs intervenant dans le secteur de la migration de mieux connaitre les droits des femmes et les enjeux y afférents afin d’impulser une réaction/dynamique allant dans le sens d’améliorer l’accès à leurs besoins en termes de protection et d’accès aux services sociaux de base. L’approche doit également être participative et inclusive avec d’images et d’études de cas pour faciliter la compréhension. La formation doit se faire dans la langue la mieux parlée et comprise des participants. La formation sera donnée à trois (3) groupes cibles ; les autorités publiques (Préfecture, Mairie, Ministère de l’Intérieur, Ministère de la Promotion de la femme, Ministère de la justice, etc.), les Organisations de la Société Civile (OSC) et les bénéficiaires au niveau des villages d’intervention. Un maximum de 75 participants doit être prévu pour les autorités publiques et 100 participants pour les autres acteurs (bénéficiaires directs, organisation de la société civile (OSC), organisation communautaire de base (OCB), etc.). La formation se déroulera sur 3 jours pour les autorités publiques et 3 jours pour les bénéficiaires au niveau des communautés. Les formations se dérouleront au niveau des chefs-lieux des communes, c’est-à-dire à Abalak et Tchintabaraden. III. Livrables 1. Une note d’orientation pour le manuel de formation ; 2. un document final du manuel en dix (10) copies reliées et une version électronique ; 3. Méthodologie pour la formation 4. Agenda de la formation 5. Matériel pour la formation (PowerPoint, documents à distribuer, aides visuelles, exercices, etc.) 6. Formulaire d’évaluation de la formation 7. Tests de connaissances avant et à la fin de la formation 8. Un rapport détaillé de la formation d’acteurs et bénéficiaires du projet sur les droits et besoins de femmes et jeunes filles migrantes. Avec les fiches de présences dûment signées en annexe. IV. Chronogramme de la Mission La mission démarrera dès la notification du contrat et selon le calendrier ci-dessous :
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Compétences |
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Valeurs fondamentales :
Compétences fondamentales :
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Qualifications et expériences requises |
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V. Critère d’éligibilité du consultant: Les soumissionnaires doivent répondre aux exigences suivantes :
VI. Qualifications Techniques: Education :
Expérience :
Langues requises :
Le consultant doit joindre les documents suivants :
NB. La logistique liée à l’organisation et au déroulement de sessions de formation sera gérée directement par ONU Femmes.
VIII. Retrait et Soumission de l’offre Les consultants intéressés peuvent retirer les termes de référence (TDR) de l’appel d’offre et soumettre leurs propositions rédigées sous pli fermé, au plus tard le 21 juin 2021 à 17H30 à l’adresse ci-dessous indiquée :
Merci d’envoyer votre offre avec la mention: APPEL D’OFFRES « ONUFEMMES » (à n’ouvrir qu’en commission d’ouverture des plis). |
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Si vous éprouvez des difficultés avec les candidatures en ligne, merci de contacter le eRecruit Helpdesk