Antecedentes

Le présent projet d’appui à une gouvernance démocratique à Madagascar s’aligne entièrement aux deux cadres politiques et stratégiques du Gouvernement malgache, d’une part, et du Système des Nations Unies, d’autre part. La question d’une gouvernance efficace et efficiente est non seulement décrite comme le pivot mais aussi un thème transversal du Plan Emergence Madagascar (PEM) traduite en Politique Générale de l’Etat dans laquelle la lutte contre la corruption est davantage accentuée. Par ailleurs, l’Effet 2 de l’UNDAF vise à ce que les institutions publiques, la société civile et les médias, au niveau central et décentralisé, exercent efficacement leurs rôles et sont redevables pour une gouvernance apaisée, protectrice des Droits Humains.

Cette initiative s’appuie sur la volonté ferme du Gouvernement actuel d’avancer dans la promotion de la bonne gouvernance en général et en particulier vers une lutte contre la corruption qui soit concrète et palpable et qui affecterait positivement la vie des citoyens malagasy. Cette volonté de l’État pousse également dans la direction d’un meilleur rapprochement entre institutions publiques et les populations ainsi que vers une meilleure transparence, une culture de redevabilité et de la rigueur budgétaire.

Elle se fonde également sur de nouveaux cadres juridiques et/ou normatifs renforcés dont leurs mises en œuvre pourrait avoir une empreinte positive comme entre autres, la Loi sur le recouvrement des avoirs illicites, la Loi sur le blanchiment des capitaux et financement du terrorisme et les décrets d’application, la loi sur les PAC, les texte en cours d’études sur la protection des dénonciateurs et des lanceurs d’alerte, le renforcement des modes de contrôle et de l’amélioration du comportement au niveau de l’administration dans son ensemble, l’initiative du nouvel Exécutif concernant l’amélioration de l’Administration (corruption tolérance zéro, standards de services etc.), le projet de loi sur l’accès à l’information, le projet de loi sur la communication, le projet de décret sur la déclaration de patrimoine etc. ;

Ce projet a été approuvé en décembre 2019 pour 24 mois et a obtenu une extension du délai de mise en œuvre jusqu’en juillet 2022. Il a reçu le financement des fonds pour la consolidation de la paix (PBF) et mis en œuvre par trois agences des Nations Unies à savoir, le PNUD, l’UNESCO et le HCDH.

Deberes y responsabilidades

-Analyser l’atteinte des résultats escomptés, y compris les facteurs, qui ont facilité l’atteinte de ces derniers et les principales difficultés rencontrées ;

-Analyser les mécanismes de mise en œuvre (coordination et gestion) du projet ;

-Analyser la capacité d’adaptation du projet aux changements contextuels socioéconomique et politique du pays ;

-Analyser la contribution du projet aux documents cadre de coopération CPD/CPAP et UNDAF 2015 – juin 2021

-Analyser les capacités de mobilisation des ressources pour la mise en œuvre du projet ;

-Analyser les mécanismes et la stratégie de communication, la prise en compte et intégration des questions transversales (genre, droits humains) dans la mise en œuvre du projet ;

-Identifier les leçons apprises de la mise en œuvre et les mesures prises pour garantir la durabilité des acquis.

-Examiner le niveau d’ancrage institutionnel et d’appropriation des résultats et de la démarche par la partie nationale

- Analyser les capacités de durabilité des initiatives et résultats du projet après sa clôture.

Competencias

  • Planification et organisation
  • Bonne capacité d’analyse
  • Bonne capacité de communication
  • Capacité d’adaptation
  • Esprit d’équipe
  • Bonne capacité de rédaction en français
  • Bonne maîtrise de l’outil informatique

Habilidades y experiencia requeridas

1) Expert international en Evaluation des projets/programmes, chef de file

Qualification :

Le consultant doit être titulaire d’un diplôme universitaire, au moins BAC + 5 en Economie, juriste, sciences politiques , expertises en appui institutionnel ou domaines équivalents ;

Compétences techniques :

  • Titulaire d’un diplôme universitaire, au moins BAC + 5 en Economie, Economie du développement, juriste, sciences politiques, expertises en appui institutionnel ou domaines équivalents 
  • Avoir mené, en tant que chef de mission, au moins 7 évaluations de projet/programmes/politiques publiques ; Une expérience dans l’Afrique subsaharienne sur ces domaines est un atout
  • Connaissance technique et expériences avérées dans les domaines d’intervention du projet (gouvernance démocratique, lutte contre la corruption, blanchiment de capitaux, appui au parlement, droits humains, accès à l’information… ),
  • Bonne connaissance des enjeux/problématiques sur les sujets tels que la parité des sexes, l’approche basée sur les droits, et le développement des capacités ;
  • Très bonne connaissance des ODD et particulièrement l’ODD 16.
  • Avoir des connaissances avérées sur la GAR, la théorie de changement et la chaine de résultats ;
  • Compétence en analyse et traitement de données qualitatives et quantitatives
  • Aptitude et expérience de travail en équipe et dans un environnement multiculturel ;
  • Compétence en analyse et traitement de données qualitatives et quantitatives ;
  • Excellentes connaissances dans l’élaboration des méthodologies d’enquête ;
  • Excellente connaissance du Développement des outils de collecte et de traitement des informations collectées ;
  • Excellentes capacités rédactionnelles en français
  • Excellentes capacités d’analyse, de négociation, d’initiative, de communication ;
  • Maîtrise parfaite de logiciels bureautiques et d’analyse de données primaires ;
  • Expériences de travail avec le SNU à Madagascar sera un atout.

Langues :

  • Excellentes capacités rédactionnelles en français

 

Les candidats sont invités à soumettre une offre technique et une offre financière.

L’offre technique (70% de la note finale)

L’offre comprend une note méthodologique pour conduire la mission. Cette dernière permettra au panel d’évaluer le consultant sur la base de grille d’évaluation détaillée ci-dessous. A noter que la méthodologie proposée par le candidat retenu sera par la suite amendée à la lumière de la revue documentaire et les exigences de l’organisation en la matière pour être soumise à la validation du comité d’évaluation.

L’évaluation des dossiers se fera sur la base de :

  • La compréhension des TDR ;
  • La méthodologie et le plan de travail ;
  • La qualification et la compétence (éducation, qualification, expérience générale, expérience spécifique,).

Le chef de file Consultant international :

 Critères

Note/70

Capacité de travail et de rédaction de rapports en français

Critère exclusif

Titulaire d’un diplôme universitaire, au moins BAC + 5 en Economie, Economie du développement, juriste, sciences politiques, expertises en appui institutionnel ou domaines équivalents. Une expérience dans l’Afrique subsaharienne sur ces domaines est un atout

10 points

Avoir mené, en tant que chef de mission, au moins 7 évaluations de projet/programmes/politiques publiques ;

10 points

Avoir conduit au moins 5 missions d’évaluation de projet de gouvernance, de politiques publiques ou domaines similaires

15 points

Faire preuve de clarté et de logique dans la proposition technique (méthodologie, synchronisation, etc.) pour obtenir les livrables

10points

Avoir de compétence en analyse et traitement de données qualitatives et quantitatives ; Excellentes connaissances dans l’élaboration des méthodologies d’enquête

10 points

Avoir une bonne connaissance du contexte de Madagascar et/ou des enjeux liés à la lutte contre la corruption, la redevabilité institutionnelle dans le pays

5 points

Avoir une excellente compréhension de la mission et des TDR

10 points

Total évaluation technique

70 points

L’offre financière (30% de la note finale)

-Offre financière détaillée de mission incluant les postes honoraires journaliers et perdiem en cas de journée de mission ;

-Le consultant prendra à sa charge tous les frais de déplacements liés à l’exécution de sa mission – Le PNUD ne prendra aucun frais à sa charge ;

-La durée de la mission y compris la remise du rapport final est de 7 semaines calendaires. ;

-Le premier décaissement des frais logistiques et de mission sera conditionné par la validation du rapport initial à J+5. Toutefois, la disponibilité effective ou non de celle-ci n’exonère pas le consultant de commencer sa mission.

 

L’offre financière du consultant est sujette à négociation sur base des barèmes Nations Unies pour les honoraires, DSA et coûts logistiques et en fonction des disponibilités du budget.

Note finale : 70% technique +30% financière, le marché sera attribué à l’offre qualifiée et conforme la mieux disant.

DOCUMENTS A INCLURE DANS LA PROPOSITION

1. Offre Technique :

(i)Note méthodologique pour conduire la mission

(ii)  CV - expériences similaires et trois références – contact mail et téléphone –

(iii) Lettre de motivation

2. Offre financière *(dans un fichier séparé)

* Cette offre sera négociable selon les disponibilités du budget et l’ajustement majoré au taux UN.

Offre financière détaillée et complète pour 7 semaines calendaires de mission détaillés comme suit :

Honoraires journalier requis pour 7 semaines calendaires de 6 jours

Frais logistiques autres pour les 7 semaines (communication, consommables, etc. …)

Note : le consultant ne devra à aucun moment avoir été impliqué dans le projet de quelque manière que ce soit.

  • ETHIQUE D’EVALUATION

Les évaluateurs devront se référer, dans l’exercice de leurs missions, aux principes, à l’éthique et aux procédures de l’évaluation énoncés dans les « Directives éthiques pour l’évaluation » de l’UNEG. La connaissance de ces dispositifs est indispensable pour sauvegarder les droits et la confidentialité des personnes fournissant les informations, par exemple : mesures pour garantir la conformité avec les codes juridiques régissant les zones telles que les dispositions pour collecter et rapporter les données, particulièrement les autorisations nécessaires pour interviewer ou obtenir des informations au sujet des enfants et des adolescents ; dispositions permettant de stocker et de garder la sécurité des informations collectées et protocoles permettant de garantir l’anonymat et la confidentialité.

  • CONFIDENTIALITE

Les consultants retenus s’engagent à respecter la confidentialité des informations professionnelles qu’il recevra ou découvrira durant la mission.

  • PENALITES DE RETARD

Les pénalités de retard seront d’application si la remise du rapport final excède de manière inconsidérée le chronogramme planifié par le consultant. Le PNUD avisera les consultants en cas de retard établi d’une date de remise attendue du rapport final n’excédant pas une semaine complémentaire non rémunérée. A partir du 8ème jour, une pénalité de 2% du marché par jour de retard sera appliquée. A partir de 10 %, le PNUD s’octroie le droit de renoncer au contrat de manière unilatérale sans contrepartie financière.