Antecedentes
ONU Femmes est l'organisation des Nations Unies dédiée à l'égalité des sexes et à l'autonomisation des femmes. Championne mondiale des femmes et des filles, ONU Femmes a été créée pour accélérer les progrès en vue de répondre à leurs besoins dans le monde entier. ONU Femmes soutient les États membres de l'ONU lorsqu'ils établissent des normes mondiales pour parvenir à l'égalité des sexes et travaille avec les gouvernements et la société civile pour concevoir les lois, les politiques, les programmes et les services nécessaires à la mise en œuvre de ces normes. L'Organisation défend la participation égale des femmes à tous les aspects de la vie, en se concentrant sur quatre axes prioritaires : 1) la gouvernance et la participation à la vie publique, 2) l'autonomisation économique des femmes, 3) l'élimination de la violence à l'égard des femmes et des filles, et 4) les femmes, la paix et la sécurité, l'action humanitaire et la réduction des risques de catastrophe. De plus, ONU Femmes coordonne et promeut le travail du système des Nations Unies en faveur de l'égalité des sexes.
La Section pour l’élimination des violences faites aux femmes fait partie de la Division des politiques, des programmes et des affaires intergouvernementales au siège d'ONU Femmes à New York. La section est chargée de nombreuses fonctions, notamment la fourniture de conseils politiques et techniques aux bureaux régionaux et nationaux en matière de lutte contre la violence à l'égard des femmes, le soutien au travail normatif sur la lutte contre la violence à l'égard des femmes, ainsi que l'élaboration et la supervision d'un soutien politique global lié aux programmes de niveau mondial.
S'appuyant sur plus de 40 ans d'efforts soutenus entrepris par des organisations de femmes, des groupes de base, des réseaux internationaux et des gouvernements locaux dans des villes du monde entier, ONU Femmes a lancé l'initiative mondiale pour des villes et des espaces publics sûrs. Cette initiative s'appuie sur le programme mondial "Des villes sûres, libres de violence contre les femmes et les filles", qui a débuté dans cinq villes pilotes Quito (Equateur), New Delhi (Inde), Kigali (Rwanda), Port Moresby (Papouasie-Nouvelle-Guinée) et Le Caire (Egypte), et s'étend aujourd'hui à plus de 50 villes, afin de prévenir le harcèlement sexuel et d'autres formes de violence sexuelle à l'égard des femmes et des filles (SVAWG) dans les espaces publics dans différents contextes (urbain, rural, en ligne) et d'y remédier. Il est le tout premier effort mondial qui se développe, met en œuvre et évalue des outils, des Politiques et des approches globales qui peuvent être évalués pour un impact pour prévenir et apporter des réponses au harcèlement sexuel et d'autres formes de violence contre les femmes et les filles dans les espaces publics dans différents contextes.
Le harcèlement sexuel et d'autres formes de violence contre les femmes et les filles dans les espaces publics sont un événement de tous les jours dans les zones urbaines, périurbaines et rurales, et en ligne au niveau des pays développés et/ou en voie de développement. Les femmes et les communautés défavorisées ont un accès limité aux stratégies d'adaptation et souffrent de multiples conséquences négatives. Les conséquences du harcèlement sexuel sur la vie des femmes et des filles sont importantes et peuvent limiter la liberté de mouvement des femmes et des filles qui n’ont pas les mêmes chances et les droits que les hommes et les garçons. Cette situation peut limiter leurs capacités à participer à l’école, accéder à l'emploi formel ou informel, et participer dans la vie publique, entre autres. De plus, ces expériences et le sentiment d’insécurité peuvent limiter leur accès aux services essentiels, et à la jouissance des possibilités culturelles et récréatives, alors que les femmes et les filles de toutes les catégories sociales et économiques craignent la violence dans les espaces publics. Cependant, les femmes et les filles vivant dans la pauvreté, ou appartenant à des groupes socialement exclus ou stigmatisés (ex. autochtones, les migrantes, les personnes vivant avec un handicap ou le VIH / SIDA, les personnes déplacées, les travailleuses du sexe, etc.) sont les principales victimes/survivantes en raison de la discrimination et des inégalités de genre, et de l'accès limité à l'information, aux services, aux ressources et à la justice.
La pandémie de la COVID 19 a transformé la façon dont les villes du monde fonctionnent, notamment dû à la fermeture d’entreprises, la digitalisation de l’école, et l’accès limité aux soins de santé, aux services sociaux, aux loisirs et aux transports. Le monde a aussi connu une « pandémie fantôme » de violence contre les femmes et les filles, avec une augmentation de différentes formes de violences, y compris le harcèlement sexuel dans les espaces publics. En effet, tandis que la violence domestique se déroule derrière les murs des foyers, les rues se sont vidées et étaient empruntées par peu de témoins. Les femmes se sont alors retrouvées exposées dans les espaces publics à des risques accrus de violence sexuelle et autres formes de violence, augmentant ainsi le besoin de refuges et d’une réponse sensible au genre de la part de la police et des autres intervenants.
C’est dans un tel contexte que la Ville de Niamey compte entamer sa participation à l’initiative mondiale « Safe Cities and Safe Public Spaces for Women and Girls » ou encore « Des villes sûres et des espaces publics sûrs » dont l’objectif global est de promouvoir les droits des femmes et des filles à mieux vivre dans les villes et à utiliser des espaces publics exempts de harcèlement sexuel et de violence.
Aujourd’hui, l’initiative est entrée dans une expansion continue au sein même des pays, et dans de nouveaux pays parmi lesquels le Niger vient de s’engager.
Ces Termes de références sont élaborés pour le recrutement d’un (e) consultant (e) international (e) qui sera chargé (e) de réaliser une étude exploratoire pour la ville de Niamey, suivant les consignes du « Guidance Note on Scoping Studies » d’ONU Femmes. La méthodologie précise de l’étude sera adaptée au contexte local de Niamey. Les résultats de l'étude exploratoire serviront de base à l'identification d'interventions de référence pour lutter le harcèlement sexuel et autres formes de violences dans les espaces publics.
Deberes y responsabilidades
Sous la direction stratégique de la Représentante Résidente pays, avec des rapports périodiques, le/la consultant-e est censé-e remplir les fonctions suivantes :
- Développer la méthodologie en suivant le guide du siège (Guidance Note for Safe Cities and Safe Public Spaces Scoping Studies) ;
- Rédiger le rapport de l’étude exploratoire à Niamey avec des recommandations programmatiques ;
- Préparer un PowerPoint avec les faits saillants de l’étude ;
- Elaborer une note synthétique comme support de plaidoyer ;
- Organiser un atelier de validation du rapport.
Produits livrables
- L’analyse situationnelle participative incluant un audit de l’espace public pour identifier les besoins, les défis et les opportunités liés aux VBG dans les espaces publics urbains est réalisée ;
- La méthodologie en suivant le guide du siège (Guidance Note for Safe Cities and Safe Public Spaces Scoping Studies) est développée ;
- L’étude exploratoire « Niamey Safe City » avec des recommandations programmatiques est réalisée ;
- Le PowerPoint avec les faits saillants de l’étude, ainsi que les priorités programmatiques pour répondre aux enjeux identifiés par l’étude, est élaboré ;
- La note synthétique de l’étude pour le plaidoyer est élaborée ;
- La proposition d’un cadre conceptuel du programme Safe Cities adapté au Niger et basé sur une stratégie intégrée et multisectorielle pour prévenir et répondre aux VBG dans les espaces publics urbains, est effectuée ;
- L’atelier de validation du rapport avec les acteurs est organisé, et le rapport validé.
Calendrier : La durée de l’étude est de 30 jours entre février et mars 2024 ; Le calendrier d’exécution sera établi par l’équipe des consultant-e-s ; Le calendrier sera validé en accord avec les équipes techniques d’ONU Femmes et de la Ville de Niamey. |
Competencias
Valeurs fondamentales :
- Respect de la diversité ;
- Intégrité ;
- Professionnalisme.
Compétences de base :
- Sensibilisation et sensibilité aux questions de genre ;
- Responsabilisation ;
- Résolution créative de problèmes ;
- Communication efficace ;
- Collaboration inclusive ;
- Mobilisation des intervenants.
Compétences fonctionnelles :
- Solides compétences en recherche développement ;
- Solides compétences analytiques sur les Violences basées sur le genre ;
- Solides compétences rédactionnelle et communicationnelle en français ;
- Expérience de l'utilisation et de l'application d'outils techniques de collecte et de traitement de données statistiques ;
- Fort engagement en faveur du partage des connaissances dans un environnement multiculturel
Habilidades y experiencia requeridas
Formation :
Le/La consultant (e) doit avoir :
- Diplôme universitaire de 3ème cycle ou équivalent en sciences sociales ou toute autre discipline pertinente dans le domaine du genre ;
- Un Doctorat/PhD dans les domaines précités est un atout.
Expériences :
- Expériences avérées dans la production des analyses et études de base sur la sécurité des femmes ;
- Au moins 5 ans d'exercice dans la recherche développement, les questions de genre, notamment dans le domaine de la paix et de la sécurité ;
- Avoir réalisé au moins 3 études en lien avec les questions suscitées.
Exigence linguistique :
Les chefs d’équipes doivent avoir :
- La maîtrise du français et de l’anglais.
Tous les documents doivent être rédigés en français et en anglais.
Toutes les candidatures doivent inclure (en pièce jointe) le formulaire de notice personnelle d'ONU Femmes (P-11) dûment rempli, qui peut être téléchargé sur http://www.unwomen.org/about-us/employment. Veuillez noter que le système n'autorise qu'une seule pièce jointe. Les candidatures sans le formulaire P-11 d'ONU Femmes seront considérées comme incomplètes et ne seront pas prises en compte pour la suite de l'évaluation.
A ONU Femmes, nous nous engageons à créer un environnement de diversité, d'inclusion et de respect mutuel. ONU Femmes recrute, emploie, forme, rémunère et promeut sans tenir compte de la race, de la religion, de la couleur, du sexe, de l'identité sexuelle, de l'orientation sexuelle, de l'âge, des capacités, de l'origine nationale ou de toute autre base couverte par la loi appropriée. Tout emploi est décidé sur la base des qualifications, des compétences, de l'intégrité et des besoins de l'organisation.
Si vous avez besoin d'un aménagement raisonnable pour soutenir votre participation au processus de recrutement et de sélection, veuillez inclure cette information dans votre candidature.
ONU Femmes applique une politique de tolérance zéro à l'égard des comportements incompatibles avec les buts et objectifs des Nations Unies et d'ONU Femmes, notamment l'exploitation et les abus sexuels, le harcèlement sexuel, l'abus d'autorité et la discrimination. Tous les candidats sélectionnés devront adhérer aux politiques et procédures d'ONU Femmes et aux normes de conduite attendues du personnel d'ONU Femmes et seront donc soumis à une vérification rigoureuse des références et des antécédents. (La vérification des antécédents comprendra la vérification des qualifications académiques et des antécédents professionnels. Les candidats sélectionnés peuvent être tenus de fournir des informations supplémentaires pour compléter la vérification des antécédents).
Note : En juillet 2010, l'Assemblée générale des Nations Unies a créé ONU Femmes, l'entité des Nations Unies pour l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes. La création d'ONU Femmes fait partie du programme de réforme de l'ONU, qui vise à mettre en commun les ressources et les mandats pour un plus grand impact. Elle