Antecedentes

Le programme «Renforcement de l’effectivité de l’égalité des droits entre les hommes et les femmes en Algérie », est intervenu au moment où le gouvernement algérien a pris des mesures importantes dans le cadre de la mise en œuvre des engagements constitutionnels et internationaux de l’Algérie, notamment ceux relatif à la Convention sur l’Elimination de toutes les formes de Discriminations à l’Egard des Femmes (CEDAW). On peut citer, à titre d’exemple, la réforme du code de la famille en 2005, celle du code de la nationalité autorisant la mère à octroyer sa nationalité à ses enfants, et la plus récente, à savoir l’adoption d’une loi sur le quota de 30% (2012) suite à la réforme constitutionnelle, relative à la représentation des femmes aux assemblées élues. Dans le domaine de la lutte contre la violence à l’égard des femmes, l’Algérie a enregistré des efforts notoires : la création d’un dispositif d’écoute et d’accompagnement dans les 48 directions de l’action sociale et de solidarité, la construction de 4 centres d’hébergement (2 en cours) chargés de l’accueil des femmes en difficulté sociale ou victimes de violences ou encore la mise en place d’une commission nationale inter- sectorielle (novembre 2013) du suivi de la mise en œuvre de la Stratégie Nationale de lutte contre la Violence faite aux femmes (SNLCVCF).

 

En dépit des avancées significatives enregistrées en matière d’égalité juridique, des efforts restent encore à fournir afin d’assurer l’effectivité des droits humains des femmes. La persistance du phénomène de la violence à l’égard des femmes ainsi que la participation des femmes à la vie politique, n’est pas indépendante des effets de facteurs socio- culturels qui favorisent des attitudes, des comportements et des opinions emprunts de sexisme pouvant retarder, voire remettre en cause, les effets de lois égalitaires ou de mesures mises en place, ou même freiner la mise en place de mécanismes et de mesures visant à traduire la loi interne ou les engagements internationaux dans les pratiques.

 

En juillet 2015, le Bureau Multi-pays d’ONU Femmes Maghreb a lancé le projet « Renforcement de l’effectivité de l’égalité des droits entre les hommes et les femmes en Algérie », avec un appui financier du gouvernement du Royaume de Belgique, et ce pour une durée de 4 années.

 

Ce programme vise à appuyer les dynamiques institutionnelles et de la société civile visant la défense et la promotion des droits humains des femmes en Algérie, en faveur d’une égalité effective entre les femmes et les hommes. Sa mise en œuvre a été effectuée conjointement par ONU Femmes et ses partenaires institutionnels, telles qu’arrêtées dans les différents axes identifiés dans le cadre de résultats à savoir :

  1. Le Ministère de la Solidarité Nationale, de la Famille et de la Condition de la Femme (MSNFCF), en tant que mécanisme national en charge de la promotion des droits humains des femmes, et de prise en charge des femmes victimes de violences ;
  2. Le Parlement ainsi que le Ministère de l’Intérieur et des Collectivités Locales: partenaires dans la promotion de la participation politique des femmes ;
  3. Le Ministère de la Communication, pour leur rôle dans le façonnement des opinions et la diffusion de valeurs d’égalité dans la société ;
  4. Le ministère de la Culture pour promouvoir les valeurs de l’égalité à travers différentes formes d’expression artistique ;
  5. Les organisations de la société civile dans le renforcement de leur plaidoyer autour des valeurs d’égalité.

 

Le présent projet a adopté une approche transversale et a prévu l’atteinte de trois résultats intermédiaires :

Dans le domaine de la participation politique des femmes et du leadership

Résultat 1 : Les femmes élues participent de manière effective et durable aux processus de prise de décision au niveau local, régional, et national et promeuvent les droits humains des femmes.

Dans le domaine de la violence faite aux femmes :

Résultat 2 : La prévention, y compris juridique, des violences fondées sur le genre est renforcée et les femmes victimes de violences ont accès à une prise en charge améliorée.

Dans le domaine des valeurs de l’égalité

Résultat 3 : Les valeurs de l’égalité sont renforcées au sein du mouvement associatif jeune.

 

Ainsi, et dans une perspective d’amélioration de l’impact de ses actions, ONU Femmes lance un appel à consultation pour mener l’évaluation finale de ce projet. Cette évaluation a pour objectif principal d’analyser le projet et ses premiers résultats afin d’améliorer la conception et la mise en œuvre d’interventions à venir.

Les objectifs spécifiques sont : (i) analyser le degré de contribution du projet à répondre aux besoins des bénéficiaires et partenaires du projet (ii) mesurer le degré de réalisation des résultats escomptés à ce jour ; (iii) identifier et documenter les bonnes pratiques, les faiblesses et contraintes majeures ainsi que les grands enseignements, (iv)identifier l’apport de l’ONU Femmes et son engagement dans la mise en œuvre des activités du projet.

 

Deberes y responsabilidades

 

3. Description de l’intervention  

  • Objectif de développement : Les femmes et les hommes jouissent d’une égalité effective dans l’exercice de leurs droits humains.

 

Le projet s’inscrit au niveau national, dans le cadre de la mise en œuvre des engagements constitutionnels de l’Algérie qui consacrent l’égalité des citoyens devant la loi sans discrimination selon le sexe et affirment que les institutions ont pour finalité d’assurer cette égalité en droits et en devoirs.

Ce programme s’aligne également sur les impacts 1 et 3 du Plan Stratégique 2014- 2017 d’ONU Femmes pour le Maghreb, à savoir « Les femmes participent aux processus de décision à tous les niveaux » et « les femmes et les filles vivent à l’abri de la violence ».

 

Le programme s’est essentiellement basé sur les stratégies suivantes :

  1. Le renforcement des capacités, notamment en direction des femmes élues (Parlement, assemblées locales et de wilayas), des professionnels de l’action sociale en charge des Femmes Victimes de Violences (FVV) et enfin en direction des professionnels des média.

 

  1. Le partage des connaissances et des bonnes pratiques visant à capitaliser et à approfondir les connaissances accumulées (études, enquêtes, sondages) dans le domaine de la participation politique des femmes, de la violence faite aux femmes et de la culture d’égalité, et qui puissent être utilisés dans l’orientation des politiques publiques et/ou des stratégies d’intervention de la société civile, pour faire avancer l’agenda de l’égalité.

 

  1. La sensibilisation, le plaidoyer autour des valeurs d’égalité en particulier auprès des jeunes du mouvement associatif, et du monde artistique dans sa diversité.

 

  • Budget : 1.5 million d’euros
  • Donateur : Gouvernement du Royaume de Belgique
  • Période de mise en œuvre : Juillet 2015 – Juin 2019
  • Partenaires de mise en œuvre :
  • Le Ministère de la Solidarité Nationale, de la Famille et de la Condition de la Femme (MSNFCF) ;
  • Le Parlement ;
  • Ministère de l’Intérieur et des Collectivités Locales ;
  • Le Ministère de la Communication ;
  • Le ministère de la Culture ;
  • Les organisations de la société civile.
  • Groupes cibles :
  • Les femmes élues au niveau national et local ;
  • Les cadres institutionnels (ministères partenaires, membres de la Commission des points focaux genre, membres du Conseil National de la Famille et de la Femmes) ;
  •  Les professionnels de l’action sociale
  • Les artistes ;
  • Les journalistes ;
  • Les organisations de la société civile ; 
  • Les universitaires (dont étudiants).
  • Zone géographique ciblée : Le projet cible tout le territoire national, à savoir les villes suivantes : Alger, Tipaza, Oran, Tizi Ouzou, Constantine, Biskra, Béchar, etc
  • Réalisations :

 

  • Plus de 700 élues locales issues de 21 wilayas (provinces) ont renforcé leurs capacités en matière de Leadership et de conduite de campagnes électorales ;
  • Collecte et dissémination de données sur les femmes élues locales, à travers une étude basée sur une enquête, portant sur les contraintes et les opportunités de ces élues au cours de leur mandat (en partenariat avec le MICLAT) ainsi que la production d’un documentaire qui retrace le parcours de ces dernières ;
  • Renforcement des capacités d’un groupe de femmes élues, cadres et gestionnaires des collectivités locales en matière d’intégration de l’approche genre dans le développement local ;
  • 60 parlementaires ont renforcé leurs capacités en matière d’intégration du genre dans les lois, politiques publiques et programmes découlant de la mise en œuvre des dispositions constitutionnelles qui consacrent le principe de l’égalité entre les sexes et la lutte contre toutes les formes de discriminations fondées sur le genre ;
  • Une centaine de professionnel.les de l’action sociale ont renforcé leurs capacités en matière d’écoute et d’accompagnement des femmes victimes de violence ;
  • Institutionnalisation de l’accompagnement des femmes survivantes de violence par les acteurs sociaux et ce à travers l’intégration d’un module de formation sur la prévention, la protection et la prise en charge des femmes victimes de violence, développé par ONU Femmes en partenariat avec le MSNFCF, dans le curriculum des centres nationaux de formation des personnels spécialisés de l’action sociale sous tutelle (Alger et Constantine) ;
  • Réalisation et dissémination des résultats de l’étude intitulée « femmes et médias en Algérie », menée par ONU Femmes en partenariat avec le Ministère de la Communication ;
  • Réalisation et dissémination de 19 produits médiatiques conçus selon une approche genre par un groupe de 60 journalistes de divers médias nationaux, publics et privés (presse écrite, télévisions, radios) et venant de 10 Wilayas différentes, ayant renforcé leurs capacités en matière de stéréotypes basés sur le genre à travers un programme de formation mis en place par ONU Femmes.

 

4. But de l’Evaluation finale

L’évaluation finale du projet « Renforcement de l’effectivité de l’égalité des droits entre les femmes et les hommes en Algérie » couvrira la période de mise en œuvre (juillet 2015-juin 2019) et touchera les groupes concernés par les actions dudit projet.

Elle devra analyser la stratégie, les actions et les résultats du projet. En s’appuyant sur des éléments factuels crédibles et fiables, l’évaluation mettra l’accent sur les leçons tirées et traduira les conclusions en recommandations opérationnelles pour servir les projets à venir et aider à la prise de décision.

 

Les principaux utilisateurs de cette évaluation sont ONU Femmes et les partenaires de mise en œuvre. Ils définiront et mettront en œuvre un plan de réponse aux recommandations opérationnelles identifiées.

 

Le projet sera évalué selon les critères suivants : la Pertinence, l’Efficacité, l’Efficience, et la Durabilité. 

 

L’évaluation finale aura pour objectifs :

  • Évaluer la pertinence de la contribution d'ONU Femmes au niveau national et à l'alignement sur les conventions et accords internationaux (CEDAW, Beijing plateforme, ODD) ;
  • Évaluer l'efficacité et l'efficience organisationnelle ;
  • Évaluer la durabilité de l'intervention en vue d'atteindre l’effectivité de l’égalité entre les hommes et les femmes en Algérie ;
  • Analyser comment l'approche fondée sur les droits de l'homme et les principes d'égalité des sexes sont intégrés dans la mise en œuvre du projet ;
  • Identifier et valider les leçons apprises, les bonnes pratiques, les exemples et les innovations des efforts qui soutiennent l'égalité des sexes et les droits humains dans le domaine de travail ;
  • Fournir des recommandations applicables pour orienter les futures interventions d'ONU Femmes dans le domaine de l’autonomisation économique des femmes.

L'évaluateur.trice devra souligner dans sa note méthodologique, les méthodes de collecte et d'analyse des données utilisées (par ex. : enquête d'appréciation, étude de cas sur les changements les plus importants, sondage, entrevues, groupes de discussion ou focus groupe, observation, visite sur place, etc.).

Cette méthode devra intégrer de manière concrète la dimension genre et les principes des droits humains. Il/Elle devra également élaborer un cadre d'échantillonnage et indiquer comment il/elle tiendra compte de la diversité des intervenants.

 

5. Critères et questions d’évaluation

 

Les questions ci-après donnent une indication des informations clefs à obtenir. Celles-ci seront développées et définitivement établies durant la phase de démarrage de l’évaluation, notamment dans le rapport préliminaire.   

 

Pertinence

 

  1. Dans quelle mesure le projet est-il aligné sur les besoins et les priorités des groupes cibles ?
  2. Dans quelle mesure le projet est-il aligné avec les cadres normatifs internationaux (CEDAW, Plateforme Beijing) ? et les cadres normatifs nationaux (constitution) ?
  3. Dans quelle mesure le projet a-t-il été développé et mis en œuvre selon les approches genre et droits humains ? 

 

Efficacité

 

  1. Dans quelle mesure le projet a-t-il contribué à répondre aux besoins identifiés dans la phase de conception ? Et comment ?
  2. Dans quelle mesure ce projet a-t-il produit des changements, prévus ou imprévus, dans les attitudes et les pratiques des parties prenantes ? Dans quelle mesure le projet a-t-il contribué à faire progresser l’égalité des sexes et les droits humains des femmes ?
  3. Est-ce que le projet a un effet catalyseur, notamment en matière de promotion de l’égalité des sexes et des droits humains des femmes ? Comment ? Pourquoi ? Donner des exemples. 
  4. Les indicateurs du suivi et d’évaluation sont-ils pertinents et adaptés aussi bien au contexte de mise en œuvre qu’aux exigences du document du projet ?
  5. Quelles menaces, quels risques et d'autres difficultés ont émergé pendant l’exécution ? Dans quelle mesure ont-ils entravé l'atteinte des produits et des résultats attendus ? Quelles sont les mesures prises pour les surmonter ?

 

Efficience

 

  1. Dans quelle mesure le modèle de gestion du projet (les ressources financières, humaines et techniques, la structure de coordination, la communication et l’échange d'informations, etc.) a-t-il été efficient par rapport aux produits et effets obtenus ?
  2. Dans quelle mesure ce projet a-t-il été développé, mis en œuvre, et suivi de manière participative ?
  3. Dans quelle mesure les structures de gouvernance du projet dont le Comité de pilotage ont-elles appuyé la mise en œuvre et le suivi du Projet ?
  4. Les résultats sont-ils à la hauteur des moyens humains et financiers investis dans le projet ?
  5. Quel(s) type(s) d'obstacles (administratifs, financiers et organisationnels), le projet a-t-il rencontré et dans quelle mesure cela a-t-il affecté son efficacité ? 
  6. Est-ce qu’une stratégie différente du projet, autre que celle utilisée, aurait mieux répondu aux besoins, aux priorités et au contexte ? Et pourquoi ? 

 

Durabilité

 

  1. Dans quelle mesure les organes de décision et les partenaires d'exécution du projet ont-ils pris les mesures nécessaires pour assurer la durabilité de ses effets ? 
  2. Quelle est la probabilité de voir les résultats du projet maintenus, à moyen et long terme, après sa clôture ?
  3. Quel est le degré de viabilité du projet à long terme et quelles mesures ont été identifiées et adoptées pour assurer son autonomie au-delà de la date de clôture ?
  4. Dans quelle mesure ce projet a-t-il permis de créer une synergie avec les autres programmes ou projets appuyés par d’autres partenaires techniques et financiers ?
  5. Dans quelle mesure le projet s’est-il appuyé et/ou a-t-il répondu au contexte institutionnel existant pour faire avancer l’égalité des sexes et les droits humains des femmes ?

 

 

6. Approche Méthodologique

 

ONU Femmes fait appel à un.e consultant.e ayant une expérience confirmée dans le domaine de l’évaluation axée sur l’équité et sensible au genre.

 

Cette évaluation devra utiliser une approche de méthode mixte intégrant des approches essentiellement quantitatives et qualitatives de la théorie et de la collecte, de l’analyse et de l’interprétation des données collectées et qui s’alignera avec la matrice finale des questions (complétée en concertation avec le groupe de référence).

 

La recherche approfondie inclura la planification, l’analyse documentaire, l’organisation des entretiens individuels et des groupes de discussion (focus groups) avec les parties prenantes ainsi que tout autre outil quantitatif et/ou qualitatif qui s'avérerait utile pour recueillir des données pertinentes. Aussi, toute technique ou outil de communication (capsules didactiques, podcasts, témoignages des femmes bénéficiaires…), étude de cas permettant d’obtenir des résultats concrets de cette évaluation.

 

La méthodologie devra également assurer l’intégration de l’approche droits humains et de l’approche genre, et ce dans les différentes étapes de l’évaluation (méthodologie, collecte et analyse des données, etc.). Elle devra également assurer la participation et l’inclusion des parties prenantes.  L’évaluation sera conduite en conformité avec le Code de Conduite Etique (voir annexe).

 

L’analyse documentaire devra couvrir l’ensemble des documents produits dans le cadre du projet, les textes législatifs et/ou réglementaires en lien avec le champ d’intervention du projet, les contenus audiovisuels produits dans le cadre du projet, ainsi que tout autre document contenant des informations pertinentes.

Les parties prenantes devront être incluses dans la collecte des données. Dans ce cadre, le/la consultant.e. devra réaliser au moins des entretiens individuels avec les partenaires de mise en œuvre (y compris les expert.e.s ayant accompagné la mise en œuvre du projet), ainsi que des focus groups avec les bénéficiaires ayant participé aux activités de renforcement des capacités.

 

La méthodologie devra être décrite en détail dans le rapport préliminaire (méthodologie, matrice d’évaluation, une cartographie des parties prenantes, et le plan de travail), et dans le rapport final de l'évaluation. Les instruments utilisés pour la collecte et l'analyse des données doivent être inclus dans le rapport préliminaire.

 

Informations disponibles :

 

  1. Document de projet ;
  • Rapports annuels et les plans de travail (2015-2019) du projet élaboré par ONU Femmes ;
  • Rapports au donateur ;
  • Procès-verbaux des réunions du comité technique et du comité de pilotage ;
  • Etudes réalisées (Femmes élues, femmes dans les médias, etc.) ;
  • Rapports des ateliers de formations ;
  • Rapports de missions ;
  • Rapports financiers ;

 

  1. Rapports d’experts ;

 

Les documents mentionnés ci-dessus doivent être mis à la disposition de l’évaluateur.trice avant ses missions et, dans la mesure du possible, sous format électronique.

 

7. Participation des parties prenantes 

 

La gestion du processus d’évaluation sera assurée par un Groupe de gestion de l’évaluation composé des deux chargés de projets, de la chargée du suivi et de l’évaluation d’ONU Femmes et des représentant.e.s du Ministère de la Solidarité Nationale, de la Famille et de la Condition de la Femme (MSNFCF)

 

  • Fournir la documentation nécessaire pour le bon déroulement de la prestation ;
  • Faciliter les rencontres et les entretiens ;
  • Accompagner et assurer le bon déroulement de la mission ;
  • Fournir des commentaires sur le rapport ;
  • Valider les rapports (version provisoire et finale).

 

Un groupe de référence composé des parties prenantes sera constitué. Il accompagnera le processus d’évaluation à titre consultatif, et sera chargé de :

 

  • Mettre à disposition du prestataire de service des documents relatifs au projet ;
  • Assurer un accompagnement/ appui technique tout au long de la prestation ;
  •  Assurer la validation des documents livrés.

 

Il est à souligner que l'évaluateur.trice devra procéder à une analyse approfondie de l’implication des différentes parties prenantes pour assurer un large éventail de participation et garantir un processus plus transparent pour l’évaluation.

8. Délais

La durée de la prestation est estimée à 3 mois, en raison de 50 jours ouvrables à partir de la date du début de la mission.

9. Résultats attendus

Il est attendu que la/le consultant·e produise les documents suivants :

  • Note méthodologique détaillant le processus de mise en œuvre de la prestation, l’échéancier, les mesures d’accompagnement requises du Comité de gestion, ainsi qu’un le rapport de la mission de terrain/rapport préliminaire. Ce rapport devra inclure les méthodologie et matrice d’évaluation, le plan de travail, plan d'échantillonnage, mapping des parties prenantes et tous les instruments de collecte des données (liste des documents revus) ;
  • Un rapport provisoire accompagné d’un diaporama PowerPoint ;
  • Un rapport final d’évaluation, intégrant la modélisation des bonnes pratiques et les leçons apprises en matière du renforcement de l’effectivité de l’égalité des droits entre les hommes et les femmes en Algérie.

Format du rapport :

Le rapport final répondra par ailleurs aux règles d’évaluation applicables dans le système des Nations Unies, et devra contenir les renseignements suivants :

  • Les renseignements suivants doivent apparaître clairement dans les premières pages du rapport :
    • Le titre de l’initiative (c’est-à-dire l’activité, le programme, la politique, le sujet etc.) évaluée;
    • La date ;
    • La table des matières, comprenant les annexes ;
    • Le nom de l’évaluateur ;
  • Le nom et l’adresse de/des l’organisation(s) ayant commandé l’évaluation. Le rapport d’évaluation doit être précédé d’un résumé exécutif qui doit présenter une synthèse des éléments de fond que contient le rapport d’évaluation. Le résumé doit être succinct (3 pages maximum) et se suffire à lui-même. Les informations qu’il présente doivent permettre au lecteur profane de comprendre sans peine les constatations, les recommandations et les enseignements tirés de l’évaluation. Le résumé doit comporter les éléments suivants :
    • Une brève description du sujet à évaluer ;
    •  Le contexte, la situation actuelle et une description du sujet par rapport à des questions connexes ;
    • L’objet de l’évaluation ;
    • Les objectifs de l’évaluation ;
    • Le public visé par le rapport ;
    • Une brève description de la méthode suivie, y compris les raisons qui ont déterminé le choix de cette méthode, la source des données utilisées, les méthodes utilisées pour la collecte et l’analyse des données, et les principales limitations de l’évaluation ;
    • Les principales constatations et conclusions ;
    • Les principales recommandations.
  • Le sujet à évaluer doit être décrit clairement. Le rapport doit contenir une description de l’importance, la portée et l’envergure du sujet à évaluer, une description des destinataires/des bénéficiaires et des parties prenantes, et les données budgétaires. La description du sujet à évaluer doit être aussi succincte que possible, tout en fournissant tous les renseignements pertinents. S’il est nécessaire de présenter des renseignements supplémentaires, ceux-ci pourront faire l’objet d’une annexe.
  • L’objet et le contexte de l’évaluation doivent être décrits. L’objet de l’évaluation doit permettre de comprendre pourquoi l’évaluation est réalisée, comment elle sera utilisée et les décisions qui en seront la suite. Le contexte doit permettre de comprendre le cadre dans lequel l’évaluation a eu lieu.
  • Le rapport d’évaluation doit expliquer les critères d’évaluation retenus par les évaluateurs. Tous les critères ne sont pas applicables à chaque évaluation. Le rapport doit expliquer pourquoi tel critère particulier n’a pas été retenu, ainsi que toute limitation qui peut s’appliquer aux critères retenus. Il doit aussi expliquer les règles de performance utilisées dans l’évaluation. La base sur laquelle s’appuient les jugements de valeur doit apparaître très clairement.
  • Le rapport d’évaluation doit exposer clairement les objectifs de l’évaluation, ainsi que la portée de celle-ci. Les objectifs originaux de l’évaluation doivent être exposés, ainsi que tout changement qui aurait été apporté au devis de l’évaluation. La portée de l’évaluation doit être exposée, ce qui permettra d’expliciter la couverture de l’évaluation. Il faut également reconnaître les limites de l’évaluation. Il faut expliquer les questions originales posées dans le cadre de l’évaluation, ainsi que celles qui se seraient ajoutées en cours de route. Il s’agit là de références importantes auxquelles il doit être possible de comparer le contenu du rapport. Les objectifs et la portée de l’évaluation sont, eux aussi, des références importantes pour déterminer si les méthodes qui ont été choisies et les ressources qui ont été allouées ont été adéquates.
  • La méthode d’évaluation retenue doit être décrite de façon transparente, ainsi que les limites qu’elle comporte.
  • Le rapport d’évaluation doit présenter une description complète, sans être prolixe, des aspects essentiels des méthodes retenues afin de permettre aux utilisateurs de l’évaluation de se faire une idée de la qualité des données. La description des méthodes doit comporter les éléments suivants :
    • Sources des données ;
    • Description des méthodes de collecte et d’analyse des données ;
    • Description de l’échantillon (domaine et population représentés, justification du choix, mécanisme de sélection, nombre de sujets retenus sur l’ensemble des sujets potentiels, limites de l’échantillon) ;
    • Indicateurs et critères de référence, le cas échéant (indicateurs précédents, statistiques nationales, etc.) ;
    • Équipe d’évaluation, y compris le rôle joué par les différents membres de l’équipe ;
    • Plan d’évaluation ;
    • Principales limites.

Les annexes devront comporter les éléments suivants :

  • Explicitation des points susvisés ;
  • Instruments de collecte des données (enquêtes, listes récapitulatives, etc.)
  • Système utilisé pour garantir la qualité des données par le contrôle et la supervision de la collecte des données ;
  • Examen détaillé des limites éventuelles.
  • L’évaluation doit comporter une description exhaustive de la participation des parties prenantes. Le rapport doit décrire le niveau de participation des parties prenantes et les raisons qui justifient le choix de ce niveau. Le rapport d’évaluation doit expliquer dans quelle mesure la conception de l’évaluation a intégré des garanties éthiques. Le rapport doit comporter une description satisfaisante des considérations éthiques, notamment la raison qui justifie la conception de l’évaluation et les mécanismes retenus pour protéger les participants. Cela vise la protection de la confidentialité, de la dignité, des droits et du bien-être des sujets humains, y compris les enfants, et le respect des valeurs des collectivités bénéficiaires.
  • Il est nécessaire que les conclusions se fondent sur des constatations compatibles avec les données recueillies et les méthodes utilisées. Elles doivent donner une idée de l’identification et/ou des solutions pouvant être apportées aux problèmes ou aux questions importantes. Les conclusions doivent ajouter de la valeur aux constatations. Le lien logique entre les conclusions et les constatations doivent apparaître clairement. Les conclusions doivent s’attacher aux questions importantes pour le sujet à évaluer, telles qu’elles ressortent des objectifs d’évaluation et des questions clefs relatives à l’évaluation. Des conclusions simples, connues d’avance et évidentes, ne sont d’aucune utilité et doivent être évitées.
  • Les recommandations doivent se fonder sur les faits et l’analyse, être pertinentes et réalistes et indiquer les priorités à retenir. Le souci de la précision et de la crédibilité exige que les recommandations découlent logiquement des constatations et des conclusions. Il faut aussi qu’elles soient pertinentes par rapport au sujet à évaluer, au mandat et aux objectifs de l’évaluation. Elles doivent être formulées de façon claire et concise. En outre, elles doivent refléter un ordre de priorité, dans la mesure du possible.
  • Les annexes doivent être complètes et pertinentes. Parmi les compléments d’information à faire apparaître dans les annexes doivent figurer les éléments ci-après :
    • Liste des personnes interrogées (si la confidentialité le permet) et des lieux visités ;
    • Instruments de collecte des données (questionnaires, enquêtes, etc.) ;
    • Mandat original de l’évaluation ;
    • Liste des abréviations.

Les annexes renforcent la crédibilité du rapport et permettent de faciliter son utilisation.

 

10. Livrables

L’évaluation se déroulera selon les trois phases décrites ci-dessous :

Phase 1 : Planification de l’évaluation

  • Organisation d’une réunion préparatoire avec le Comité de gestion de l’évaluation afin d’informer le/la consultant.e des principes de l’évaluation suivis par ONU Femmes et des attentes vis-à-vis de sa mission ;
  • Organisation des premiers entretiens avec les parties prenantes clefs ;
  • Préparation de la mission et élaboration d’un plan et d’un calendrier d’exécution ;
  • Préparation des critères d’évaluation et élaboration de la grille d’évaluation, en concertation avec le Comité de gestion de l’évaluation composé des représentant.e.s d’ONU Femmes et du Ministère de la Solidarité Nationale, de la Famille et de la Condition de la Femme ;
  • Première analyse documentaire ;
  • Elaboration du rapport de lancement, qui intégrera la note méthodologique détaillée et adaptée en fonction des résultats de la première analyse documentaire et des premiers entretiens. Ce rapport devra décliner le processus de mise en œuvre de l’évaluation et inclure la matrice d’évaluation détaillée, l’analyse des parties prenantes, la théorie du changement, les méthodes et les instruments de collecte et d’analyse des données ainsi qu’un plan de travail/échéancier, en concertation avec le Groupe de référence et le Comité de gestion de l’évaluation.

Livrable 1 : Rapport préliminaire

Phase 2 : Collecte, revue documentaire et analyse des données

  • Révision de l’ensemble des documents fournis relatifs à la consultation ;
  • Organisation des entretiens individuels et des focus groups avec les parties prenantes ;
  • Préparation du rapport provisoire d’évaluation ;
  • Facilitation d’un atelier de partage des résultats préliminaires de l’évaluation.

 

Livrable 2: Rapport provisoire de l’évaluation

Phase 3 : Rapport final

  • Elaboration du rapport final de l’évaluation. Ce rapport devra intégrer les commentaires fournis par le Comité de gestion de l’évaluation, une analyse des difficultés et opportunités rencontrées au cours de la mise en œuvre du projet, ainsi que des recommandations pour le renforcement de l’effectivité

 

Livrable 3 : Rapport final de l’évaluation et présentation PowerPoint

12. Paiement

Le paiement se fera en 3 tranches sur la base des livrables et la certification d’une performance satisfaisante « certification of satisfactory performance », et ce, après la validation des livrables par l’ONU Femmes.

 

Le paiement afférant à l’exécution de la prestation sera réparti comme suit :

  • 30% du montant total à la réception et la validation du rapport préliminaire ;
  • 30% du montant total à la réception et la validation du rapport provisoire ;
  • 40% du montant total à la réalisation et la validation du rapport final.

 

13. Critères d’évaluation

L’évaluation des offres se déroulera en deux temps :

1) Evaluation technique (70%) – Maximum : 700 points :

Une note technique sur 700 sera attribuée à chaque soumissionnaire en fonction du barème suivant :

Critère

Note

 

Profil expertise :

1) Expertise en évaluation (250)

  • Diplôme universitaire, au moins Bac+5 ou équivalent, en gestion des projets de développement, sciences sociales et/ou évaluation des politiques publiques, ou formation équivalente (50);
  • Expérience confirmée (plus de 6 ans) dans le domaine de suivi et évaluation des projets de développement, plus particulièrement en matière d’évaluation selon une approche droits humains et genre (120);
  • Une connaissance technique et une expérience dans les domaines thématiques d’ONU Femmes, avec une spécialisation correspondant au thème de l’évaluation sensible au genre et droits humains (20) ;
  • Maitrise des méthodes d’enquête et/ou d’étude sociologiques (qualitatives et quantitatives) (30) ; 
  • Maîtrise des langues française et/ou de l’arabe, à l’oral et à l’écrit (15).
  • Qualité des exemplaires des rapports d’évaluation soumis. (15)

2) Expertise en matière de droits humains des femmes et (100)

  • Expérience confirmée (6 ans minimum) en matière de droits humains des femmes (y compris du cadre national et international de référence) (100) ;

 

350

 

Méthodologie :

  • Pertinence de l’offre technique, compréhension de la mission (175)
  • Outils proposés pour la réalisation de la consultation (175)

350

Total

700


2) Evaluation financière (30%)—Maximum : 300 points :

La note maximale (300 points) sera attribuée à la proposition techniquement qualifiée et la moins disante. La note des autres offres sera calculée au moyen de la formule suivante :

p = 300 (µ/z)

p = Points pour la proposition financière évaluée
µ = Prix de l’offre techniquement valable et la moins disante
z = Prix de l’offre objet de l’évaluation

 

 

 

 

 

3) Analyse technico-financière :

Analyse technico-financière

Notation de l’offre technique

700

Notation de l’offre financière

300

Pondération de l’offre technique

70%

Pondération de l’offre financière

30%

Nombre de points minimum pour la qualification de l’offre technique

490

14. Dossier de soumission

 

Le dossier de soumission doit comprendre :

 

L’offre technique :

  • Une note méthodologique détaillée décrivant l’approche et les outils préconisés pour la réalisation de la prestation et un calendrier d’exécution ;
  • Un CV détaillant l’expérience professionnelle dans les domaines liés à la prestation demandée, des rapports d’anciennes évaluations réalisées,
  • Les attestations de référence mentionnées dans les qualifications ;
  • Deux exemplaires de rapports d’évaluation, de préférence sur des thématiques d’égalité de genre, migration, et/ou traite des êtres humains.
  • Le formulaire P11 (UN Women Personal History form) actualisé. Il peut être téléchargé à : http://www.unwomen.org/about-us/employment/

 

L’offre financière

  • Une proposition financière détaillée en HT et TTC (en format .pdf), incluant tous les frais de déplacement.

Remarque :

Merci d’intégrer dans l’offre financière un budget prévisionnel des frais de déplacements nécessaires à l’élaboration d’un échantillon représentatif de la population cible ainsi que des zones géographiques cibles. « La durée de la mission de terrain en Algérie (réunion avec l’équipe d’ONU Femmes et entretiens avec le parties prenantes) est estimée à 8 jours (2 jours de voyage (aller/retour), 4 jours à Alger, 1 Jour à Constantine, 1 Jour à Oran) ».

Note : Veuillez scanner toutes les pièces demandées en un seul document étant donné que le système ne permet pas d’en télécharger plusieurs.

15. Code de Conduite éthique

 

Les évaluateurs agiront en accord avec les Termes de Références et ne pourront en modifier aucun aspect sans l’accord écrit du Bureau Multi-Pays d’ONU Femmes pour le Maghreb.

Les évaluateurs doivent être attentifs aux croyances, aux coutumes et faire preuve d’intégrité et d’honnêteté dans leurs relations avec toutes les parties prenantes.

Conformément à la Déclaration universelle des droits des personnes des Nations Unies et autres conventions relatives aux droits des personnes, les évaluateurs doivent agir dans le respect des valeurs internationales.

 

Les évaluateurs doivent être conscients des différences qui existent au niveau des cultures, des coutumes locales, des croyances et pratiques religieuses, en ce qui concerne les interactions entre les personnes et les rôles dévolus aux femmes et aux hommes, les incapacités, l’âge et l’appartenance ethnique et savoir apprécier les implications que ces différences peuvent avoir lorsqu’ils planifient et réalisent les évaluations et établissent des rapports à leur sujet.

Les évaluateurs doivent garantir l’honnêteté et l’intégrité de l’ensemble du processus d’évaluation. Ils sont les premiers à devoir garantir que les activités d’évaluation ont été réalisées de manière indépendante, impartiale et fidèle.

 

Les évaluateurs doivent s’assurer que leurs contacts avec les particuliers sont placés sous le signe du respect et doivent éviter tout ce qui pourrait offenser la dignité ou le sens du respect de soi-même des personnes avec lesquelles ils entrent en contact durant une évaluation.

Sachant qu’une évaluation peut avoir des répercussions négatives sur les intérêts de certaines parties prenantes, les évaluateurs doivent réaliser l’évaluation et en faire connaître l’objet et les résultats d’une façon qui respecte absolument la dignité et le sentiment du respect de soi-même des parties prenantes.

 

Les évaluateurs doivent protéger l’anonymat et la confidentialité à laquelle ont droit les personnes qui leur donnent des renseignements.

Les évaluateurs doivent réduire au maximum les pertes de temps et respecter le droit des personnes à la vie privée.

 

Les évaluateurs doivent respecter les droits des personnes qui fournissent des renseignements de façon anonyme et faire en sorte que des informations dites sensibles ne permettent pas de remonter jusqu’à leur source. Ils doivent également indiquer clairement aux participants la portée et les limites de la confidentialité.

 

Les évaluateurs n’ont pas à évaluer les individus et doivent maintenir un équilibre entre l’évaluation des fonctions de gestion et ce principe général.

Les évaluateurs doivent prendre acte de questions et conclusions qui peuvent ne pas se rattacher directement au mandat.

 

Les évaluateurs sont responsables de leur performance et de ce qui en découle.

Les évaluateurs doivent savoir présenter par écrit ou oralement, de manière claire, précise et honnête, l’évaluation, les limites de celle-ci, les constatations et les recommandations.

Les évaluateurs doivent compléter l’évaluation dans le délai initialement imparti, sous réserve de quelques ajustements, et rendre compte des retards non prévus occasionnés par des facteurs sur lesquels ils n’ont pas de prise.

 

Pour plus d’informations concernant les normes et les standards d’évaluation du Groupe d’Evaluation des Nations Unies, veuillez consulter son site web :

http://www.unevaluation.org/normsandstandards/index.jsp?doc_cat_source_id=4

 

 

 

Competencias

Valeurs CORE

 

  • Respect de la diversité
  • Intégrité
  • Professionnalisme

 

Compétences CORE

 

  • Sensibilisation et sensibilité en matière de genre
  • Responsabilité
  • Résolution de problèmes créatifs
  • Communication efficace
  • Collaboration inclusive

 

Compétences fonctionnelles

 

  • Capacité à consolider l’information de sources multiples ;
  • Capacité à préparer et présenter des informations stratégiques pour les décideurs ;
  • Capacité à travailler de manière indépendante aussi bien qu’en équipe ;
  • Excellente gestion du temps et capacité à produire les livrables dans les délais convenus.

Habilidades y experiencia requeridas

Cette mission sera confiée à un.e expert.e disposant d’une expertise en évaluation et d’une expertise en matière de droits humain des femmes, et une connaissance en protection judiciaire des femmes et des enfants victimes de traite.

L’ expert.e devra détenir les qualifications minimales suivantes :

  • Diplôme universitaire en gestion des projets de développement, sciences sociales et/ou évaluation des politiques publiques, ou formation équivalente ;
  • Expérience confirmée (minimum 7 ans) dans le domaine de suivi et évaluation des projets de développement, plus particulièrement en matière d’évaluation selon une approche droits humains et genre ;
  • Expérience confirmée (6 ans minimum) en matière de droits humains des femmes (y compris du cadre national et international de référence) ;
  • Une connaissance technique et une expérience dans les domaines thématiques d’ONU Femmes, avec une spécialisation correspondant au thème de l’évaluation sensible au genre et droits humains ;
  • Maitrise des méthodes d’enquête et/ou d’étude sociologiques (qualitatives et quantitatives) ; 
  • Une connaissance de la situation et du contexte national serait un atout;
  • Maîtrise des langues française et/ou de l’arabe, à l’oral et à l’écrit.