Antecedentes

Le Bassin du Congo, connu comme le second massif forestier tropical après celui de l’Amazonie, couvre 6% de la surface forestière mondiale.  Six pays membres de la Commission des Forêts d’Afrique Centrale (COMIFAC) à savoir :   le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée Equatoriale, la RCA et la RDC constitués de 63 Aires Protégées , couvrent environ 18,5 millions d'hectares et abritent près de 25% des forêts tropicales du monde ont reçu un Don du FEM IV d’un montant de 8,181,181 $ US, pour la mise en œuvre à travers le PNUD, du projet régional « CBSP – Partenariat pour la conservation de la biodiversité – Mécanismes de financement durable des aires protégées du bassin du Congo– PIMS 3447 ». Ce Projet dont la durée est de 5 ans, est mis en œuvre au niveau national, par des bureaux Pays-PNUD et a pour but de soutenir une approche et une méthodologie visant à relever le défi du financement des Aires Protégées (AP) au niveau local, national et régional.

Du fait de sa politique en matière de conservation de la nature, la République du Congo a érigé plus de 3 889 370 ha soit 11,37% du territoire national, en aires protégées. Celles-ci regorgent une diversité en termes de flore et faune, des habitats et écosystèmes remarquables. Elles fournissent plusieurs services écosystémiques aux communautés comme source de protection des bassins versants et des eaux, des produits forestiers non ligneux utilisés aussi bien dans l’alimentation que dans la pharmacopée.

La faune qui s’y trouve et leurs clairières forestières constituent de véritables sources pour leur promotion, des savoirs faire locaux mais aussi de la diversification de l’économie.

Mais, il est à noter que de toutes ces opportunités et valeurs que représentent ces aires protégées, les valeurs économiques aussi bien au niveau de chaque AP qu’au niveau national, ne sont pas maitrisées. Leur maitrise au niveau des aires protégées et de l’administration en charge de leur gestion, des décideurs et autres acteurs impliqués dans la préservation de la nature, peut améliorer significativement leur visibilité, leur importance et leur contribution économique ainsi que leur existence.

Le projet régional dont l’objectif global est d’améliorer durablement le financement du système des aires protégées dans la sous-région à travers entre autres, la mise en place des capacités, des cadres institutionnels et des mécanismes modèles pour la viabilité financière à long terme des systèmes d’AP et des écosystèmes associés dans les six pays concernés, a prévu au titre de son PTA/PTO 2020, d’évaluer le potentiel économique issus des aires protégées pilotes notamment les Reserve Naturelle de Gorille de Lesio-Louna et de la Lefini, suivant la note de service portant désignation des sites pilotes référencée par le N° 0007/ACFAP-DG du 16 janvier 2020. Cette évaluation donnera une réponse nette à la viabilité des mécanismes de financement durable inscrit dans la stratégie nationale de financement durable dont s’est fait doter la République du Congo.

C’est dans ce cadre que le PNUD recrute un consultant en vue de conduire cette étude d’évaluation économique des sites pilotes susmentionnés.

Deberes y responsabilidades

Objectif général

L’objectif général de consultation est d’évaluer les services des aires protégées et écosystèmes associés des Reserve Naturelle de Gorille de Lesio-Louna et de la Lefini en vue de savoir leur valeur économique.  

Objectifs spécifiques

De manière plus spécifique, il s’agit de :

  • Estimer la Valeur Economique Totale (VET) des sites pilotes désignées (RNGLL et RFL) ;
  • Evaluer la mise en œuvre des mécanismes de financement durable des AP basés sur les valeurs économiques supra indiquées ;
  • Identifier les bénéfices économiques générés par les sites pilotes désignée ;
  • Linéariser la projection dans le temps de la VET pour les dix (10) prochaines années.

Livrables (Résultats) attendus

Un rapport d’étude faisant état de :

  • La VET des Reserve Naturelle de Gorille de Lesio-Louna et de la Lefini ; Les mécanismes de financement durable des AP applicable dans les AP supra indiqué sur la base des VET pour chacune de ces AP ;
  • Les bénéfices économiques générés par AP désignée ;
  • La VET de chacune de ces AP sur une échelle de 10 ans.

Competencias

  • avoir une connaissance avérée de l’agenda 2030 et de son processus de contextualisation, d’intégration de suivi et mise en œuvre au niveau national ;
  • avoir une bonne maîtrise des questions de prospective, document de vision à long terme ;
  • avoir une bonne connaissance de la planification, programmation, budgétisation et de suivi-évaluation des politiques de développement ;
  • avoir une bonne connaissance de la situation macroéconomie nationale;
  • avoir la connaissance des logiciels informatiques et statistiques (Word, Excel, Stata,)
  • une excellente capacité d’analyse, de rédaction et d’organisation ;
  • avoir une bonne connaissance des méthodes de travail et des procédures du PNUD.

Habilidades y experiencia requeridas

Formation (Education)

  • Avoir un diplôme d’études universitaires de 3ème cycle (Bac +5 minimum), en économie, socio économie, sciences sociales, sciences juridiques, administratives ou équivalent.

Experiences Professionnelles

  • Avoir au moins 5 ans d’expérience professionnelle avérée dans les domaines du développement socio-économique, des politiques et législations environnementales gestion durable/ la conservation de la Biodiversité, la gestion durable des aires protégées et dans les domaines semblables…
  • Expérience technique pertinente dans la connaissance des législations en matière d’environnement et de gestion durables des ressources naturelles (y inclus de la biodiversité)
  • Expérience pertinente dans la réalisation d’une telle mission par le passé
  • Expérience pertinente en matière de connaissances pour la gestion des aires protégées dans les pays en développement, notamment au Congo et/ou en Afrique Centrale.
  • Capacités d’adéquation de l'approche technique tenant compte des exigences des Nations Unies (PNUD/GEF).
  • Expérience technique pertinente dans la connaissance des législations en matière d’environnement et de gestion durables des ressources naturelles (y inclus de la biodiversité)
  • Expérience pertinente dans la réalisation d’une telle mission par le passé
  • Expérience pertinente en matière de connaissances pour la gestion des aires protégées dans les pays en développement, notamment au Congo et/ou en Afrique Centrale.
  • Capacités d’adéquation de l'approche technique tenant compte des exigences des Nations Unies (PNUD/GEF).

Connaissances linguistiques :

  • Le français est obligatoire;
  • L'anglais est hautement souhaitable.