Background

La République du Congo dispose d’un important réseau hydrographique qui s’organise autour de deux bassins fluviaux principaux à savoir à savoir fleuve Congo qui occupe 72% de la superficie du pays et celui du kouilou-niari (16%) et des bassins cotiers de moindre importance : les bassins de la Loémé, de la haute Nyanga, du haut Ogooué, et de Chilango. Les eaux souterraines sont également abondantes. Les prévelements en eaux ne font essentiellement que pour les besoins domestiques, agricoles et industrielles qui dans son ensemble n’atteignent pas 46 millions de m3 par ans. Malgré ce fort potentiel, le réseau hydraulique est peu exploité pour la production d’énergie hydroélectrique. Estimée à 14.000 MW, alors que la puissance installée n’est que de 228,2 MW pour les sites hydroélectriques de Moukoulou (74 MW) dans le département de la Bouenza, du Djoué à Brazzaville (15 MW), IMBOULOU dans le département du Pool (120MW) et Liouesso dans la Sangha de 19,2 (MW).

La loi n°14-203 du 10 avril 2003 portant code de l’électricité stipule que l’Etat contrôle, régule et met en œuvre la stratégie nationale d’électrification, elle a libéralisé la production, le transport et la distribution de l’électricité et, a créé les modalités de transport, de distribution et de production. Cette loi a créé la possibilité de production de l’électricité par des personnes morales ou physiques. La loi n°17/2003 du 10 avril 2003 portant création du Fonds de développement du secteur de l’électricité. Le Fonds est destiné à financer prioritairement les opérations d’aménagement du territoire, le développement des ressources humaines spécifiques au secteur de l’électricité ainsi que le développement par les communautés rurales utilisant des énergies nouvelles et renouvelables.  

En sus, depuis des années le gouvernement Congolais réaffirme une volonté de développer un boulevard énergétique qui favoriserait l’éclosion d’une industrialisation cette volonté politique se matérialise dans les différents PND que le pays a élaboré et figure encore comme une priorité stratégique dans le PND 2022-2026. Mais les contraintes financières dues aux chutes drastiques des cours mondiaux du pétrole font que le pays, ne conduisent pas à termes sa politique d’électrification ayant des conséquences négatives sur le processus de d’industrialisation et à savoir sur l’opérationnalisation des zones économiques spéciales, notamment le non-démarrage de la ZES de Maloukou en est une illustration.

En dépit, du potentiel hydroélectrique, d’un ensoleillement de 4,5 Kmh/m2/h supérieur à celui des pays européens, le Congo exploite très peu son potentiel en Energie renouvelable. Ainsi malgré le faible cout du KWh (49 FCFA/kWh), et la volonté politique matérialisé dans les différents PND, les populations congolaises sont celles qui ont le moins à avoir accès à l’électricité comparativement aux pays de la sous-région, et cela que ce soit ceux habitantes des zones rurales et urbaines. Le taux d’accès à électricité était estimé à 48,3% en 2019 avec des disparités entre les populations des zones rurales (12,7%) et urbaines (65,2%). Ce faible taux ne fait qu’exacerber la pauvreté au sein de la population surtout celle du milieu rural, qui sont déjà privés des services sociaux de base.

Par ailleurs depuis 2008, sur financement du gouvernement Congolais et du PNUD, le Congo, dispose d’un atlas des sites favorables au développement des micro-barrages hydroélectriques d’une capacité totale pour l’ensemble des sites de 44 MW pouvant favoriser l’accès à l’électricité des ménages dans le milieu rural. En dépit d’un cadre juridique favorable, les financements des partenaires au développement à ce jour ne financent pas encore la production de l’électricité, les quelques projets financés par les partenaires au développement se concentrent sur l’électrification public, l’interconnexion des ménages pauvres de Brazzaville et Pointe au réseau. Or comparativement au groupe électrogène utilisé en milieu rurale pour accéder à l’énergie, les micro-barrages ont l’avantage d’être moins polluant et sont en adéquation avec la CDN du Congo.

En vue d’opérationnaliser la vision du gouvernement de développer dans tous les départements du Congo au réseau électrique et de concrétiser la volonté politique du gouvernement de développer un boulevard énergétique national, le PNUD entend accompagner le gouvernement à mobiliser les partenaires techniques et financiers pour le développement des énergies renouvelables au Congo. A cet effet, le PNUD souhaite s’appuyer sur les services d’un consultant pour l’accompagner dans l’organisation du forum national dénommée « Energie moteur de développement »

Duties and Responsibilities

Objectif général

 

Le forum vise à mobiliser les partenaires techniques et financiers autour du financement des énergies renouvelables et de réfléchir sur la problématique de l’accès à l’électricité en le milieu rural dans le but d’accompagner le gouvernement Congolais à promouvoir le développement endogène.

 

Objectifs spécifiques

 

Les objectifs spécifiques sont :

  1. Persuader les autorités nationales sur l’intérêt du développement des micro-barrages et des énergies renouvelables comme composante indispensable d’atteinte des ODD
  2. Obtenir les engagements de financement des bailleurs de fonds en faveur des énergies renouvelables
  3. Présenter le potentiel énergétique Congolais auprès des bailleurs fonds en démontrant les possibilités de son exploitation

Competencies

Compétences et critères de recrutement

 

 

 

Education

 

Être titulaire au minimum d’un diplôme universitaire de niveau Bac + 5 dans le domaine des énergies renouvelables, la communication évènementielle, marketing.

 

Expérience professionnelle

 

  • Justifier d’une expérience avérée dans l’organisation des grandes activités : forum, colloque, au niveau national ou international ….
  • Une expérience, dans la mobilisation des ressources et des partenaires techniques et financiers dans le secteur des energies renouvelables serait un atout.
  • Bonne connaissance des enjeux et problématiques des énergies et la mobilisation des ressources.
  • Bonne connaissance des mécanismes ou bailleurs de fonds qui financent les énergies renouvelables ou l’accès à l’électricité dans le milieu rural.

 

Connaissances  

 

Justifier d’une grande capacité organisationnelle, d’une bonne capacité de rédaction, de synthèse, et de communication

Avoir une aptitude réelle à animer des sessions de formations avec les adultes.

 

Required Skills and Experience

Méthode de sélection du/de la consultant(e)

 

La sélection du/de la consultant(e) sera effectuée par appel à candidature.

Un(e) consultant(e) sera retenu(e) en fonction de ses qualifications pertinentes, son expérience professionnelle, la qualité de la méthodologie et du Plan de travail proposé.

L’évaluation des candidatures sera basée sur des critères fixés dans le tableau ci-après :

 

Description

Points

1°)

Qualification :

15 pts

a

Niveau d’étude (Bac + 5) énergie renouvelable, communication événementielle, marketing

10 pts

d

Expérience avec les nations unies ou autres organisations internationales

5 pts

 

 

 

2°)

Expérience professionnelle

30 pts

a

Expérience avérée dans l’organisation des activités de grandes envergures avec des bailleurs de fond du genre : forum, colloque internationaux

30 pts

 

 

 

3°)

Qualité de la méthodologie et du Plan de travail

45 pts

a

Qualité et contenu de la méthodologie proposée

30 pts

b

Pertinence du chronogramme proposé justifiant la bonne compréhension de la mission par le consultant

 25 pts

 

TOTAL

100 pts

Méthode d’évaluation des offres : L’évaluation fera l’objet d’une sélection au mieux disant tenant compte d’une pondération de 70% de la note technique et de 30% de la note financière.

Dossier à fournir : Les candidats intéressés devront fournir une offre technique et une offre financière.

 

L’offre technique : elle devra comprendre :

  • Une lettre de motivation assortie de la méthodologie de travail pour la mission
  • Un CV
  • Un agenda de travail incluant la production du rapport final
  • Les noms, prénoms, adresses e-mail et numéros de téléphone d’au 03 personnes de références.

 

L’offre financière : elle devra comprendre les coûts unitaires et totaux des honoraires et des frais accessoires.

 

RUBRIQUES

QUANTITE

PRIX UNITAIRE (FCFA)

COUT TOTAL

(FCFA)

 

1

 

Honoraires

 

 

 

 

2

Coûts logistiques

 

 

 

 

 

 

 

TOTAL